La Lionne
Après L'Île au poulailler, diptyque sélectionné à Angoulême et plébiscité par la critique, Laureline Mattiusi nous offre son regard sur la Rome antique, des ruelles sordides de Subure au luxueuses pentes de l’Aventin.
Au temps de Rome et de l'Empire Romain La BD au féminin
Rome, 1er siècle avant JC. Tandis que la peste guette la Ville Éternelle, les notables s'enivrent d'orgies où ils consomment tout ce qui leur passe à portée de main. Léa, dite La Lionne, est une courtisane. Pour Egnatius, son propriétaire, elle est une source de prospérité : après un coup d'œil ou un coup de rein, les hommes deviennent prêts à tout pour la posséder. Catulle le poète, Rufus le Grec, Samuel le Juif, tous sont tombés dans ses rets, et souffrent du fait que la belle soit déjà louée pour un an à l'obèse consul Publius Afranius. Quand celui-ci tombe raide mort, les amants de la Lionne aimeraient pouvoir se réjouir de la voir libérée de son engagement ! Ils déchantent vite en la voyant traverser la ville, emprisonnée, accusée du meurtre du consul...
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Date de parution | 25 Janvier 2012 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Comme le posteur précédent, je n'ai pas du tout aimé cette BD. Les personnages sont tous libidineux, névrosés ou (et) violents s'agitant dans un univers en pleine décadence assez caricatural. Ils évoluent de façon complètement chaotique dans une Rome antique complètement dépourvue d'humanité où le stupre semble être la seule motivation des hommes. Le scénario part dans tous les sens et je n'ai absolument pas compris où l'auteure voulait emmener le lecteur. Les deux tomes sont très vite lus et n'ont jamais réussi à m’intéresser à l'histoire. Les dessins ne m'ont pas davantage emballé. Les décors sont minimalistes, les personnages sont raides, moches et continuellement grimaçants et l'action manque singulièrement de fluidité. A éviter donc.
Le synopsis de cette nouvelle trilogie antique : alors que la peste sévit à Rome au 1er siècle avant JC, une courtisane est accusée du meurtre du consul. Nous sommes entraînés dans les bas fond de Rome où la luxure règne en maître dans une atmosphère fébrile entre baiser, boire et mourir. C'est beaucoup trop cru pour moi car la grâce n'existe pas. Les dessins minimalistes ne contribuent pas à nous montrer de la beauté et de la sensualité. C'est un style graphique que je n'avais déjà pas apprécié dans L'Ile au poulailler de la même dessinatrice. L'album se dévore vite grâce à une narration et une mise en image efficace. Cela peut plaire aux amateurs du genre. En ce qui me concerne, ce n'est pas mon genre bien que j'aime parfois sortir des sentiers battus. Cependant, cette oeuvre est d'une réelle vulgarité sans nom.
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