La Voie du Sabre
Un récit d’apprentissage sur les routes d’un Japon médiéval et mythologique. En adaptant La Voie du Sabre de Thomas Day, publié aux éditions Folio SF et vendu à plus de 25 000 exemplaires, Mathieu Mariolle et Federico Ferniani nous plongent dans un Japon de fantasy, un Japon du XVIIe siècle qui ne fut jamais, où des héros de chair et de sang croisent le fer avec des créatures mythiques.
Adaptations de romans en BD Japan-Fantasy Samourai
La vie du jeune Mikédi, fils du chef de guerre Nakamura, est bouleversée lorsque débarque dans la forteresse où il vit un samouraï de légende, Miyamoto Musashi. Cet homme, puissant et repoussant à bien des égards, est pourtant le plus grand maître de sabre qu’ait connu l’Empire. Nakamura souhaite en faire son premier samouraï, mais Musashi préfère reprendre la route en prenant Mikédi comme élève. La Voie du Sabre ne s’offre néanmoins pas au premier venu, et auprès de Musashi l’apprentissage de Mikédi aura souvent un goût amer...
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Date de parution | 06 Mars 2013 |
Statut histoire |
Série en cours
3 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 3 ans
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Les avis
L’histoire se laisse lire (adaptée d’un roman que je ne connais pas). Enfin surtout le premier tome, que j’ai préféré, le second me laissant clairement sur ma faim. En effet, contrairement au tome inaugural, le suivant est trop déséquilibré, le fantastique étant trop présent à mon goût, sans apporter grand-chose je trouve. De même, le passage initiatique dans la « maison close » est trop long et aurait mérité d’être raccourci. Le dessin de Ferniani est bon (vraiment beau sur plusieurs planches, un peu trop obscur sur d’autres). Quelques comparses se chargent d’illustrer certaines légendes : cela occasionne un changement de style que je n’aime généralement pas – d’autant que parfois le dessin et la colorisation ne sont pas du tout de mon goût, comme le passage illustré par Guérineau dans le deuxième tome. Un Japon médiéval fantasmé, revisité, comme l’avait fait, de manière différente, mais plus intéressante, Hub avec son Okko (d’ailleurs, dans le premier tome, la planche de l’arrivée aux îles de Kido m’a fait penser au passage où les personnages principaux d’ Okko font connaissance (en tout cas au niveau du décor du cycle de l’eau). A emprunter, éventuellement. Un troisième tome est visiblement prévu. Je ne fais pas une priorité de le découvrir. Note réelle 2,5/5.
D'emblée ce qui aurait pu m'attirer dans cette Bd, c'est la beauté du dessin, surtout dans les décors que l'on dirait exécutés sans encrage, ce qui donne des contours d'une finesse inégalée, quasi hyperréaliste, et surtout les plans de profondeur semblent être vus derrière un écran vitreux, cet effet est de toute beauté et confère une certaine poésie à cette sorte de Japon fantasmé. Les personnages au contraire sont encrés et semblent mois réussis dans certains visages, même si les femmes ont une belle finesse de trait, comme dans les détails ornementaux. Ce procédé d'encrage donne des scènes de combat un peu confuses et pas belles à regarder ; quant aux 2 légendes illustrées par 2 autres dessinateurs, c'est pas mal, ça crée une transition bien nette entre le récit en lui-même et la narration de ces légendes. Seulement voila, n'étant pas friand de la culture nippone des samouraïs, cette fantasy pleine d'enchantements, de créatures fabuleuses et de sensualité, m'a plutôt laissé indifférent ; toute cette philosophie et ces formules imagées ont tendance à m'ennuyer, c'est énigmatique, redondant, bien trop rigoureux et strict, donc péniblement supportable pour moi. Je finis par décrocher, je ne lirai donc pas le tome 2 ni aucune autre suite éventuelle, même si je me rends compte de la qualité d'écriture, de la dose assez dense d'initiation, de pureté de l'âme et du poids de l'intrigue psychologico-contemplative... c'est juste que tout ceci est trop sérieux pour moi et ne me touche pas, c'est d'ailleurs toujours ce que je crains lorsque je lis une Bd sur le Japon ancien.
L'histoire est tout ce qu'il y a de plus classique, nous sommes en terrain connu: le sage, l'élève et moultes péripéties pour forger le corps et l'esprit de ce dernier. Oui mais bon c'est plutôt bien fait. Sans le dessin ce ne serait qu'une histoire de plus, un Karaté Kid médiéval. Mais il est bon le bougre (le dessin!), pas mal de détails et des décors fouillés. La légende dont le dessin est confié à un autre (procédé déjà vu) a également un dessin très plaisant qui vient interrompre l'action mais ce n'est pas à son détriment. Au final j'attendrai la suite (c'est quand?) pour affiner ma note.
La voie du sabre est une série mettant en scène un maître des armes et un jeune apprenti dans ce qui ressemble au Japon médiéval avec ses samouraïs et son code de l’honneur. Le fantastique n’est introduit que subtilement vers la fin avec l’apparition d’une créature marine à l’origine d’un mythe. Le sujet a tellement été vu que je n’ai pas pris plaisir à cette lecture qui s’est révélé fastidieuse par moment. Je n’avais pas l’impression d’y être. Pourtant, l’écriture et le dessin semble tout à fait honnête avec une belle précision du détail. Le cœur n’y était pas. La voie de la sagesse emprunte parfois un parcours différent… Si je devais rester sur une note objective dénuée de tout sentiment, je mettrai 3 étoiles. Pour autant, c'est le ressenti que j'ai eu qui doit compter et primer sur tout le reste. Je ne suis pas un critique littéraire. Ma notation est par essence subjective.
Le graphisme est de réelle qualité, même si les tronches des guerriers en gros plan ne sont pas toujours très reconnaissables (je crois que le dessinateur s'en rend compte, et a mis pour cela un oeil crevé rendant immédiatement reconnaissable l'un des principaux protagonistes). La narration n'est pas toujours intelligible (c'est quoi exactement ce Huuuu Huuuu en début d'ouvrage, ou quand une personne se trouve ici ... et puis quasi instantanément là ? ) Avec un peu d'imagination, en relecture, on devine, mais ce n'est pas normal qu'il faille repasser par la case départ ! Pour la suite, c'est la mise en place des personnages et de la situation, avec en toile de fond des sérieux conflits de classes sociales, avec des abus de la classe dominante, et des désirs de vengeance de l’autre classe servie par un maître du sabre, le plus rapide de toute l'histoire des samouraïs. Et ce dernier s'est pris au défi d'enseigner son art au fils du grand manitou de la classe dominante qu'il honnit. A la fin du 1er tome, l'histoire commence à peine, et je suis très dubitatif pour la suite de la série à ce stade de la lecture ; car la série peut royalement se planter au tome 2, comme parfaitement décoller. Wait and see donc ... et je laisse en l'attente une cote neutre ! Très belle couverture par contre !
Une histoire de samouraïs assez classique mais plutôt bien menée. On va suivre entre action et réflexion, un jeune garçon d'une douzaine d'années dans son apprentissage. Il est confié à un samouraï érudit qui a massacré à lui tout seul les meilleurs hommes de son seigneur de père. Ce dernier décide alors de confier son fils à cet homme. Bien sûr, ce grand maitre est très fort, très sage, bien sûr il parle parfois par énigmes pour que son jeune disciple découvre par lui même les clés de cet enseignement. Et ce n'est pas le seul aspect sans surprise de cette histoire. Mais malgré tout, c'est assez prenant. Certaines réflexions sont plutôt intéressantes, autant pour le jeune apprenti que pour le lecteur. Le background de ce récit est également assez développé et ce Japon fantasy / médiéval est assez attrayant. Coté dessin, c'est plutôt très bien. Des pages de décors détaillés et maitrisés, des découpages atypiques mais lisibles. Le seul point sur lequel on pourrait chipoter c'est qu'il n'est pas forcément facile de différencier tous les personnages. Mais dans l'ensemble le rendu est de qualité. En conclusion une histoire de samouraïs qui comblera aisément les amateurs du genre.
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