Sherlock Holmes - Crime Alleys
Les événements qui ont poussé le jeune Sherlock Holmes à endosser le costume de détective.
1800 1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Angleterre Ere Victorienne Iles Britanniques Londres Sherlock Holmes et cie
Mai 1876 Le Royaume-Uni connaît une vague de disparitions inquiétantes. Les communautés intellectuelles et scientifiques en sont les premières victimes. Nulle rançon n’est demandée et les autorités n’ont pas l’ombre d’une piste sur les motivations des ravisseurs. S’il arrive à Sherlock Holmes de prêter concours à Scotland Yard, il n’a pas encore choisi sa voie. Il se partage entre ses passions et mène une vie de bohème aux côtés d’un jeune musicien autrichien, violoniste virtuose promis à une grande carrière. L’enlèvement de ce dernier conduira Holmes à se confronter au crime organisé à l’insoupçonnable noirceur, l’amènera à devenir détective et à combattre les plus grands esprits criminels de son temps dont les Moriarty, père et fils....
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Date de parution | 22 Janvier 2013 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Le dessin de Nespolino est plutôt bon, du bon réalisme, dynamique. J’apprécie moins les contours des personnages et – visiblement – la finition à l’ordinateur ? Par contre l’ambiance est bien rendue, l’atmosphère du Londres de l’époque est vraiment bien restituée, avec des tons sombres : un bel habillage. Pour ce qui est de l’intrigue, c’est là aussi bien fichu, sans trop d’originalité ni d’esbroufe, mais c’est assez efficace. L’intrigue nous place au début de la carrière de Sherlock, après ses démêlés avec Moriarty, Sherlock décidant de se consacrer définitivement et à plein temps à ses enquêtes à la fin du second tome – qui, au passage, appelle visiblement une suite. Une petite touche de fantastique – à peine esquissée – pimente le tout, et passe plutôt bien. Le conseil d'achat ne s'entend que pour les amateurs du genre qui souhaitent rester dans leur zone de confort.
L’histoire se laisse lire sans que je sois pour autant rester scotcher. Ce diptyque est en réalité un préquel des enquêtes du détective anglais qui narre la première rencontre avec les Moriarty dont j’ignorais qu’il y avait un père et un fils. Sherlock Holmes est encore jeune, c’est sa première collaboration avec Scotland Yard et le docteur Watson ne figure pas encore au casting. Bon c’est plutôt bien écrit mais on peut se poser légitimement la question de l’intérêt du truc. Quand on parle actuellement de la surproduction en bande-dessinée, ce genre de série m’y fait tout de suite penser. On s’adresse à une niche de lecteurs bien précise car je pense que si on n’est pas un pur et dur de Holmes, on risque de passablement s’ennuyer. En tout cas le premier tome est assez long à mettre en place et n’offre pas grand-chose de palpitant. Je me suis donc arrêté là et ne chercherai pas à lire le tome suivant. Le dessin est correct mais à l’image du scénario, banal, sans trop d’inspiration, très peu détaillé, sans réelle personnalité. D’ailleurs il ne faut pas s’y tromper, si la couverture dessinée par Ronan Toulhoat (Le Roy des Ribauds) est superbe, le dessin à l’intérieur est différent. Quant aux couleurs je n’ai pas trop aimé ces nuances sur les visages en pleine lumière comme s’il y avait une espèce de filtre orange, et pour le reste je les ai parfois trouvées un peu fade. Mais cela ne reste qu’une impression personnelle. Un bouquin que j’ai trouvé dispensable. Qu’apporte-t-il par rapport à toutes les séries mettant en scène Sherlock Holmes et déjà publié jusqu’ici ? À réserver aux aficionados.
Quelle excellente idée d'explorer les débuts de Sherlock Holmes qui n'est encore qu'un petit détective amateur en 1876, n'ayant pas encore exercé ses formidables talents auprès de son ami Watson qu'il rencontrera en 1887, soit 11 ans plus tard, année de sa première grande enquête, "Une étude en rouge". Conan Doyle n'avait jamais décrit cette jeunesse, c'est donc un concept intéressant mais qu'il fallait bien maîtriser, car quand on s'empare d'un personnage aussi mythique pour des récits non écrits par son créateur, ça peut être risqué. Mais Cordurié s'en sort tellement bien qu'il a décliné les aventures de Sherlock dans 3 autres diptyques de cette bonne collection 1800. Dès les 5 premières pages du prologue, on est pris, happé, captivé, saisi par une atmosphère inquiétante, étouffante et malsaine, c'est une scène qui fait froid dans le dos, et on se dit que si toute la Bd est ainsi, on est tombé sur du lourd. En tout cas, moi je prend sans hésiter. Car ça continue dans la bonne impression, avec la scène dans le pub qui pose les personnages, ceux des amis de Holmes et Holmes lui-même qui fait une petite démonstration de ses talents d'observation sur laquelle il fonde ses déductions. Holmes est donc plus jeune de 10 ans, il n'habite pas Baker Street, vit avec un jeune violoniste et fréquente aussi un jeune inspecteur de Scotland Yard à qui il rend service dans des enquêtes troubles. Il va être confronté pour la première fois aux Moriarty père et fils, dont les noirs desseins sont bien dans le ton de certaines histoires de Conan Doyle ; l'assimilation est donc remarquable, de même que les caractères ont été bien captés par le scénariste. Le vieux Moriarty y est présenté comme un sinistre personnage plein d'autorité, machiavélique et impitoyable, sachant appréhender les situations compliquées, et dont la noirceur des crimes fait délicieusement frissonner. La petite part de fantastique qu'on trouve ici rappelle que Sherlock Holmes frôlera parfois cet univers (souvenons-nous du Chien des Baskerville, ou la Vallée de la peur...), mais l'essentiel est de retrouver une ambiance morbide et mystérieuse agrémentée de quelques scènes d'action bienvenues, dans un Londres d'époque toujours très évocateur, c'est ce qu'ont parfaitement réussi les auteurs, surtout le dessinateur qui sait restituer à merveille ces décors sombres et tortueux, à l'aide d'un trait propre, superbe et maîtrisé. Le dialogue est également très brillant. Voici donc un splendide diptyque qui a su bien cerner l'univers de Holmes, angoissant à souhait et aux réelles qualités que n'aurait sans doute pas renié Conan Doyle en personne.
J’ai assez bien aimé cette lecture bien dosée. On assiste à la première rencontre entre la famille Moriarty et Sherlock Holmes dans un Londres victorien sur fond de disparitions inquiétantes dans le milieu scientifique et artistique. Notre détective, qui n’a rien d’autre à faire, va lutter contre le crime organisé. Un bémol cependant ; c’est censé nous raconter la jeunesse de Sherlock mais il a une tête de vieux con. Il est vrai que le personnage n’attire pas la sympathie du lecteur, ce qui est plutôt gênant pour la suite. La bd est bien écrite avec une narration bien dosée et donc non pesante. Le premier tome se termine par un gros cliffhanger qui donne envie de voir la suite. Par ailleurs, les planches ont de réelles qualités graphiques. Pour autant, on regrettera juste un manque de rythme. Cela reste tout de même agréable à la lecture. Ce titre est sans doute le meilleur de la collection 1800 consacrée à la vie du célèbre détective.
Voilà un bon récit de Sherlock Holmes même s'il inclut une part de fantastique qui n'est pas tout à fait le genre authentique du personnage. J'ai eu un peu de mal à situer l'époque au départ car je croyais être dans le contexte classique des aventures de Conan Doyle. Il s'avère en fait que l'histoire se passe avant la rencontre de Sherlock et Watson, alors que James Moriarty était encore plutôt jeune et... avait encore son père. L'histoire est très bien menée, bien rythmée et surtout elle est prenante comme il faut. Le mystère est présent et on suit avec plaisir l'enquête du brillant Sherlock Holmes qui est tout à fait crédible dans son rôle. On y attend aussi avec envie la rencontre entre Moriarty et sa némésis. Le dessin n'est pas en reste puisqu'il est de très bon niveau et agréablement colorisé. Bref, c'est une bonne lecture. Et si le second et dernier tome est du même acabit, je monterai sûrement ma note d'un cran.
La collection 1800 poursuit son exploration du XIXe avec une de ses icônes majeures créée par Conan Doyle : Sherlock Holmes. Personnage vu et revu sous tous les médiums possibles, l'exercice d’appropriation de ce genre de figure emblématique peut s'avérer casse gueule. C'est donc avec un peu de circonspection que je me suis lancé dans cette lecture. Première impression : couverture sympa qui donne envie de suivre le regard de Sherlock Holmes. Ouvrons donc ! Le dessin de Alessandrao Napoliti fait bonne impression et l'introduction des cinq premières planches installe très bien le suspense. Vient alors la découverte du jeune Sherlock ; sûr de lui, arrogant. Le portrait brossé de notre personnage est assez caustique mais du coup très intéressant, car habillé d'une forte personnalité tranchante et limite détestable. Au fil des pages les différents protagonistes se placent et prennent place sur l'échiquier de l'histoire qu'installe tranquillement Sylvain Cordurié, jusqu'à la dernière planche conclue par un très bon cliffhanger. Sans tenir du génie, la narration et l'histoire qu'on nous propose tiennent bien la route et la suite se fait inévitablement attendre... Je ferais juste un reproche à la colorisation de cet album que j'ai trouvé un peu fade. Alors, attendons de voir comment évolue cette série, mais c'est pour l'instant un bon début de récit qu'on nous propose. (3.5/5)
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