Souvenirs de l'empire de l'atome
1953 : Le Monde est entré dans l'âge de l'Atome, mais un homme s'interroge sur la civilisation qui l'entoure. Cet homme, c'est Paul – un écrivain de science fiction qui depuis son enfance vit en contact télépathique avec le héros d'une épopée galactique située dans un lointain futur. Prix de la meilleure BD de Science-fiction aux Utopiales de Nantes (2013) Prix Imaginaire de la bande dessinée (2014) Prix Tour d'Ivoire (2013) Prix du Meilleur dessinateur pour Alexandre Clérisse au festival de Lucca 2016
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Bruxelles - Brussels École européenne supérieure de l'image Style Atome
1953 : Le Monde est entré dans l'âge de l'Atome, mais un homme s'interroge sur la civilisation qui l'entoure. Cet homme, c'est Paul – un écrivain de science fiction qui depuis son enfance vit en contact télépathique avec le héros d'une épopée galactique située dans un lointain futur. Le cas de Paul devient célèbre à la suite d'un article. Gibbon Zelbub, consultant bien connu du Pentagone et de l'industrie américaine, commence alors à s'intéresser à lui. Dans un laboratoire du Vermont, "l'homme qui dialoguait avec le futur" va subir une expérience hypnotique qui lui fera commettre l'irréparable et briser l'honneur de son ami Zarth Arn, héros de l'Empire Galactique... Dans ce roman graphique aussi surprenant que captivant, Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse se plongent avec délectation dans l'imagerie fluide et aérodynamique de la SF de des années 50. Très loin des parodies nostalgiques habituelles, ce récit chatoyant prend cependant la période au sérieux, et s'intéresse aussi bien aux sources du Zorglub de Franquin qu'aux techniques de persuasion utilisées dans les milieux publicitaires et militaires. S'inspirant d'un cas psychologique réel (qui a défrayé la chronique au milieu des années 50), l'intrigue tient à la fois de l'énigme psychiatrique et du space opera. Bel exemple d'un roman graphique contemporain exploitant toutes les possibilités de la forme, Souvenirs de l'Empire de l'Atome (144 pages, couleur) joue autant sur ses images brillamment évocatrices que sur son scénario aux zigzags imprévus pour emporter le lecteur dans un autre monde –au coeur d'un Âge de l'Atome, qui tour à tour nous enchante et nous glace d'effroi.
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Date de parution | 18 Janvier 2013 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
18/02/2013
| Mac Arthur
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Les avis
J'ai la même sensation en sortant de cette BD que celle que j'ai eu en lisant Une année sans Cthulhu, à savoir une histoire qui fait surtout dans l'hommage et un mélange de nombreuses choses sans que l'ensemble ne soit réellement mémorable. L'histoire est assez emmêlée surtout au début, où j'ai passé un petit moment à comprendre tout ce qu'il se passait, tandis qu'on voit différentes périodes et plusieurs personnages qui parlent de leur vies dans tout les sens. La morale de l'histoire, présente directement au début, est aussi surprenante avec son lien à la science-fiction et l'espace. Mais j'avoue que si elle est bien trouvée, le dévoilement dès le début m'a paru étrange. D'autant que la remontée des souvenirs ensuite est assez mal faite, je me perdais dans ce qui se passait et surtout je n'ai pas bien compris plein de séquences. C'est là qu'est l'os à mon avis, puisque je pense que plusieurs moments de la BD sont des moments hommages à quelque chose (j'ai reconnu celui à Zorglub même si je n'ai jamais lu ses albums de Spirou) sauf que ne les reconnaissant pas, je ne voyais pas l'hommage et je ne comprenais pas l'étrangeté de chaque moment. Les séquences se sont donc enchainées sans que je ne parvienne à trouver l'intérêt et la chute de la BD m'a assez déplu. Elle est un peu facile, un peu rapide et je ne vois pas ce que je dois en tirer. C'est un hommage clair aux années 50-60, la science-fiction de l'époque et son esthétisme faisant aujourd'hui rétro. Sauf que n'ayant pas les clés de compréhension, je me suis juste retrouvé rapidement perdu dans une histoire au style travaillé mais qui m'a laissé sur le carreau. Impossible de comprendre ce à quoi les auteurs voulaient arriver par ce final, en dehors de la morale clairement énoncée. Je pense que, comme pour Une année sans Cthulhu, je suis juste pas dans le coup.
Ce qui saute immédiatement aux yeux du lecteur de cet album est le pari graphique – réussi je trouve – d’Alexandre Clérisse. C’est en effet original, bourré de clins d’œil, et jouant sur un rendu rétro. On y trouve donc un style proche d’une ligne claire moderne et revisitée, mais aussi une esthétique utilisée par certains cartoonistes des années 1960-1970 (où là c’était plutôt une régression due à la recherche d’économies par rapport aux cartoons des deux décennies précédentes). C’est très anguleux et statique (certaines cases m’ont aussi fait penser à ces petits films muets diffusés dans l’émission « Histoires sans paroles », mais ça donne du cachet à l’ensemble. Et c’est très coloré ! Sinon, quelques clins d’œil à Franquin (et son personnage de Zorglub entre autres) et à une imagerie très années 1950, très « design », sont plutôt sympas. Mais au final, si l’album se laisse lire agréablement – et relativement rapidement malgré l’importante pagination – j’ai trouvé l’intrigue moyennement passionnante. En tout cas je ne l’ai pas trouvé à la hauteur du petit buzz qui s’était développé lors de sa sortie. C’est en tout cas un album qui vaut essentiellement pour son esthétique, revendiquée, mais qui m’a un chouia déçu.
Tout juste auréolés de leur prix polar à Angoulême pour L'Eté Diabolik, Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse avaient publié trois ans auparavant cette bande dessinée atypique, qui n’était déjà pas passée inaperçue. Ce qui marque avant tout, c’est ce magnifique graphisme inspiré du style indémodable des années 50. Un design qui savait faire rêver les foules, alliant l’art déco des années 20 et à la quête de futurisme destinée à faire oublier une Seconde guerre mondiale éprouvante. En intégrant à son trait les formes pures et élancées des objets industriels de l’époque, rehaussées par des couleurs pétillantes, Alexandre Clérisse a su frapper les esprits de bien belle façon. C’est tout bonnement un délice pour les yeux, et par moments on a presque l’impression d’avoir entre les mains un livre d’art ! Ce parti-pris graphique se retrouve dans le scénario, qui emprunte aux films d’aventure ou de science fiction de l’époque, bien souvent caractérisés par une certaine naïveté et une narration virevoltante. Dans une période où la guerre froide venait de libérer son aura glaciale, il était nécessaire d’identifier facilement les bons et les méchants. Un code qui trouvera son aboutissement dans la décennie suivante avec les premiers James Bond. Comme toujours, ces « méchants » très caricaturaux ne cherchaient qu’à satisfaire leur propre intérêt et leurs velléités absolutistes. Mais, fait nouveau, ils avaient cette fois accès aux technologies les plus avancées, capables de détruire l’humanité entière (Hiroshima venait d’inaugurer une nouvelle ère). Créés par les « gentils » Occidentaux, ces « docteurs Folamour » représentaient, parfois de façon inconsciente, l’ennemi absolu et imprévisible, l’Empire du mal, l’URSS pour ne pas la nommer. Dans « Souvenirs de l’Empire de l’atome », Thierry Smolderen a si bien respecté ces codes qu’il semble en avoir oublié le fond. Car si l’histoire reste compréhensible, à condition d’être attentif aux moult flashbacks et autres sauts spatio-temporels, elle se révèle par trop alambiquée, au point de se rapprocher de l’exercice de style purement esthétisant. Les personnages finissent par n’apparaître que secondaires, comme s’ils se désagrégeaient dans ce prodigieux décor arty. Et ce n’est pas la conclusion, aussi philosophique que déroutante, qui risque de clarifier les intentions de l’auteur. J’attendais beaucoup de cette bande dessinée, et comme cela arrive parfois, la lecture s’est révélée assez décevante. Vous l'aurez compris, la bonne note tient ici davantage au dessin. Avec un scénario un peu mieux maîtrisé, j’aurais sans doute pu accorder les cinq étoiles à cette œuvre formellement très originale.
C’est un album aussi atypique qu’esthétique. L’hommage aux années 50 - 60 est manifestement le moteur qui anime l’histoire. Sans être difficile à comprendre, la lecture nécessite toutefois une attention particulière consécutive au séquençage et aux flashbacks non chronologiques. Les références sont nombreuses et variées avec un focus sur la science-fiction d’alors. Les voyages télépathiques de Paul sont à l’origine d’une lutte pour le pouvoir absolu reposant sur des technologies d’avant-gardes pillées dans un futur lointain. J’ai bien apprécié la dimension temporelle du récit qui relativise la place de l’homme dans l’univers. Par contre, quelque chose m’a échappé lors du final. J’ai l’impression qu’il me manque une pièce du puzzle pour recouper toutes les infos. Et une deuxième lecture ne m’a pas permis de voir plus clair. Côté planches, c’est à la fois suranné et moderne, très esthétique et coloré. Un travail d’une qualité rare !
Le point fort de cet album est sans aucun doute son dessin. Je le trouve magnifique et j'aime bien comment le dessinateur peut changer son style. C'est un très beau livre à admirer ! Malheureusement, je ne suis jamais vraiment entré dans le récit et je crois que le seul passage qui a réellement attiré mon attention est lorsque Paul raconte l'abus qu'il a subi lorsqu'il avait 12 ans. Au début, je voulais savoir ce qu'était cette empire de l'atome, mais je me suis vite ennuyé. Il faut dire que les auteurs rendent hommage aux vieux récits de science-fiction qui m'ont rarement passionné et c'est le cas ici.
Aujourd'hui, installé confortablement l'on va parler de "Souvenirs de l'empire de l'Atome" accompagné d'une binch chinoise au doux nom TsingTao (autant lié l'utile à l'agréable ... ou l'agréable à l'agréable ^^). Thierry Smolderen, voilà un scénariste que j'avais adoré quand j'étais aux études en lisant les dossiers d'Olivier Varèse et les premiers numéro du Gipsy et déjà c'est de bon augure (et en plus il est Belge pour ne rien gâter). Et Alexandre ('Alex' pour les intimes) Clerisse, il a un nom sympa puisqu'il porte le même que celui qui me livre mon mazout quand il gèle et ça j'aime bien, surtout que pour l'instant il fait -4°C là où j'habite et qu'en plus il y a une panne de courant ... j'espère que j'arriverai au bout de cet article , il me reste encore trois bougie et une boite d'allumette :) Courage! Au pire si c'est mauvais je brule le livre ^^. Et ça tombe bien car justement l'histoire se passe dans les années 50-60, à l'ère de l'atome (et pas de la bougie), de la fission et du nucléaire, de l'exposition universelle, l'ère de papa ... On est en 1958, Paul travaille pour le Pentagone pour la propagande et la guerre psychologique, il a un don depuis son enfance : son esprit cohabite avec celui de Zarth Arn, un héros militaire qui se trouve dans le futur (genre 100.000 ans dans le futur !) ; ce don lui permet de vivre une relation égale et double avec Zarth et réciproquement. Mais Zelbub, un publicitaire richissime, influant, adepte de l'hypnose et mégalo à l'extrême apprend ce don et voit en Paul l'une des clés afin d'assouvir un de ces desseins, devenir évidemment le maître du monde. Zelbub hypnotise les plus imminents savants et Paul et les fait travailler pour lui ... Quels sera l'impact des actions de Paul sur Zarth ? Paul et Zarth arriveront-il à déjouer les plans ? Zelbub dominera t'il le monde ? J'avais dis un jour qu'il est de plus en plus difficile de trouver une histoire vraiment originale ou dans tous les cas qui sorte des sentiers battus dans la multitudes de sorties bd qui foisonnent à tous va ; pour la petite anecdote que mon libraire m'avait cité un chiffre du style 3000 bandes dessinées par an ... hallucinant ... mais qui a le temps de lire tous cela et ne parlons même pas du budget pour l'achat et surtout le stockage. Soit, mais ce livre-ci vaut vraiment la peine et nous éclabousse de plaisir (limite proche de l'orgasme) tellement il est beau, bien et original ... d'un autre siècle en somme :) Un récit envoûtant et inspiré qui rend hommage aux différents codes des années 50 avec leurs designs innovateurs et futuristes, l'essor du marketing, l'époque où tout semblait possible ; mais aussi avec de belles références (rien que Paul, il nous fait penser à Cordwainer Smith ou le Z du méchant comme un certain ennemi de Spirou ?) et bien sûr la SF. Avec en sus un dessin coloré, magnifique, parfois surréaliste et très stylisé qui colle à l'époque et ses références comme de la super-glue. Alexandre Clerisse sévissait déjà dans l'illustration enfant et sur certaines bd et là il nous à fait un boulot en parfait accord avec l'histoire et nous livre un petit bijou graphique à l'esthétique très fifties. Parlons-en de cette esthétique tiens ! Regardez-moi la maquette du livre, une vrai recherche avec une couverture en relief, et toute colorée (voir photo) et un papier plus qu'agréable au touché avec un léger effet granuleux ^^ . Pour résumer, c'est tendance, c'est supra-original, c'est un bel objet, c'est beau et imagé ... Plongez dans cette expérience, plongez sur cet OVNI, et respirez cet éther afin que les brumes s'emparent de votre imaginaire ... ps: et la bière était bonne :)
Qu’est-ce qui pouvait bien se cacher derrière un titre pareil ? Ma curiosité était clairement suscitée et je ne regrette pas la lecture. Cependant, je trouve qu’il manquait du « jusqu’au boutisme », tant au niveau de la conception graphique que dans la construction de l’histoire. Je m’explique : je n’ai pas été déboussolé dans les va-et-vient entre les différentes périodes historiques, ni même dans la construction historique de l’album. Par-contre, je me suis surpris à dire : « tout ça pour ça ? ». Pas que cela était inintéressant, juste que cela manquait d’audace. Les auteurs auraient du se lâcher un peu plus. Dans l’aspect graphique, aussi, cela manquait de cran. C’est sympa, assez décalé, cela colle bien avec les années 50 un peu « rétro » mais, au final, j’ai trouvé cela assez conventionnel. Par-rapport à ces quelques critères, je me suis mis à penser à Asterios Polyp : un anti-héros souffrant d’un trouble psycho (-patho) logique, des aller-retour dans le temps, une conception graphique qui se veut originale, etc. Sauf que pour Asterios Polyp, l’auteur a exploité à fond ses idées, au risque sans doute de déplaire à un lectorat qui apprécie des récits « plus conventionnels ». Bref, l’album est bon et agréable à lire. Je conseille sa lecture car je pense vraiment qu’il va plaire, malgré son manque d’audace.
Je fondais un petit peu trop d'espoir dans la lecture de cette BD. Le titre, la couverture, le graphisme original et le résumé intriguant avaient tout pour me séduire. J'apprécie beaucoup le style et l'ambiance des États-Unis des années 50. Ils se marient a merveille à des récits de science-fiction, thématique que j'affectionne aussi grandement. D'autant que cette BD veut rendre hommage à la S.F. a l'ancienne, celle des pulps des années 20-30. Et effectivement, l'intrigue de cet album est assez sympa. Elle présente beaucoup d'originalité dans son ton et sa narration. Le graphisme joue aussi beaucoup pour favoriser cette atmosphère bien particulière. Cependant, je ne suis pas autant tombé sous le charme que je l'espérais. Je trouve que le scénario manque d'envergure. Et je n'apprécie pas trop le méchant de cette histoire qui est plus ridicule qu'autre chose. Cette histoire n'a pas réussi à suffisamment m'emporter. Il y a un je-ne-sais-quoi que je trouve un peu lourdaud dans cette intrigue et dans ses personnages. Le charme n'a fonctionné qu'a moitié, à mon coeur défendant. Cela reste une bonne lecture, originale tant graphiquement que sur le plan narratif, mais ce n'est pas le chef-d'oeuvre de Science-fiction un peu déjantée que j'espérais.
C'est toujours difficile pour moi de venir après des avis très positifs sur une oeuvre que j'ai moyennement aimée. Cela fait casseur donc un peu mauvais coucheur. Cependant, ma volonté d'honnêteté prime sur le reste. Pourtant, je n'avais aucun mauvais a priori. Donc, je vais assumer comme je sais si bien le faire. En effet, le récit est très loufoque puisqu'il s'agit de raconter les divagations intersidérales d'un homme un peu dérangé du ciboulot. Soit on marche avec lui dans la combine spatiale, soit on décroche. Le graphisme décalé n'était pas dans mon genre mais j'ai voulu aller jusqu'au bout de la démarche afin de trouver un sens à tout cela. Or et au final, la déception est manifeste. Par ailleurs, ce récit semble totalement inspiré d'une nouvelle écrite en 1947 par Edmond Hamilton nommée "Les rois des étoiles". Les auteurs n'y feront aucune référence dans la préface pour y rendre hommage ce qui est plutôt malhonnête. Par ailleurs, tous les clichés sont présents : un empire intergalactique, un héros intrépide pour sauver l'univers (rien de moins!), une belle princesse (ça ne vous rappelle rien?), des combats spatiaux, etc... L'échange d'esprit avec un homme du futur ne m'aura pas convaincu. Certes, c'est un ovni dans la galaxie bd. Et alors ? Cela suffit pour considérer cette oeuvre culte ? Le découpage entre les différentes époques va plonger le lecteur dans la difficulté qui ira en s'accroissant dans cette histoire tordue. Bref, un régal pour les uns et un gros bof pour les autres. Le lectorat des années 50 sera franchement ravi avec ce rétro-futurisme loufoque. De mon point de vue, je considère que la science-fiction nous a offert bien mieux. Ce n'est là que mon humble avis.
Un véritable Ovni que cette bd intitulée sobrement "Souvenirs de l'Empire de l'Atome", de Thierry Smolderen (à qui l'on doit déjà cette superbe série Ghost money) et A. Clérisse, dont je découvre le dessin. Tout d'abord, un objet éditorial de grande qualité édité étrangement par Dargaud alors que le format le rapprochait plus des albums en provenance de Futuropolis. Découpée en plusieurs chapitres, qui vont dans le désordre de 1926 à l'an 110 000 dans le futur, en passant par l'année charnière 1958, cette histoire peut paraître confuse, voire compliquée mais elle bénéficie d'un scénario en béton qui en fait une lecture très fluide et très agréable. Bref, cette bande dessinée est un véritable régal, voire la révélation de l'année 2013. Véritable hommage aux thèmes de science-fiction developpés dans les années 50 (et inspiré apparemment d'un fait divers réel), cet album réconcilie à la fois le franco-belge (avec l'exposition universelle de Bruxelles de 1958 ) et l'inspiration des bd américaines de science-fiction. On y croise d'ailleurs un André Franquin et une rousse plantureuse et incendiaire issue de Mad Men, un clone de Zorglub, et certainement d'autres références (une Ford T, un Georges Bush Sr) qui mériteraient une seconde lecture. Ouvrage fort riche et à plus d'un titre intéressant, qui, s'il le fallait, est encore réhaussé par le magnifique dessin décalé d'Alexandre Clérisse qui donne à cet album à la fois cet aspect désuet des années 50 et toute sa modernité. Un comble, non ? Bref, s'il ne fallait conseiller qu'un seul livre à lire depuis ce début 2013, ce serait sans nul doute celui-là.
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