Tendre banlieue
Angoulême 1987 : Alfred enfant pour le tome 2 Scènes de la vie (d'adolescents) de banlieue
Adolescence Albums jeunesse : 10 à 13 ans Angoulême : récapitulatif des séries primées Auteurs espagnols Banlieue Harcèlement scolaire Okapi
Si vous avez été ado un jour, même sans avoir habiter la banlieue, vous vous reconnaitrez peut-être dans l'un des personnages de cette série. Ca se passe aujourd'hui, ou alors il y a quelques années, et ça parle, tout simplement, de jeunes. Evidemment, pour que l'histoire ait un intérêt, ce ne sont pas n'importe quels jeunes. L'une est sourde, l'autre adopté. L'un ne sait pas lire, l'autre fugue. Y en a un qui a gagné un voyage à New York, l'autre qui part rejoindre sa soeur en Espagne. Mais ils sont quand même comme nous un jour, mal dans leur peau ou heureux, parfois amoureux, souvent exigeants.
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Date de parution | Avril 1983 |
Statut histoire | Une histoire par tome (histoires (presque) complètement indépendantes) 20 tomes parus |
Les avis
Je suis collégienne. Enfin plus pour longtemps, et heureusement et bien sûr j’ai connu ces bd dans les Okapi qui trainaient dans la perm, mais surtout en albums qui étaient aussi en permanence. Bah comment dire, ça m’agaçait tout le temps et je tournait très vite les pages, les dessins sont laids, fades et sans saveur, en voulant être trop réalistes, bah c’est moche. Les morales sont très bateaux et enfin bref, c’est juste pas intéressant, je lis des bd pour m’amuser, pas pour me prendre la tête. Bref un carnage de la BD.
Aargllll...Tendre banlieue, beurk, bleuhhh..... Une série que je vomis depuis ma plus tendre enfance. L’archétype de la bd éducative suintant les bons sentiments de la morale chrétienne. Présente le plus souvent dans les cdi de collège, son rôle est de propager sournoisement les bonnes valeurs morales, médicales et sociales comme le sida c'est mal, le racisme c'est mal, la drogue c'est mal ou encore des sujets graves tels que le divorce, l'adoption, la mort du grand père, mon meilleur ami est gay, dois-je lui en vouloir ? ... pffff. C'est vraiment prendre les enfants et ados pour des crétins. Je ne dis pas que le racisme c'est bien, que le sida c'est bien et que les problèmes familiaux ce n'est pas intéressant mais là cela ressemble plus à de la prévention dans une infirmerie de collège ou une mission locale. On n'est pas dans la bd. C'est lourd mais lourd. C'est donc lourd, cliché, ringard, niais, kitsch, moche, cucul, tiède, gnangnan... les adjectifs me manquent. Une série qui m'a toujours révulsé, même à 10, 12 ans. Une insulte à la bande dessinée et à l’évasion qu'elle procure. Une infiltration dans le 9ème art par la chrétienté. Donc j'en avais lu 6 ou 7 à l'époque du collège. Pour ma défense je dirais que j'avais lu la totalité des bandes dessinées de la bibliothèque. Les dessins de Tito sont de simples photocopies de photos. Il y a du boulot ok mais le résultat est horriblement artificiel. Encore que ce style passe bien dans son autre série, Jaunes (l'association étrange de 2 personnalités carrément opposées que sont Tito et Bucquoy), passer de Jaunes à Tendre banlieue c'est vraiment bizarre ??? Bref, Tendre banlieue fait partie de mon top 3 des séries les plus haïes. Je crois que c'est la 1ère juste devant le chat.
C'est par un petit cousin qui lisait Okapi que je découvre à la fin des années 80 cette série racontant une histoire édifiante conçue pour le lectorat adolescent de de journal. C'est celle d'une banlieue parisienne tranquille et bien différente de celles peuplées de voyous et d'individus dangereux. Tito y décrit avec tendresse la vie quotidienne de lycéens plus vrais que nature, auxquels les jeunes de cet âge peuvent s'identifier facilement, même si la vision de leur environnement est atténuée. Son atout, c'est qu'elle n'est pas caricaturale ou puérile par rapport à d'autres Bd de ce genre, elle aborde avec une grande justesse des sujets sensibles qui sont les principales préoccupations de ces jeunes : drogue, racisme, sida, respect, tolérance, conflit des générations, relations profs etc... L'ennui, c'est qu'aujourd'hui, elle est assez datée, car les jeunes des années 2000 ont changé, ici, ça sonne très années 80, même si certains sujets sont encore d'actualité. Dans ces années-là, je n'étais déjà plus un ado, mais cette bande m'a interpellé par son côté humain, vivant et sincère, et je l'ai lue presque intégralement en bibliothèque. C'est aussi une Bd instructive pour les parents et les éducateurs qui ont du mal à cerner leurs gosses. Le dessin réaliste de Tito aide à faire passer tout ça.
Je viens de relire, l'occasion faisant le larron, cette série que j'avais lue il y a bien logtemps maintenant. Cette série avait, à l'époque, un aspect "éducatif" pour faire le lien entre adolescents et adultes et pouvait faire parfois penser à une sorte de guide pour les uns et les autres afin de ieux cerner certaines aspirations. Les épisodes sont inégaux, mais abordent avec beaucoup de justesse certaines thématiques telles que racisme, divorce, adoption, maladie, acceptation du handicap etc.... Relue aujourd'hui, elle a plus un intérêt historico-antropologique en sondant une période de notre jeunesse (fin 70's mi 80's), nous rappelant nos premiers émois sur des musiques anglosaxones auxquels nos parents ne comprenaient rien. Mais elle porte aujourd'hui 2 écueils ENORMES : - le lecteur que je suis a bien grandi et cette lecture me semble aujourd'hui bien fade. - les ados et adultes de ce XXIe siècle ont bien changé, et les thématiques telles qu'abordées semblent parfois désuettes et surtout dépassées pour certaines. Malgré tout, c'est avec une petite pointe de nostalgie que j'ai relu cette série, sans gros plaisir mais sans déplaisir non plus, mais je pense qu'il faut avoir été ado à cette priode là pour en ressortir quelque chose aujourd'hui
J’ai lu ce à quoi je m’attendais, à savoir des histoires d’ado cousues de fil blancs et illustrées avec talent par un Tito au style réaliste clair et précis. Cette série m’a fait penser aux récits d’ados de Derib (« Jo », « No limits », etc …) C’est fait avec talent, la narration est fluide mais ce n’est pas des plus emballant non plus. Les scénarios sont en fait trop banals pour me surprendre, ou même me passionner. Pas mal, sans plus. A emprunter avant un éventuel achat ...
Mouais, bon, passé le primaire et sa vision de la vie à travers Max et Lili, vous entrez au collège et passez à "Tendre Banlieue"... La vie continue quoi... mais quel ennui ! Un dessin très réaliste sur la vie de jeune en banlieue... Pas de personnage principal tout au long de cette série dont les tomes se lisent indépendamment, mais des tranches de vies un brin moralisatrices... Bref, j'ai du passer l'âge de ce genre de BD pour ce qui est des scénarios développés, et le dessin très classique et statique de Tito me laisse de marbre. Bref, un gros bof pour cette série.
Une lecture sans déplaisir pour des thèmes directement liés à l'adolescence. Cependant, j'ai bien aimé le traitement qui était moins puéril que les oeuvres de même genre de Derib. Le portrait de cette jeunesse dressé par Tito me semble à la fois tendre et à la fois loin des clichés de tout genre. Les albums sont toujours engagés et donne matière à réfléchir surtout pour des parents qui peuvent rencontrer les problèmes évoqués. Le dessin est soigné et réaliste comme je l'aime. Bref, nous avons là une oeuvre fédératrice qui donne une autre image des banlieues et de la jeunesse.
Une série qui a pour ambition de radiographier une tranche d'âge, l'une des plus difficiles, celle des ados, et qui le fait bien, c'est suffisamment rare pour être signalé. Tito est un observateur sérieux, patient, qui en plus sait évoluer avec son époque... Même si son dessin, réaliste, laisse parfois à désirer dans les proportions notamment, il s'agit là d'une BD fort intéressante... pour les parents d'ados, les ados, les éducateurs spécialisés et les enseignants, pour comprendre ces êtres étranges et déroutants.
Une série un peu "à part" qui fait ses débuts dans "Okapi" n° 262 du 15 Octobre 1982. C'est vrai que ce n'est pas "marrant-marrant" mais Tito se penche sur une tranche d'univers ; celui de l'adolescence, qui peut être marqué par la tendresse ou le tragique en très peu de temps. Cette série nous invite -comme elle m'a invité- à découvrir, dans un environnement connu, les problèmes quotidiens tels le racisme, le divorce, le mal de vivre, l'incompréhension... Une série qui s'est construite, lentement, au fil des années, en quelque chose de puissant.. et de juste ; comme un très bon vin qui ne ferait que se bonifier. Ici, pas de "héros" tel qu'on pourrait en concevoir ; mais la description de "tranches de vie" (lesquelles n'ont aucun rapport avec le style de Lauzier). Ce n'est pas mièvre, mais rempli de justesse, d'humour aussi. Une série qui, sans grands éclats ni autres prétentions didactiques réelles est, pour moi, une sorte de référence dans la justesse de ton. A ne pas lire, c'est vrai, un soir de fort cafard...
Bof bof... C'est clairement le type de BD destinée aux jeunes des collèges. C'est du réalisme, c'est du social, c'est plein de bonnes intentions... Et justement, je trouve que c'en est poisseux. Ce sont vraiment des histoires à messages pour... faire découvrir la vie aux jeunes. Alors déjà que je n'aime pas à la base les histoires contemporaines réalistes, si en plus je n'aime pas leur idée et leur message... Bon, passé cela, certaines histoires restent relativement intéressantes et pas désagréables. Ca se lit quoi... Mais bon, je n'en recommanderais pas la lecture personnellement.
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