520 km (Simon & Louise)
Quand sa petite amie lui annonce qu'elle le quitte, Simon, 14 ans, décide d'aller la rejoindre... A lire en miroir avec Un Eté en apnée.
Adolescence Les petits éditeurs indépendants
Simon a 14 ans, il est en vacances à Arcachon avec sa mère. Il découvre sur Facebook que sa petite amie, Louise, a changé son statut de « en couple » à « célibataire ». C’est à cause du père de Louise : il trouve qu’elle est trop jeune pour être amoureuse. Simon ne peut pas l’accepter et décide de fuguer – en stop – pour rejoindre Louise, sa Louise, à Montpellier où elle est en vacances. Le voyage ne sera pas aussi simple que Simon l’avait imaginé…
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Date de parution | 22 Août 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Encore une fois je suis passé à côté. Je n'ai vraiment pas beaucoup d'appétence pour la production de Max de Radiguès sauf la rapidité de lecture de ses récits . Dans ces 520 km la faiblesse du scénario tient en quatre mots: Simon a quatorze ans. En effet l'auteur doit savoir qu'il est interdit de faire du stop quand on est mineur en France. Un gamin seul sur une route nationale en France voit débarquer la gendarmerie illico. De plus prendre en charge un tel voyageur est un délit grave( voire un crime assimilé à du kidnapping) situation de plus prohibée par les assurances. Ce long développement pour expliquer pourquoi je ne peux accrocher à un récit qui se veut moderne collant à la réalité (de fiction) adolescente (Facebook, smartphone, sentimentalité précoce, familles recomposées ou monoparentales…) mais qui place son personnage dans une bulle irréelle et dangereuse. Même quand le récit devient intéressant avec cette prise en charge ambiguë avec une possibilité de malveillance l'auteur abrège la situation d'une façon brutale pour retomber dans un récit très guimauve. Comme j'ai toujours les mêmes réserves sur un graphisme très linéaire soutenu par une mise en couleur plus jeunesse qu'adolescence à mes yeux, je me suis demandé si j'allais lire la version miroir... Oui et j'ai bien fait
J'ai plutôt bien apprécié cette chronique sentimentale et estivale concernant un adolescent Simon qui part rejoindre son amoureuse Louise en traçant une tangente. On se rend compte que ce Simon est assez sympathique et courageux. Il va faire quelques rencontres au gré de son voyage en auto-stop d'Arcachon à Montpellier ce qui représente précisément 520 Km d'où le titre. Je n'ai pas trop apprécié le passage où il se fait recueillir par un adulte qui sait qu'il a fugué et qui ne le mène pas à sa destination ou qui ne prévient pas sa mère. On sent le danger approcher mais on n'en est pas certain. Aurait-on réagi aussi violemment que Simon ? A t'il eu raison de le faire ? Nous n'aurons pas la réponse. On observera que ses affaires resteront dans la voiture. Il se débrouillera autrement. Il y a des rencontres qui sont plutôt positives comme ce gitan avec son fils qui vont tuer un mouton ou encore ce punk qui lui a donné au début du fil à retordre. J'ai bien aimé le graphisme qui fait dans la rondeur et la douceur avec de chaudes couleurs. Cela rend le road-trip assez varié dans ses ambiances. C'est assez frais et léger. Une histoire intéressante qui ne se termine pas comme on l'aurait voulu. La suite dans Un Eté en apnée (Simon & Louise).
L'histoire d'un ado qui se fait larguer par sa copine a cause du père de ce dernier et il fugue pour aller la rejoindre. C'est un voyage initiatique pour le jeune homme et il va rencontrer des gens. L'histoire est légère, mais efficace. Il faut dire que le personnage principal est plutôt attachant et j'ai bien aimé suivre son voyage. Le tout est assez réaliste et pourrait remémorer des souvenirs à certains (en tout cas pas à moi vu que je n'ai jamais fait d'auto-stop, de fugue et je ne suis jamais tombé amoureux). Le dessin est minimaliste et cela va très bien avec ce style d'histoire. Je trouve que c'est une lecture agréable.
520 km, c'est le récit d'un adolescent qui part à l'aventure en tentant de traverser la moitié de la France pour rejoindre la fille qu'il aime. C'est une sorte de voyage initiatique assez réaliste pour le jeune héros. C'est une histoire qui donnera un goût de liberté aux jeunes lecteurs et qui réveille quelques souvenirs nostalgiques pour les adultes. C'est également un scénario assez simple quoique efficace, auquel fait écho la simplicité du dessin. Le héros est plutôt sympathique et on n'a pas trop de mal à s'attacher à lui et à son aventure de jeunesse. Je lirais volontiers Un Eté en apnée pour découvrir le point de vue en miroir de sa copine.
C'est avec Orignal que j'ai découvert Max de Radiguès. Peu à peu je lis ses albums, qui semblent tracer une voie particulière dans la franco-belge actuelle. Ici le récit est celui d'un ado qui fugue pour retrouver sa copine, et va se rendre compte qu'il existe d'autres voies, qu'il se fourvoyait complètement et qu'une amitié peut naître de pas grand-chose. C'est cette simplicité et cet ancrage dans le réel et la modernité qui font la force de cet album. Car son style graphique, s'il n'est pas révolutionnaire ni remarquable, n'en est pas moins efficace. Encore une fois une chouette lecture.
Après Frangins qui m'avait fait bonne impression malgré mes réticences avant lecture, voici "520 km", encore meilleur à mes yeux. Si le graphisme de Max de Radiguès n'était pas vraiment ma tasse de thé, son talent de narrateur a su me faire apprécier son travail et apprivoiser son coup de crayon. Dans cet album, on reste sur la thématique tranche de vie des pré-ados que l'auteur semble apprécier particulièrement. Il est vrai que cet âge, où l'on se sent tour à tour tout puissant ou moins que rien et où les conneries emboitent rapidement le pas à l'inconscience, se prête facilement à la mise en scène. Encore faut-il le faire avec doigté, sans tombé dans le cliché et le dramatique. Ici, Max de Radiquès évite ces écueils tranquillement avec un scénario très ancré dans notre présent. Mais ce qui fait surtout la réussite de cet album c'est la richesse des personnages qu'il introduit au fil de son récit. Très loin des caricatures d'ados, il sait introduire des personnages originaux voire marginaux, mais qui donne une grande force et crédibilité à l'histoire de Simon. Sans être moralisateur, il sait par leur biais nous montrer les dangers mais aussi les côtés "positifs" d'une fugue émaillée de rencontres plus ou moins heureuses. C'est donc une BD que je recommande chaudement pour la justesse de son ton et de ses personnages, et qui devrait plaire aux pré-ados et plus grands qui en feront la lecture.
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