La Gröcha
Dans une ville maintenue en quarantaine par les forces de l'ordre, un couple désire rejoindre leur petite fille située à l'extérieur. Il semble qu'une maladie mortelle se répandant inexorablement dans le monde.
Atrabile École européenne supérieure de l'image Ecole supérieure d'arts et design de Saint-Etienne La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Maladies et épidémies
La femme rentre chez elle après le travail. Elle se fait arrêter par la police lui demandant ses papiers sanitaires. Elle passe le contrôle de police, rentre chez elle. Elle pleure dans la chambre de sa petite fille. Le père rentre aussi. Le couple traverse une épreuve : leur petite fille est à l'extérieur de la ville et dont on ne sait si elle est déjà morte ou vivante. Le couple est fragile. Malgré la maladie de la mère, demain ils partiront ensemble et essayeront de passer le barrage de police, barrage qui empêche toute personne malade de sortir de la ville.
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Editeur
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Genre
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Public
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| Date de parution | 25 Août 2012 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Un récit très noir qui semble se passer dans un futur où les humains sont victimes d'une maladie. J'aime le dessin et je trouve que le scénario est moyen. En fait, il y a des bonnes idées, mais jamais je n'ai trouvé l'histoire captivante et j'aurais pu très bien arrêter ma lecture avant la fin sans que cela me dérange. Il faut dire que le couple n'est pas franchement attachant même si je comprends leurs actions. Le genre d'album qui me fait passer le temps, mais dont je ne retiens pas grand chose sauf quelques scènes fortes.
La gröcha est une bd désespérément noire quant à l'avenir de l'humanité. Sa couverture un peu rose bonbon n'est pas le meilleur choix pour refléter un contenu plutôt grave. Nous avons une famille qui a perdu leur petite fille victime d'une épidémie qui touche notre pays. C'est dans ce contexte un peu schizophrène que va évoluer notre couple en déshérence après la perte de cet être cher. Je n'ai pas ressenti l'intensité de la dramaturgie de ce récit sans doute lié au fait qu'on n'arrive pas à s'attacher à ce couple qui se déchire violemment. La fin de cette histoire est sans appel et d'une noirceur qui peut terrifier. Le cadre était sans doute intéressant et à développer un peu plus or on va se concentrer sur l'intimité des personnages. Du coup, on perd de vue la portée universelle du rapport entre l'homme et la nature. Une oeuvre pas totalement aboutie mais qui demeure tout de même intéressante.
Comme souvent quand j'ouvre une BD empruntée à la bibliothèque, je ne sais pas trop ce que je vais y trouver dedans, si ce n'est les dessins. Dès les premières pages l'atmosphère est malsaine. Les personnages vont mal, la situation générale ne semble guère mieux et on ne sent pas qu'au fur et à mesure de l'histoire les choses devraient s'améliorer. Voilà pour le décor. Ce thème a été souvent repris, notamment dans des films pré ou post apocalyptiques. Cette BD m'a particulièrement fait penser à l'ambiance du film "Les fils de l'homme" (film que je vous recommande si vous souhaitez devenir pessimiste et dépressif). Et ce thème est bien traité. Les personnages sont vraiment bien pensés et crédibles, le tout est bien mené. Les dessins sont beaux sans être bouleversants mais le rendu teintes de gris durant tout l'album est assez élégant. La fin laisse un goût de "bon..." et l'ambiance, trop malsaine pour mon coeur tendre, fait que je ne mets que 3/5.
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