Le Client
Le Client, Augustin Mirales, infiltre le milieu de la prostitution pour retrouver la femme dont il est tombé amoureux, une fille de charme équatorienne, nommée Maria-Auxiliadora Alaya.
Auteurs espagnols Maisons closes et prostitution
Le Client, Augustin Mirales, infiltre le milieu de la prostitution pour retrouver la femme dont il est tombé amoureux, une fille de charme équatorienne, nommée Maria-Auxiliadora Alaya. Après une tentative de fuite du « Paraíso » où elle travaillait, celle-ci a été transférée dans un autre night-club. Augustin, client tenace et très épris, va jusqu'à kidnapper la fille du propriétaire du club de prostituées pour obliger ce dernier à retrouver celle qu'il appelle « son ange déchu ». Augustin aura-t-il assez de sang-froid pour affronter le milieu hostile et crépusculaire de la prostitution ? Retrouvera-t-il sa bien-aimée ?
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Date de parution | 01 Mars 2013 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Mouais. Parmi mes lectures récentes, c’est le deuxième polar qui me laisse la même impression de manque. L’histoire se laisse lire, sans problème, mais ce n’est pas emballant. D’abord parce que, si le dessin est correct, je n’ai pas aimé la colorisation, à l’informatique visiblement, sans nuance, jouant sur des tons « brillants ». Pas mon truc. Ensuite parce que l’intrigue est bien trop linéaire, sans surprise ni rebondissement permettant de la densifier, de lui donner de la profondeur. Ce manque de profondeur se vérifie aussi pour ce qui est de la personnalité des protagonistes, peu creusée. Et aussi parfois peu crédible, comme ce patron mafieux de clubs et d’eros centers, qui se révèle étonnamment gentil avec celui qui l’emmerde et qui a quand même enlevé sa fille ! (je passe sur le fait qu’on voit longuement un gros plan sur sa Mercedes, alors qu’on parle d’une BMW). Intrigue linéaire donc, mais qui en plus ne nous mène pas loin, car on ne peut pas dire que ce soit passionnant… Le manque d’intérêt et de crédibilité de l’intrigue font que le happy end sonne creux, et ne relève pas un plat quelque peu insipide. Bref, un visuel qui m’attire modérément, et une histoire qui ne le fait pas beaucoup plus, c’est un album à mes yeux dispensable.
C’est l’histoire d’un brave gus qui tombe amoureux d’une jeune prostituée sud américaine. Seul contre tous, le type veut arracher sa belle à la mafia. Rien de bien fou fou dans le scénario bien évidemment. C’est du déjà vu surtout que la fin de l’album est prévisible. Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ! Cela reste un bon thriller sordide plaisant même si je conviens qu’il y a une certaine antinomie entre le côté infâme et distrayant. Au-delà de cette histoire pas très originale, le dessin est plutôt pas mal. Le trait est sombre. L’ambiance sordide voulue, celle des romans noirs, est réussie et celle-ci est particulièrement angoissante. En parallèle l’arrangement narratif en flash-back et en voix off est séduisant. Cela permet une certaine fluidité dans la lecture de ce recit. Beaucoup de sensibilité dans l’approche du milieu glauque de la prostitution de la part des auteurs. Nous pouvions nous attendre à des scènes plus ou moins torrides. Ce n’est pas le cas et c’est tant mieux, cela aurait déprécié tout l’intérêt de cet album.
Ce qui me frappe tout de suite en lisant les premières pages, c'est ce dessin assez plaisant, d'aspect sexy qui cadre bien avec le sujet ; il n'est pas génial, mais il suffit à capter l'attention. Le sujet quant à lui, n'est pas très nouveau, mais le plus fort dans cette Bd, c'est de parvenir malgré ce fond de décor prostitutionnel et cette ambiance tout juste sulfureuse, à ne pas sombrer dans le sordide, le graveleux et la vulgarité. Le dessinateur ne montre jamais un sein, une paire de fesses ou du nu, seulement les silhouettes sexy des prostituées (dans des tenues adaptées) qui indiquent sans cesse au lecteur dans quel univers il a mis les pieds. Débarrassée du racolage graphique potentiel qui aurait pu la desservir, la Bd ne décolle cependant pas assez, la narration est plutôt molle, et les caractères sont très atténués ; je trouve le proxénète vraiment léger, capable de parler calmement au héros qui veut lui soustraire une "gagneuse" qui lui rapporte du fric. Dans la réalité, ce genre de type serait beaucoup plus hargneux, méchant et très menaçant... bref ça ne cadre pas du tout avec cet univers. Mis à part ça, je n'ai pas trouvé l'ensemble très passionnant, en dépit de bons dialogues ironiques et tranchants, et en plus, il y a de petites erreurs évitables : à un moment, on parle de coupé BMW, et sur l'image suivante, les gars roulent dans une Mercédès. De plus, les personnages n'ont rien d'attirant. Un récit pas franchement médiocre, mais qui manque d'un réalisme plus appuyé et de mordant, où les personnages auraient gagné à être mieux cernés.
Je suis déçu par ce one-shot. J'ai connu Zidrou mieux inspiré. Déjà l'idée qu'un type tombe amoureux d'une prostituée et veut la sortir de ce milieu ne m'intéresse pas, mais je pensais qu'au moins le scénario serait sympathique. Malheureusement, je me suis ennuyé du début jusqu'à la fin. Aucun personnage ne m'a semblé attachant, la narration m'a vite exaspéré et tout au long de l'album j'ai eu l'impression qu'en fait rien n'était trop grave alors que ce n'était surement pas ce que Zidrou voulait que je ressente ! D'ailleurs, j'ai justement vu Pinot simple flic hier et j'ai trouvé le scénario mieux fait. Quant au dessin, c'est sans aucun doute l'une des raisons pour lesquelles je ne suis pas rentré dans l'histoire. C'est le genre de style qui ne me donne pas du tout envie de lire et je trouve même que la couverture est moche.
Le client est une œuvre assez sympa sur un scénario peu original : voilà pour résumer en deux mots. Pour argumenter, je dirai que le récit d’un homme qui s’éprend d’une prostituée et qui tente de l’arracher à son milieu n’est pas quelque chose de réellement novateur. Ce qui rend les choses un peu plus intéressantes, c’est qu’il doit en passer par l’enlèvement de la fille du proxénète afin d’arriver à ses fins. Comme notre homme n’est pas du genre voyou mais plutôt professeur d’art, cela corse les choses. Au final, on ne va pas s’ennuyer avec cette lecture c’est pourquoi l’œuvre demeure assez sympathique. La conclusion change également de celle qu’on a l’habitude de voir dans ce genre de polar qui explore les bas-fonds de l’Espagne.
Pas mal… Cette classification correspond pleinement à mon sentiment à la fin de ma lecture. L’histoire se laisse lire mais ne surprend jamais. Le dessin est soigné mais ne m’a jamais subjugué. Les différents personnages ne sont pas dépourvus de charisme mais ne sortent pas spécialement des archétypes du genre. Une fois de plus, je me rends compte que Zidrou est devenu un redoutable scénariste. Il parvient à capter mon attention alors que l’histoire qu’il se propose ici de nous raconter est des plus anodines (le client tombé amoureux de sa « régulière » et qui va tout faire pour l’arracher à ses proxénètes). Mon grand regret est que toute l’histoire sent l’eau de rose. Le méchant est finalement très compréhensif, le héros parvient à ses fins malgré un plan des plus foireux, et la prostituée semble sortir du milieu sans aucune séquelle (j’ai du mal à croire qu’une fille que l’on force à se prostituer ne soit pas droguée, avec des problèmes de dépendance à la clé). Trop classique et trop propre sur soi pour totalement me convaincre mais tout de même agréable à lire… Pas mal, quoi… Par contre, et comme le dit Pol, je ne peux que féliciter les auteurs pour ne pas être tombés dans le piège du "racolage" facile que ce genre de thème peut provoquer.
Ce sujet relativement classique dans la BD prend souvent des allures touchantes, en fait il est rare qu’il en soit autrement dans n’importe quel média artistique au sujet de la prostitution même si parfois cela prend la forme de violence. Le scénario nous raconte une tentative amateur d’un homme pour retrouver une femme au milieu d’un réseau de prostitution. Aller enlever la fille d’un baron pourrait relever du suicide, mais notre amateur a visiblement choisi un baron plutôt cool. A de multiples reprises un vrai brigand aurait éclaté la tête de notre amateur, mais notre chef de réseau la joue finalement petit bras jusqu’à la fin, heureusement pour notre amoureux ! Le récit se déroule majoritairement dans des ambiances tamisées violettes symbolisant la prostitution de petit porte-monnaie. Mais hélas je n’ai été touché par aucun personnage. Si en fait par la femme qui n’a rien à faire dans l’histoire et se jette dans les bras de la femme libérée non sans avoir participé au plan. Hormis elle tous les autres personnages m’ont paru fades et superficiels. Graphiquement je n’aime pas ce style, le trait me semble trop épais, la colorisation ne me touche pas et au contraire me rebute, enfin les décors me semblent d’une pauvreté que des fesses montrées ne viendront pas combler. il y a certainement du travail mais je n'accroche absolument pas, la planche représentée ici est certainement la plus "belle" de l'album, niveau construction. (en fait c'est cette planche qui m'a fait lire l'album) Au final cette BD me semble simplement moyenne, je n’aurais aucun mal à l’oublier aussi vite que je ne l’ai lue
Ce one shot est très réussi, autant pour son scénario que pour son dessin. Si a priori l'histoire peut sembler classique, la qualité de la réalisation rattrape hautement ce petit handicap de départ. En effet Zidrou a soigné son découpage, sa narration, ses dialogues, ses personnages, l'ambiance du récit... bref tous les composants nécessaires. Et comme le dessinateur s'est mis au diapason le résultat est là. Le grand format de l'album fait la part belle à de larges cases très lisibles et très réussies. Ça marche d'abord parce que le héros est en fait un anti héros. D'emblée on s'attache à ce monsieur-tout-le-monde qui n'a rien à faire dans ce milieu de la nuit et de la prostitution. Il ne s'y prend pas mal pour un amateur d'ailleurs. Dès les premières péripéties on prend un malin plaisir à le voir tenir tête au méchant mafieux. Quand on comprend ce qui le motive, qu'il n'attend ni argent ni bénéfice, mais qu'il est juste guidé par l'amour on y croit volontiers à cette histoire. Malgré le contexte dans lequel cette histoire se déroule, cet album n'est ni vulgaire, ni voyeur. Il y avait un piège dans lequel il ne fallait pas tomber et les auteurs l'ont superbement évité. Le récit avance tranquillement, mais sûrement. Tel un bon polar, l'évolution de l'intrigue est plutôt prenante. La fin n'en fait pas trop et sans forcément surprendre elle apporte une conclusion plus que satisfaisante. Que demander de plus ?
Zidrou est en passe de devenir un de mes scénaristes préférés surtout depuis qu’il s’est mis à concevoir des bandes dessinées hors humoristiques. Avec « Le Client », l’auteur nous présente un récit sur un gus qui est tombé amoureux d’une prostituée. Et bien entendu, à un moment donné, il va essayer de la faire sortir de ce milieu… C’est une trame très classique donc que nous présente Zidrou et je ne vous cache pas que son dénouement ne surprendra personne. Et pourtant, qu’est ce que j’ai aimé cette histoire ! Parce que « Le Client » est un récit à la fois dur et tendre. Il y a, dans ce scénario, tellement d’amour et de passion entre ces deux êtres que j’en suis resté béa à la fin de ma lecture. Et puis, il n’y a –à mon avis- rien de fantasmagorique dans ce scénario, jugez-en plutôt : ça se passe en Espagne et là-bas, il y a des maisons closes souvent proches de la frontière franco-espagnole d’ailleurs, allez savoir pourquoi... Et puis, il y a vraiment des clients qui tombent amoureux des prostituées, il suffit de regarder un de ces reportages télévisés qui laissent (enfin) la parole à ces intéressés, on se rendra compte que ce genre de relations peut se produire. A la rigueur, on peut rester dubitatif sur la réaction du caïd mais pourquoi pas… On peut rester aussi sceptique sur la réaction de la famille d’Augustin (le personnage principal) mais –là encore- pourquoi pas… Le trait gras de Man s’accorde bien avec le scénario de Zidrou, la mise en couleurs aux tons pesants et glaciaux renforce l’ambiance « polaristique » de ce récit. A défaut d’un scénario original, « Le Client » m’est apparu comme un bon polar sur le milieu de la prostitution. Sous ses airs malsains et durs, cette histoire s’avère en fin de compte très tendre et réaliste. Une bonne bande dessinée à découvrir !
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