Liverfool
L'histoire du premier manager des Beatles.
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Allemagne Angleterre Emmanuel Proust Éditions Iles Britanniques Le Rock Les Beatles Musique
1962... le monde bouge sur le rythme endiablé de la chanson : « Love me Do ». C’est le premier 45 tours d’un groupe jusque-là inconnu et au nom bizarre : The Beatles. La success story des quatre garçons de Liverpool peut commencer… Mais dans l’ombre de cette réussite incroyable, un homme : Allan Williams. Cet homme d’affaires audacieux et promoteur d’événements du Merseyside, est le premier manager des Fab Four. C’est lui le premier à croire au potentiel rock des Beatles ! Oui, on ne le sait pas assez ! C’est Allan qui permet aux Beatles de jouer, des caves les plus sombres de Liverpool aux clubs huppés de Hambourg ! Instigateur d’un parcours chaotique, le groupe lui doit beaucoup. Génie malchanceux ou formidable loser ? Voici l'histoire du manager aujourd’hui oublié qui a contribué à la légende du plus grand groupe de tous les temps. (texte : EP)
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Date de parution | 22 Novembre 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J’ai lu il y a quelques temps la biographie de celui qui avait été qualifié de 5ème Beatle : non pas Stuart Sutcliffe, ni Pete Best mais le producteur Brian Epstein (Le cinquième Beatles (l'histoire de Brian Epstein)). Oui, un bon nombre de personnes pouvaient réclamer ce titre. Mais qui se souvient de celui qui a découvert le Groupe avant son succès mondial ? Il s’agit d’Allan Williams, leur premier manager. C’est toute son histoire qui est fort méconnue. Après lecture, j’avoue avoir un autre regard sur ce groupe mythique. On découvre que c’est ce gars qui possédait des clubs à Liverpool qui va se décarcasser pour promouvoir ce groupe. On découvre également des débuts calamiteux avec un Stuart plus passionné par la peinture que par la basse. Fort heureusement, le groupe va progresser. Il y a aura toujours ce problème de batteur qui fait défaut et où cela se succède à ce poste. C’est également cet agent du groupe qui les fera jouer à Hambourg (en Allemagne) dans des établissements plutôt situés dans les quartiers chauds. Malheureusement, après avoir tout supporté (et notamment un John Lennon insupportable), voilà que le groupe l’abandonne aux prémices de la gloire. On connait la suite avec Brian Epstein qui prendra le relais. On se dit que ce pauvre homme avait du flair et a contribué à construire le groupe mais qu’il n’a pas récolté les bénéfices. La manière dont s’est passée son éviction ne m’a pas trop plu. Il faut dire que par la suite Peter Best, le membre le plus populaire du groupe, subira le même sort. C’est la dure loi du show business. Aujourd’hui, plus personne ne fait mention de son nom en sa qualité de premier manager des Beatles. Ils l’ont rayé de leur biographie. En effet, le rôle d’Allan Williams s’est, au cours de cette courte période, surtout limité à celui d’un intermédiaire ou d’un simple agent chargé d’engager occasionnellement les Beatles pour quelques concerts, à commencer pour son propre établissement, le Jacaranda. Et même s’il prélevait une commission sur les opérations qu’il réalisait, il n’a jamais été pour les Beatles un véritable manager au sens où Brian Epstein le fut par la suite. On sent de la rancoeur et on peut le comprendre même si cela reste sa vision des choses. Cette bd lui rend un hommage et nous montre les véritable dessous de ce groupe mythique. Les Beatles restent encore à ce jour le groupe ayant vendu le plus d’album dans le monde.
Tiens, voilà une histoire plutôt intéressante... En effet on parle assez peu des débuts des Beatles, et encore moins de celui qui les a aidés à se lancer, un gars qui ouvrit un jour une petite boîte à Liverpool... De leurs débuts sans bassiste à la mort de Stuart Sutcliffe, membre de la première heure du groupe, de leurs tournées en combi VW à leur résidence à Hambourg, le livre donne à voir, avec beaucoup d'humour, ce qu'ont pu être les prémices d'une légende du rock. En effet, ce qui prédomine à la lecture, c'est un humour assez potache qui, s'il égratigne un peu l'image immaculée des Fab Four, n'en reste pas moins pétrie de respect, Gihef étant un grand fan. Le dessin de Damien Vanders peut surprendre ; semi-réaliste à tendance "polar" (le noir et blanc, ou plutôt les niveaux de gris, pouvant donner cette impression) n'est pas exempt de discrets passages dans la caricature, et ceci aux moments adéquats. Du coup on se retrouve avec un album qui est indéniablement sympathique, débridé, mais aussi assez intéressant quant aux pratiques managériales dans le milieu du rock des années 1960.
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