L'Ombre blanche
Un royaume tourmenté. Un implacable jeu de pouvoir !
Couleur de peau : bleu
Depuis quelques années, le roi Benedek se meurt. Il ne sort plus de sa chambre et a laissé son royaume à la charge de son bras droit, le baron Akos qui jusqu’à maintenant a su faire taire toutes les rivalités entre les prétendants au trône. Pourtant, à l’annonce du kidnapping du jeune prince Mozes par une bête sanguinaire et légendaire, il ne faut pas attendre bien longtemps pour que les vieilles rancoeurs resurgissent. Et ce n’est pas la traque organisée par le baron pour retrouver en vain le prince qui changera les choses. Bien au contraire. Les participants voyant dans cette chasse à la bête, un moyen à peine déguisé d’accélérer la chute du royaume. Mais cela est sans compter sur une âme lumineuse qui agit dans l’ombre. Et qui veille au destin de la lignée royale.
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Date de parution | 27 Février 2013 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Sept familles en lutte de pouvoir pour monter sur un même trône à la mort prochaine - et très espérée - du Roi. Une partie de chasse est organisée par le Roi pour retrouver le dauphin (fils du Roi) désigné comme successeur au trône, et disparu, kidnappé par une "bête géante". Une intrigue assez tarabiscotée de complots entre familles que je ne dévoilerai pas mais qui, si bien ficelée, ne m'a pas passionné pour autant. Graphisme assez moche, c'est pire que le pire de Blain même si on s'y approche néanmoins dans une vaine essayée d'être réaliste. Résultat vraiment pas terrible ! Récit 3,4/5 Dessin 1,5/5
Depuis le temps que je voulais lire cette Bd, j'ai enfin réussi à la choper, parait qu'elle est très demandée dans une des bibli où je me rends. La superbe couverture du tome 1 semblait augurer une Bd de folie dans un ton étrange et mystérieux. J'ai dû déchanter un peu au niveau du scénario, mais surtout beaucoup plus au niveau du dessin. J'avoue que j'ai eu énormément de mal avec ce dessin, je le trouve horrible, inesthétique, mal fini, fébrile, il n'y a aucun soin sur les décors qui ne marquent pas, alors que dans ce genre de bande, les décors sont essentiels pour typer une ambiance ou un style, ils ont souvent un rôle à jouer ou un impact pour installer un univers. Là, c'est pauvre et réduit à peau de chagrin. Les personnages sont quant à eux, assez laids, les gros plans carrément hideux. Il aurait clairement fallu à une Bd de ce type un dessin bien plus costaud ; qu'est-ce que ça aurait été avec un trait du style de Gwendal Lemercier ou Jacques Lamontagne ! En tout cas, c'est comme ça que je vois ce genre d'univers, c'est un dessin de cette force que j'aurais aimé voir ici... Sinon, l'intrigue n'est ni pire ni meilleure que dans une autre bande du même acabit, elle est assez classique, c'est une lutte de pouvoir, une course au trône comme il y en a beaucoup dans l'Histoire, sauf que là, on est dans un royaume fictif et une société médiévale vraisemblablement d'Europe centrale. La part de fantastique est quasiment absente, si ce n'est au début avec la Bête qui enlève le prince, mais le lecteur va s'apercevoir qu'il s'agit d'un leurre. Les personnages sont nombreux, il faut s'acclimater pour les identifier, et c'est assez intéressant de voir comment certains d'entre eux abattent leurs cartes, de voir différents degrés de fourberie et les ambitions acharnées, l'atmosphère délétère qui règne parmi tous ces prétendants étant plutôt bien trouvée, de même que le final du tome 2 peut faire redémarrer l'histoire. Au final, un récit correct mais gâché par un dessin épouvantable que je n'arrive pas à apprécier...
Voilà un duo d'Antoine efficace et surprenant ! Ozanam, que j'avais apprécié dans un tout autre registre chez Ankama dans la non moins surprenante série Doggybags, puis adoré dans King David avec Guillaume Singelin chez KSTR ; Carrion aux dessin, que je découvre avec cet album... C'est donc sur une trame faussement fantastique que nous nous retrouvons catapulté en pleine période médiévale dans un royaume dont le roi se meurt, mais où comme bien souvent, les prétendants à sa succession sont légions, et bien décidés à s'octroyer par tous les moyens possibles, surtout les pires, ce trône qu'ils convoitent. En effet, si le début du récit mené par Ozanam nous laisse croire un temps à une chasse à la bête monstrueuse, on comprends vite de quoi il retourne. Et sans rien dévoiler de l'intrigue, cette habile mise en scène donne encore plus de saveur au récit. S'il faut un certain temps pour se familiariser avec les nombreux prétendants, cela n'en rajoute pas moins aux fausses pistes et écheveaux qui composent cette intrigue. Carrion, quant à lui impose un style nerveux au trait fin, épuré et hachuré pour les ombrages qui, s'il surprend un peu au début, est très efficace et juste. Sa mise en couleur est aussi bien gérée et colle parfaitement à l'ambiance du récit. Du bon boulot ! Un premier tome qui pose donc les bases d'un récit ancré dans une intrigue accrocheuse, qui donne envie d'en savoir plus. Espérons que la suite soit du même ressort et qu'on accouche pas d'une souris... (3.5/5 en attendant de voir comment tout cela évolue) *** Lecture du 2nd tome *** Et bien, voilà un essai très bien transformé ! Je passe ma note à 4/5 après le lecture de ce second tome, qui, s'il clôt l'intrigue principale, ne semble pas non plus fermer la porte à une suite qui nous permettrait d'approfondir cet univers si riche que nous a concocté Antoine Ozanam... Déjà, Carrion nous gratifie pour ce second tome d'une couverture sublime ! Une seule envie à sa vue, plonger à corps perdu et retrouver cette meute qui cours après cet os : le pouvoir... Mais avant de se taper la moelle, il faudra s'arranger de la barbaque et du sang qui l'habillent. Et les costumes de certains vont prendre cher ! Le rythme s'accélère, les masques tombent et des vérités se font souvent au fil de la lame, et tout prends petit à petit forme pour notre plus grand plaisir. A nous lecteur de rester vigilent et de ne pas se laisser piéger ou égarer, car la lecture qu'Ozanam nous propose demande toute notre attention. Ce qui n'est pas un mal dans un genre qui tombe souvent dans la facilité scénaristique et s'assoie régulièrement sur l'originalité et la complexité pour se contenter de formules éculées... On nous ouvre une nouvelle porte, sachons en profiter et s'émerveiller de ce bol d'air frais dans la fantasy que nous proposent Ozanam et Carrion, en espérant que celle-ci ne se referme pas trop vite et que nous aurons rapidement droit à un nouveau développement en ce Royaume d'Etelkoz...
Cette série est intrigante... Nous sommes en présence d'une sorte de guerre de succession, avec une créature mystérieuse qui enlève le prétendant direct au trône.. Un subtil jeu d'échecs se met alors en place, d'autant plus que certaines têtes tombent dès ce premier tome. Ce qui est intrigant c'est que dans ce jeu du chat et de la souris, c'est un peu difficile, mais que l'on sent un gros potentiel, en termes d'histoire torturée. C'est du médiéval fantastique sans fantastique, ça ressemble un peu au "Trône de Fer"... Sur le plan du dessin je dois dire que je suis globalement enthousiaste vis-à-vis d'Antoine Carrion. Il y a de la puissance dans sa mise en scène, une véritable ampleur dans ses décors, ses costumes... mais que parfois les visages de ces personnages me semblent manquer de rigueur, de régularité... Parfois les visages sont rudes, battus par les intempéries et la guerre, parfois ils sont d'une pureté presque cristalline, alors que rien ne le justifie. Je suis bien évidemment curieux de lire la suite...
L'Ombre blanche est un récit médiéval dans un royaume fictif aux accents de fantasy même si aucune part de fantastique n’apparaît à priori. C'est un récit dur et réaliste mettant en scène la confrontation de différents puissants pour accéder au trône d'un roi mourant. Non, rien à voir avec Game of Thrones, je précise, on est ici dans une confrontation plus directe avec moins de jeu de pouvoirs, même si les fourberies et les trahisons sont nombreuses. J'ai apprécié l'ambiance légèrement dark fantasy de cette histoire et de son graphisme. J'ai trouvé une intéressante personnalité au dessin d'Antoine Carrion. L'âme qui s'en dégage a su me séduire et me donner envie de le lire. Il y a un peu de Rosinski dans le réalisme des personnages et décors, mais aussi parfois une légère touche de graphisme asiatique dans les visages, je trouve. Par contre, la narration graphique n'est pas toujours très claire. Il y a certaines cases que je n'ai pas complètement comprises. Et j'ai eu aussi un peu de mal à m'y retrouver dans les personnages. Cette confusion se retrouve aussi au niveau du scénario car on est mis en présence de toute une clique de prétendants au trône et de serviteurs parmi lesquels il n'est pas aisé de s'y retrouver en première lecture. C'est bien dommage car j'ai bien aimé leurs relations, les dialogues et leurs affrontements. Il y a beaucoup de mystères dans cette intrigue et j'ai ressenti une vraie envie de savoir où tout cela allait nous mener tandis que le voile se levait sur certaines énigmes pour en révéler de nouvelles et faire progresser l'angle de vue du lecteur. En fin de premier tome, j'ai envie de savoir la suite... en espérant que les éditions Soleil n'abandonnent pas la série comme elles le font si souvent avec les premiers tomes de leurs séries d'heroïc-fantasy.
C’est par pure curiosité que je me suis mis à feuilleter le premier tome de « L’Ombre blanche » et je dois bien avouer que cette lecture me fut assez agréable. Pourtant, le style d’Antoine Carrion ne me plaisait pas des masses à première vue et puis, une série de ce genre chez « Soleil », ça veut dire pour moi de l’ésotérisme à donf, des poupées siliconées et des retournements de situation à gogo. Après lecture, ce ne fut finalement pas le cas… heureusement ! Le scénario qui partait sur du fantastique s’éloigne au fur et à mesure de ce genre pour se rapprocher d’un thriller médiéval réaliste sur fond de complots afin de renverser un roi. Et ma foi, ce me fut –ô surprise- un feuilletage convaincant et assez entraînant. Au fil de la lecture, j’ai apprécié de plus en plus le coup de crayon d’Antoine Carrion car il s’accorde –à mon avis- très bien avec l’atmosphère qui se dégage de ce récit. Ses personnages sont dessinés de façon qu’ils y apparaissent inquiétants, Antoine Carrion présente un style nerveux à l’image des visages (très) tendus de ses protagonistes. Ici, pas de gros seins et de muscles à la « Schwarzenegger », les corps sont illustrés d’une façon très réaliste. La mise en couleurs m’est apparue tout simplement excellente, elle retransmet parfaitement l’atmosphère pesante qui règne dans ce premier tome. On a donc là une bande dessinée qui « repose » beaucoup sur cette imagerie inquiétante pour accentuer le côté malsain et angoissant du scénario d’Antoine Ozanam. Une vraie réussite ! Le scénario n’est pas très original mais j’ai apprécié la complexité du complot ayant pour objectif pour une des familles de prendre le pouvoir. Seules la présence de (trop ?) nombreux protagonistes et une intrique qui laisse beaucoup de portes ouvertes pourront déboussoler les lecteurs. Je ne terminerai pas cette chronique en saluant la belle mise en page très cinématographique d’Antoine Carrion. En partant sur un scénario assez crédible et se débarrassant de scènes ésotériques au fur et à mesure de l’avancée des péripéties, Antoine Ozanam m’a rendu son récit très plaisant à lire. J’y ai apprécié le coup de patte d’Antoine Carrion qui est en parfaite adéquation avec l’atmosphère pesante qui règne dans cette bande dessinée. De plus, l’intrique m’est apparue intéressante à suivre. A découvrir…
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