Ekhö, monde miroir
Quand Fourmille prend son avion pour New York, elle est loin de s’imaginer que son voyage va prendre un tour étrange. Au milieu du vol, elle est abordée par une étrange créature qui lui demande si elle accepte l’héritage d’une tante disparue depuis 20 ans. Et après qu’un éclair ait touché le 747, c’est à bord d’un dragon qu’elle atterrit à New York. Elle découvre alors un monde complètement décalé, où tout est semblable à la Terre, mais tellement différent. Ici, pas d’électricité, et c’est dans un Manhattan d’heroic fantasy qu’elle se trouve plongée.
Auteurs italiens Christophe Arleston D'un monde à l'autre Lanfeust Mag Urban Fantasy
Quand Fourmille prend son avion pour New York, elle est loin de s’imaginer que son voyage va prendre un tour étrange. Au milieu du vol, elle est abordée par une étrange créature qui lui demande si elle accepte l’héritage d’une tante disparue depuis 20 ans. Et après qu’un éclair ait touché le 747, c’est à bord d’un dragon qu’elle atterrit à New York. Elle découvre alors un monde complètement décalé, où tout est semblable à la Terre, mais tellement différent. Ici, pas d’électricité, et c’est dans un Manhattan d’heroic fantasy qu’elle se trouve plongée. Au coeur de l’intrigue, une race étrange, les Preshauns, qui semble dominer cet univers parallèle : Ekhö.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 13 Mars 2013 |
Statut histoire | Une histoire par tome 12 tomes parus |
Les avis
Alors oui, certes, Arleston fait du Arleston. Du coup, l'originalité n'est pas spécialement au rendez-vous mais c'est agréable à lire. Le coup des mondes parallèles est un classique chez l'auteur, le couple de héros est lui aussi déjà-vu, l’univers qui-ressemble-au-nôtre-mais-avec-plein-de-bestioles-rigolotes me rappelle également vaguement quelque chose. Le dessin est sympathique et bien dans la lignée des autres œuvres humoristico-fantaisistes du scénariste, ce qui n’arrange en rien ce sentiment de déjà-vu. Mais, bon, c’est plutôt agréable, frais et peuplé d'originales petites et grosses bebêtes. Ce dessin est vraiment un des points les plus positifs de la série ! Chaque tome nous présente l’univers mais propose également une intrigue policière. Et si l’univers proposé, tout convenu qu’il soit, est plutôt plaisant à découvrir, les intrigues policières proposées dans les deux premiers tomes étaient à mes yeux à la limite de l'insuffisant. Depuis le tome 3, depuis que l'univers est bien installé en fait, ces intrigues -sans atteindre des sommets de finesse et d'originalité- gagnent en mystère et en rythme. Je peux donc dire après lecture du tome 4 que je suis en train de devenir accro à la série. Si les changements de personnalité de l'héroïne ne me convainquent pas toujours, le comportement des Preshauns intrigue furieusement. C'est là l'aspect le plus original du scénario. Du coup, alors que je n'était pas très chaud au début de la série, j'en viens à attendre aujourd'hui la sortie du prochain tome avec un certain enthousiasme. Du pur divertissement, bien dans la lignée des autres oeuvres d'Arleston. Certainement pas ce qu'il a fait de plus original mais suffisamment bien foutu pour que je vous en conseille la lecture, voire même l'achat si vous êtes fan du scénariste.
Voila t'y pas que je serais presque à me rabibocher avec Mr Arleston! Que je m'explique: Très franchement son humour dans les autres séries du bonhomme ne me faisait que très vaguement sourire, ( Ah , la vanne dans Lanfeust sur les Ferreros Rocher!!, je ne m'en remets pas!). Bon, trêve de persiflages, ici je suis plutôt comblé. Oui il y a de l'humour mais beaucoup moins à deux balles que précédemment. Toujours une héroïne avec des avantages, (en sont-ce vraiment? mais qui vont ravir la population post pubérienne), mais là n'est pas l'essentiel à mon sens. Non ce qui est plutôt réjouissant c'est la création d'un monde "parallèle" assez intéressant, il y a un véritable travail, fouillé, dans la construction ou plutôt l'adaptation de notre monde réel dans un style archaïque des plus heureux. Une fois la surprise et la découverte de ce nouvel univers passé, et bien ma foi, l'on retombe dans une sorte de fantasy plaisante mais pas révolutionnaire. Dois-je penser que les futurs albums vont nous faire découvrir d'autres lieux hautement touristiques?; en effet après New York et Paris, pourquoi pas Londres, Pékin et Gif sur Yvette? D'autant plus que ce duo entre l'héroïne et son chevalier servant malgré lui est politiquement très correct. Sans verser dans le style Tabou, faudrait que ça mouline un peu, sinon on verse dans la série américaine où le moindre clin d’œil vous promet un procès pour harcèlement sexuel. Bon, c'est dynamique, vivant, agréable, pas prise de tête. Le lectorat ciblé est plutôt ado. J'irais voir la suite pour le fun mais pour cela je passerai par ma médiathèque préférée.
A première vue, cette série semble originale et fourmille (comme son héroïne au nom ridicule) d'idées et de trucs rigolos, c'est le fruit de l'imagination débordante d'Arleston dans ce domaine. L'univers proposé est très plaisant et bien conçu, mais on a quand même des figures imposées de ce type d'aventure : un faux couple mal assorti qui s'accommode comme il peut, des petites bestioles rigolotes, des décors étonnants, un univers parallèle fantasmagorique, une petite part de rêve... bref c'est un fantastique merveilleux plus que de la fantasy à mon goût, qui semble se positionner comme une sorte de Olivier Rameau moderniste, mais qui remplit bien sa mission qui est de distraire sans prétention, avec une petite dose de folie. Il ne faut pas chercher plus loin, c'est très sympa à lire, mais j'ai lu les 2 premiers albums, et ça m'a suffi ; j'ai l'impression que ça ne va pas trop évoluer, d'autant plus que l'humour est très discret. On peut beaucoup plus s'attacher au dessin de Barbucci qui d'un trait fin et fouillé, réussit de belles pages aux cases bien remplies, et avec une jolie colorisation. Une agréable fantaisie onirique et survoltée pour un bon moment de bibliothèque.
2.5 J'aime bien lire les séries d'Arleston que je trouve la plupart du temps sympathiques. C'était le cas au début du premier tome que j'ai trouvé accrocheur et qui montrait un monde prometteur que j'ai trouvé plus original et intéressant que plusieurs séries fantasy que j'ai lues. Sauf que la seconde moitié de l'album m'a ennuyé. J'ai l'impression que l'histoire fait du sur place et les personnages m'ont irrité par moment. Heureusement, pas au point que je les hais et que je veux les frapper, mais ils ne sont pas du tout sympathiques. Je vais lire le deuxième tome si ma bibliothèque l'achète pour voir si le scénario s'améliore, mais si je ne lis jamais la suite je ne vais pas être triste.
Encore une série signée Arleston dont on reconnaîtra sa patte caractéristique. Fort heureusement, on quitte les mondes de Troy pour se plonger dans un univers parallèle plutôt original. Notre héroïne possède d'ailleurs de solides arguments. Est-ce que cela suffit ? C'est une blonde un peu écervelée et légère. On jouera sur le comique de la situation avec le tandem qu'elle compose avec son voisin de vol. La destination ne sera pas vraiment celle attendue. Cela détend mais cela n'apporte pas grand-chose. Cela reste assez bien dessiné avec une version de New-York totalement fantaisiste et délurée qu'on appréciera.
Ekho ... ça pourrait être une insulte du coté de Marseille mais non, c'est LA nouvelle bd des frères Taloches j'ai nommé Barbucci le dessinateur talentueux et Arleston l'homme qui a vraiment sucé jusqu'à la moelle le monde de Lanfeust et que l'on désespérait de voir sortir un truc original en dehors de son monde (je suis méchant ce matin^^). Du coup, me direz-vous, qu'est-ce que cela donne ? ... dépaysement où simple plagiat du monde de Lanfeust ? Regardons de plus près ces deux illusionnistes de la bd. En couverture: une pépé aux gros lolos, un dragon, des couleurs bien chaudes et moi je m'emballe tout de suite :), vite j'ouvre le bouquin ! Immersion: La jolie Fourmille doit se rendre à New-York mais un étrange visiteur vient lui dire coucou pendant le vol et voilà tout à coup l'avion 747 qui pique du nez direction cimetière histoire de ramasser pâquerette … et PAF! l'avion se retrouve transformé en Dragon du genre Ryanair médiéval !?! On se rend vite compte que notre héroïne se retrouve dans un autre monde car elle vient de rentrer dans la Twilight Zone .... Un monde "miroir”, le monde d'Ekho exactement. Monde ou l'électricité n'existe pas mais ou la magie est bien présente, un monde dominé par les Preshauns (genre d'écureuil anglais addict au thé), un monde où certains humains vont quand ils meurent dans le nôtre ... un purgatoire ? En plus Fourmille a emporté avec elle son voisin de voyage, Yuri, physicien faux-jeune, bien cartésien et charpenté comme il faut et qui aimerai bien se réveiller et sortir de ce cauchemar. Et comme dans tout monde parallèle, telle une goutte d'eau tombant dans un lac bien calme, on fait toujours des vagues ... et justement la soit-disant-tante-morte au doux nom d’Odelalie n’est pas vraiment morte … ? Car quand Fourmille s’énerve, son esprit laisse place à celui de sa tante et ce n’est pas un cadeau non plus celle-là. Voilà notre Fourmille habitée par sa tante (rien de sexuel je vous rassure) en train d’investiguer et comprendre ce monde et peut-être même regarder ce que cachent les Preshauns sous leur air sympathique. Et si au passage elle en profite pour réclamer à coup de poitrine grasse et saillante l'héritage de sa vieille tante disparue il y a belle lurette, faut pas se gêner :) Barbucci, pour ceux et celles qui ne connaissent pas c'est le dessinateur de Chops, Skydoll voire même la série Witch dont il a participé à la création. En gros il dessine genre les yeux fermés et a vraiment un univers bien à lui, mélange entre le monde de Disney, de l'animé et du Manga. Arleston, même s'il a un nom à consonance Allemande n'est pas un pilote de F1 mais un scénariste bien connu, talentueux. Et le boulot ici ne se démarque pas uniquement par le style du dessin mais par un scénario bien alambiqué qui donnerait des sueurs froides à la première sangsue venue. Les auteurs nous emmènent sur le ton de l'aventure dans un bel univers onirique, c'est super beau, vivant, vivifiant et avec une excellente histoire accompagnée d'un vrai travail sur les personnages. Seul bémol, une lecture bien trop rapide qui laissera pantois certains lecteurs abandonnés car, oui, c'est beau et on est si vite plongé dans cet univers si attrayant aux couleurs chatoyantes que l'on est vite immergé et qu'on est accro pour la suite ; ce qui est bon signe je vous le dis :) Un titre donc plus que prometteur et divertissant ; c'est du bon, du très très bon !!! A suivre <3 et avec le plus grand intérêt svp :)
Comme l'ont déjà fait remarquer plusieurs posteurs, "Ekhö, monde miroir" souffle un peu le chaud et le froid. Il alterne en effet le bon et le moins bon. Du coup, c'est dans la suite de cette série que l'on pourra juger du rendu général. Car si l'univers que nous campe le duo Arleston / Barbucci est riche et foisonne de détails, l'histoire est quant à elle un peu mouchetée et s'éparpille dans plusieurs directions. Entre ces créatures étranges au pouvoir de métamorphose, notre jeune héroïne malgré elle qui peut se retrouvée possédée par l'esprit de sa défunte aïeule, ce "miroir" de New York façon fantastique, et ce pauvre bougre qui suit comme il peut notre pétulante Fourmille, on se demande un peu où veulent en venir nos auteurs... Malgré ces quelques remarques, ça reste une lecture agréable, au graphisme chiadé et aux couleurs très bien maîtrisées. Alessandro Barbucci fait son boulot avec talent pour nous plonger dans ce New York débridé. Bon, y'a juste sa fâcheuse tendance à dessiner les femmes comme des groupies échaudées dans un clip de rap qui n'est pas trop ma tasse de thé (Et oui, je ne suis pas un Preschaun). Alors, laissons voir venir la suite, tout en profitant de cet agréable premier tome, malgré ces quelques imperfections. *** Après lecture du second tome *** Bon, et bien nous voilà un peu fixé sur ce qui nous attends... On prends une ville, et on applique le principe du premier tome, à savoir le passer à la moulinette Ekhö et trouver une trame scénaristique pour y coller nos protagonistes... Ok, c'est réducteur, mais j'ai un peu peur que cela se cantonne finalement à ça. Heureusement, l'univers déployé est riche en détails, en couleurs et pleine de clins d'oeils et de petites surprises au détour de certaines cases. Cela rends la série vivante et dynamique. C'est juste que l'intrigue développée dans chaque tome pour habiller le fil conducteur de l'histoire qui cours sur les différents tome, manque un peu d'épaisseur et que la résolution des enquêtes est assez vite bâclée. Ca se laisse pourtant très bien lire, mais c'est un peu léger à mon goût.
Ai-je l'overdose Arleston ? Je le crois ! Plus je le lis au gré de ses productions pléthoriques, plus je me dis que le brave garçon ressemble à un serpent qui se mord la queue, et qui tourne sempiternellement en rond ! J'ai pris mon pied avec Lanfeust de Troy, les Forêts d'Opale, un peu moins avec tout ce qui a suivi, mais là, ça tombe de plus en plus bas ! Deux trois bonnes idées (dont le changement de personnalité de l'héroïne), et le magnifique dessin de Alessandro Barbucci parfaitement cadré dans l'esprit de la série (je n'ose pas parler ici d'œuvre), cela suffit-il pour sauver la mise ? Pour moi, ... non ! Le scénariste lasse tout simplement ! Du scénario original, il est bien trop vite passé au scénario commercial ... dommage ! (... et pour ne rien arranger, le scénario n'est pas seulement que commercial, mais également voleur d'idées ; avec la transformation monstrueuse d'un protagoniste piquée en direct du Sang du Dragon ... c'est moche !)
En un mot : sympa mais sans plus, voilà mon ressenti de la lecture de ce premier tome de « Ekhö, monde miroir ». Quelles sont les qualités que j’ai pu entrevoir dans ce tome d’introduction ? J’ai apprécié le graphisme d’Alessandro Barbucci ou plutôt la mise en couleurs où les tons ocres y sont dominants. Cette dernière m’est apparue très agréable à l’œil. Quant au coup de patte de cet auteur, j’y ai aimé son soin apporté aux décors, la richesse du bestiaire qui peuple ce monde parallèle et la mise en page dynamique et fluide, un peu moins la représentation de ses personnages féminins qui semblent issus d’un magazine de mode (c’est à dire : gros culs bien fermes, taille fine et seins siliconés). Les personnages me sont apparus assez attachants mais c’est surtout le foisonnement de détails, de vies qui grouillent dans les cases qui m’ont enthousiasmé dans cette nouvelle série. Quelles sont les déceptions ? Premièrement, un scénario un peu trop léger à mon goût où nous devinons -déjà- que l’héroïne arrivera tôt ou tard à revenir dans notre monde et où elle tombera amoureuse de celui qui l’accompagne… Enfin, bref, je suis prêt à parier que ça va se passer comme ça. La seule question : c’est en combien de tomes que cette trame va durer ? Là, ça dépendra sûrement des chiffres de vente : plus cette série aura du succès, plus les intéressés seront tentés de rallonger les péripéties de notre héroïne et vice-versa… Deuxièmement, des séquences parfaitement inutiles peuplent cette bande dessinée où des lecteurs masculins se délecteront de séquences érotiques mettant en scène deux danseuses. En conclusion, en dépit des observations négatives que j’ai relevées dans « Ekhö, monde miroir », j’ai pris du plaisir à feuilleter ce premier tome grâce notamment à sa belle mise en couleurs et à la richesse du bestiaire fantastique proposé par Christophe Arleston et Alessandro Barbucci. Mais de là à vous conseiller l’achat de cette bande dessinée, c’est un pas que je ne franchirai pas même si je suis curieux de connaître la suite des aventures de cette jeune demoiselle dans ce monde parallèle.
Note 2,5/5. Mmm, je sais pas trop… il y a des choses que j’adore, comme l’univers d’urban fantasy proposé ; il y a des choses que j’apprécie bien, tel que le graphisme en général ; des choses que je n’aime pas du tout, notamment les filles un peu trop aguicheuses qui jouent sur le registre homo pour attirer le mâle ; et enfin des choses qui me laissent un peu indifférente, avec un scénario trop léger qui malgré le foisonnement d’évènements finalement avance trop vite, où l’on n’a pas le temps de se poser dans une scène que l’on passe déjà à une autre. Avec ça les personnages ne sont pas spécialement attachants et l’humour pas assez présent, malgré tous les efforts d’Arleston pour en caser autant que possible. Malgré tout, bien que j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, j’aimerais bien connaître la suite. Si je mets l’option d’achat c’est plus pour que le prochain tome apparaisse dans la section « mes nouveautés » du site plus que dans l'optique d'un achat effectif, dans tous les cas pas avant d’avoir lu la suite et que celle-ci soit plus convaincante. En trois mots et pour finir, sympa sans plus, c’est déjà bien non ?
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site