Crimechien
Laura, une amichienne au pedigree incertain, a disparu : elle n'a pas pointé de la semaine et ne s'est pas présentée à la séance de relaxothérapie caudale à laquelle le syndichien l'avait inscrite. Il faut alors se rendre à l'évidence: un crimechien a été commis, assorti de sévices prolongés, incluant le non-lancer de balle et le refus de promenade. Une enquête de routine commence mais rien ne se déroule comme l'avait prévu notre héros... Le détective est embarqué dans un traquenard foireux et se retrouve projeté du côté obscur. Au beau milieu d'un complot politique qui mettra le pays à feu et à sang, il se lance dans une course contre la montre pour sauver sa propre peau plutôt qu'un monde au bord du gouffre.
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Laura, une amichienne au pedigree incertain, a disparu : elle n'a pas pointé de la semaine et ne s'est pas présentée à la séance de relaxothérapie caudale à laquelle le syndichien l'avait inscrite. Il faut alors se rendre à l'évidence: un crimechien a été commis, assorti de sévices prolongés, incluant le non-lancer de balle et le refus de promenade. Une enquête de routine commence mais rien ne se déroule comme l'avait prévu notre héros... Le détective est embarqué dans un traquenard foireux et se retrouve projeté du côté obscur. Au beau milieu d'un complot politique qui mettra le pays à feu et à sang, il se lance dans une course contre la montre pour sauver sa propre peau plutôt qu'un monde au bord du gouffre.
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Date de parution | 29 Mars 2012 |
Statut histoire | One shot (préquelle de Hors-zone) 1 tome paru |
Les avis
Je suis hermétique à ce type d'ouvrage que je rapprocherais d'un film d'Art et d'Essai très abstrait. Je reconnais sa part d'originalité, tant dans le graphisme que dans l'idée du récit. Ce dessin est vraiment spécial, à base de grands aplats de 4 couleurs maximum par planches, de formes qui se croisent et se superposent. Le résultat est parfois bien compréhensible, avec des personnages et morceaux de décors reconnaissables, mais parfois également beaucoup plus abscons avec des figures géométriques et autres sortes de tâches difficiles à identifier et laissant le lecteur dans la perplexité. Je ne suis pas sous le charme. L'histoire a un côté un peu amusant avec cette sorte de parodie déformée d'un polar noir cliché où un détective blasé enquête sur un crime avant de se rendre compte qu'il est embarqué contre son gré dans une machination qui le dépasse. La déformation ici vient du côté étrange et loufoque de l'univers dans lequel évolue ce détective, avec des créatures, notamment canines, des mœurs et des conventions qui touchent au surréalisme ou au délire imaginaire. Mais le récit n'en est pas accrocheur pour autant. Régulièrement, j'ai eu l'impressions d'une improvisation, que l'auteur avait dessiné une illustration au hasard de son inspiration et s'était demandé ensuite comment il allait l'insérer dans son récit pour voir si ça racontait quelque chose de cohérent. Et si le texte réussit tant bien que mal à fondre l'ensemble dans un tout à peu près compréhensible, ça parait bien trop décousu et arbitraire pour ne pas déconcerter et surtout décevoir le lecteur que je suis.
Blexbolex me pose un cas de figure assez conséquent. Grosso modo, j’apprécie beaucoup son style épuré sans traits et généralement en 3 ou 4 couleurs maxi ainsi que le style rétro mais Crimechien est surement le plus gros mystère des rares œuvres que je viens de lire de ce monsieur. On peut résumer cela comme tel : j’aime mais je ne sais pas pourquoi. Est-ce la réalisation de la collection Pierre chez Cornelius qui soigne autant la forme ? La trame suit un peu la construction de Destination : Abécédéria avec des dessins aussi simples que des formes géométriques aux couleurs volontairement réstreintes et un texte de quelques phrases en guise de légende. Le personnage ressemble trait pour trait à celui de « l’œil privé » que je vous recommande en premier lieu pour vous habituer à ce style pour peu qu’il vous intéresse et à la fluidité plus évidente. On suit passivement une histoire de détective privé mandaté sur l’enlèvement d’une « amichienne » qui n’est pas venu à sa visite hebdomadaire de non promenade à la baballe et se rend compte qu’il s’agit d’un « Crimechien » odieux, une dégueulasserie inédite selon ses propres dires mais quelle issue est possible dans un monde en pleine déconstruction et où l’ordre établi est clairement devenu inhumain ? Vous n’avez rien compris ? Je vous rassure moi non plus. Ça se lit de surcroit très rapidement et se conclut d’une façon impromptue dont les clés m’échappent totalement. Hors-Zone reprend Crimechien à l’endroit exact où le premier s’arrête mais combien de personnes auront l’envie de poursuivre cette expérience sensorielle qui mixe argot et jolies phrases dont la compréhension m’échappe clairement. Reste un très joli bouquin d’illustrations incomplet sans sa conclusion Hors-Zone mais se faisant un malin plaisir à écarter les courageux en excluant les curieux, les fous ou les imprudents. Ça tombe bien car je suis de toutes ces catégories et je serais du voyage final de Hors-Zone mais reste très prudemment les deux pieds et neurones qui me restent en dehors de ce trip bien trop personnel.
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