Le Client

Note: 2.78/5
(2.78/5 pour 9 avis)

Le Client, Augustin Mirales, infiltre le milieu de la prostitution pour retrouver la femme dont il est tombé amoureux, une fille de charme équatorienne, nommée Maria-Auxiliadora Alaya.


Auteurs espagnols Maisons closes et prostitution

Le Client, Augustin Mirales, infiltre le milieu de la prostitution pour retrouver la femme dont il est tombé amoureux, une fille de charme équatorienne, nommée Maria-Auxiliadora Alaya. Après une tentative de fuite du « Paraíso » où elle travaillait, celle-ci a été transférée dans un autre night-club. Augustin, client tenace et très épris, va jusqu'à kidnapper la fille du propriétaire du club de prostituées pour obliger ce dernier à retrouver celle qu'il appelle « son ange déchu ». Augustin aura-t-il assez de sang-froid pour affronter le milieu hostile et crépusculaire de la prostitution ? Retrouvera-t-il sa bien-aimée ?

Scénario
Dessin
Man
Couleurs
Man
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Mars 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Client © Dargaud 2013
Les notes
Note: 2.78/5
(2.78/5 pour 9 avis)
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04/03/2013 | iannick
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L'avatar du posteur Noirdésir

Mouais. Parmi mes lectures récentes, c’est le deuxième polar qui me laisse la même impression de manque. L’histoire se laisse lire, sans problème, mais ce n’est pas emballant. D’abord parce que, si le dessin est correct, je n’ai pas aimé la colorisation, à l’informatique visiblement, sans nuance, jouant sur des tons « brillants ». Pas mon truc. Ensuite parce que l’intrigue est bien trop linéaire, sans surprise ni rebondissement permettant de la densifier, de lui donner de la profondeur. Ce manque de profondeur se vérifie aussi pour ce qui est de la personnalité des protagonistes, peu creusée. Et aussi parfois peu crédible, comme ce patron mafieux de clubs et d’eros centers, qui se révèle étonnamment gentil avec celui qui l’emmerde et qui a quand même enlevé sa fille ! (je passe sur le fait qu’on voit longuement un gros plan sur sa Mercedes, alors qu’on parle d’une BMW). Intrigue linéaire donc, mais qui en plus ne nous mène pas loin, car on ne peut pas dire que ce soit passionnant… Le manque d’intérêt et de crédibilité de l’intrigue font que le happy end sonne creux, et ne relève pas un plat quelque peu insipide. Bref, un visuel qui m’attire modérément, et une histoire qui ne le fait pas beaucoup plus, c’est un album à mes yeux dispensable.

06/11/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Ce qui me frappe tout de suite en lisant les premières pages, c'est ce dessin assez plaisant, d'aspect sexy qui cadre bien avec le sujet ; il n'est pas génial, mais il suffit à capter l'attention. Le sujet quant à lui, n'est pas très nouveau, mais le plus fort dans cette Bd, c'est de parvenir malgré ce fond de décor prostitutionnel et cette ambiance tout juste sulfureuse, à ne pas sombrer dans le sordide, le graveleux et la vulgarité. Le dessinateur ne montre jamais un sein, une paire de fesses ou du nu, seulement les silhouettes sexy des prostituées (dans des tenues adaptées) qui indiquent sans cesse au lecteur dans quel univers il a mis les pieds. Débarrassée du racolage graphique potentiel qui aurait pu la desservir, la Bd ne décolle cependant pas assez, la narration est plutôt molle, et les caractères sont très atténués ; je trouve le proxénète vraiment léger, capable de parler calmement au héros qui veut lui soustraire une "gagneuse" qui lui rapporte du fric. Dans la réalité, ce genre de type serait beaucoup plus hargneux, méchant et très menaçant... bref ça ne cadre pas du tout avec cet univers. Mis à part ça, je n'ai pas trouvé l'ensemble très passionnant, en dépit de bons dialogues ironiques et tranchants, et en plus, il y a de petites erreurs évitables : à un moment, on parle de coupé BMW, et sur l'image suivante, les gars roulent dans une Mercédès. De plus, les personnages n'ont rien d'attirant. Un récit pas franchement médiocre, mais qui manque d'un réalisme plus appuyé et de mordant, où les personnages auraient gagné à être mieux cernés.

28/04/2015 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Je suis déçu par ce one-shot. J'ai connu Zidrou mieux inspiré. Déjà l'idée qu'un type tombe amoureux d'une prostituée et veut la sortir de ce milieu ne m'intéresse pas, mais je pensais qu'au moins le scénario serait sympathique. Malheureusement, je me suis ennuyé du début jusqu'à la fin. Aucun personnage ne m'a semblé attachant, la narration m'a vite exaspéré et tout au long de l'album j'ai eu l'impression qu'en fait rien n'était trop grave alors que ce n'était surement pas ce que Zidrou voulait que je ressente ! D'ailleurs, j'ai justement vu Pinot simple flic hier et j'ai trouvé le scénario mieux fait. Quant au dessin, c'est sans aucun doute l'une des raisons pour lesquelles je ne suis pas rentré dans l'histoire. C'est le genre de style qui ne me donne pas du tout envie de lire et je trouve même que la couverture est moche.

15/12/2013 (modifier)
L'avatar du posteur roedlingen

Ce sujet relativement classique dans la BD prend souvent des allures touchantes, en fait il est rare qu’il en soit autrement dans n’importe quel média artistique au sujet de la prostitution même si parfois cela prend la forme de violence. Le scénario nous raconte une tentative amateur d’un homme pour retrouver une femme au milieu d’un réseau de prostitution. Aller enlever la fille d’un baron pourrait relever du suicide, mais notre amateur a visiblement choisi un baron plutôt cool. A de multiples reprises un vrai brigand aurait éclaté la tête de notre amateur, mais notre chef de réseau la joue finalement petit bras jusqu’à la fin, heureusement pour notre amoureux ! Le récit se déroule majoritairement dans des ambiances tamisées violettes symbolisant la prostitution de petit porte-monnaie. Mais hélas je n’ai été touché par aucun personnage. Si en fait par la femme qui n’a rien à faire dans l’histoire et se jette dans les bras de la femme libérée non sans avoir participé au plan. Hormis elle tous les autres personnages m’ont paru fades et superficiels. Graphiquement je n’aime pas ce style, le trait me semble trop épais, la colorisation ne me touche pas et au contraire me rebute, enfin les décors me semblent d’une pauvreté que des fesses montrées ne viendront pas combler. il y a certainement du travail mais je n'accroche absolument pas, la planche représentée ici est certainement la plus "belle" de l'album, niveau construction. (en fait c'est cette planche qui m'a fait lire l'album) Au final cette BD me semble simplement moyenne, je n’aurais aucun mal à l’oublier aussi vite que je ne l’ai lue

06/03/2013 (modifier)