Lastman
Angoulême 2015 : Prix de la meilleure série pour le tome 6 Le jeune Adrian est heureux. Après avoir travaillé dans l'école de combat, il va enfin participer au grand tournoi annuel d'arts martiaux parrainé par le roi et la reine.
Angoulême : récapitulatif des séries primées Baston D'un monde à l'autre Ecole Emile Cohl Gobelins, l'École de l'Image Manfra ou Franga
Mais son partenaire, Vlad, malade ce jour, lui fait défaut et donc Adrian doit déclarer forfait. Le coup est terrible pour lui. A quelques minutes de la cloture des inscriptions au tournoi, un certain Richard Aldana cherche un partenaire pour participer au tournoi...
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Date de parution | 13 Mars 2013 |
Statut histoire | Série en cours - cycle(s) terminé(s) (premier cycle terminé en 6 tomes) 12 tomes parus |
Les avis
Hmm, que dire ? J'avais lu pour la première fois cette série durant mes années de conservatoire (à l'époque, seulement le premier cycle) et je me rappelais avoir globalement bien aimé. Je trouvais ça frais et intéressant, même si mon appréciation a été grandement entachée par l'abondance de graveleux et de nanas à gros nénés (comme disait ma mamie). J'avais mis ça de côté sans grande intention d'y retourner quand, un jour, par hasard, je suis tombée sur la série d'animation se déroulant dans le même univers (enfin plus ou moins). Et là, ce fut le coup de foudre. J'ai adoré et dévoré la première saison en trois/quatre jours à tout casser. Ayant donc si bien aimé cette série, je suis retournée voir l’œuvre d'origine, afin de redonner sa chance à cette dernière (même si j'avais un peu les chocottes aux vues du fait que le tout restait quand-même écrit par Bastien Vivés, dont je parlerais plus en détails plus loin). Et là, ce fut le début de ma longue réflexion quant aux qualités de cette série de bandes-dessinées. J'ai bien retrouvé ce qui m'avait frappé à la première lecture, à savoir une action vive, des personnages et des situations mi-sérieuses mi-comiques et un univers qui donne envie d'être exploré, mais également les innombrables "apartés lolos" qui m'avait tant rebutés à l'époque (bien que, je le reconnais, il y en avais moins que dans mes souvenirs). En vrai c'est surtout un problème de ton. J'aime bien les seins, hein, mais en mettre tout le temps et si possible dans des tailles de bonnets hautes, ça me fera toujours plus penser à des fantasmes adolescents qui cherche surtout à se toucher l'asticot au lieu de créer une intrigue qu'à une quelconque forme de fiction érotique. Voir un amoncellement de fantasmes purement masculins et hétérosexuels dans les œuvres que je lis/vois, non seulement ça ne me parle pas mais en plus, à outrance, ça me met mal à l'aise. Les goûts et les couleurs on va dire (il faut bien que chacun-e ait ses petites fictions pour se faire frétiller le pantalon je suppose, mais à ce compte là j'aimerais quand-même avoir de la diversité dans les productions). Mais en soi, dans le cas présent, j'exagère un peu. J'ai déjà vu bien pire. Je tenais tout de même à le dire car cela tend à teinter mes avis sur des œuvres. Le premier cycle - car oui, dix ans séparent les six premiers tomes des six derniers - est intéressant, c'est sans aucun doute le plus réussis des deux et, si j'arrivais à mettre de côté l'abondance de protubérances mammaires, j'aurais pu aller jusqu'à 3,5 étoiles. Honnêtement, il y a du bon dans ce premier cycle. Le problème, c'est qu'il y a du coup eu un second cycle. Lui m'a semblé bien plus ennuyeux. L'action et le scénario m'ont semblés plus fouillis, les personnages m'avaient l'air d'être constamment désacralisés mais sans chercher à créer quelque chose par dessus (sauf quelques exceptions chez les personnages secondaires) et surtout, gros problème selon moi, cette partie est difficilement compréhensible pour quelqu'un n'ayant pas vu la série. En effet, cette dernière a été diffusée pour la première fois entre la sortie du sixième tome et du septième. Mais là où le premier cycle se reliait subtilement avec la série (quelqu'un connaissant les deux pouvait comprendre entre les lignes ce qui les reliait mais il n'était pas nécessaire d'avoir vu l'une pour comprendre l'autre), le second n'y parvient pas. Le problème, c'est qu'à partir de ce moment, si vous ne connaissez pas la série, vous êtes largué-e-s en terre inconnue : aucun personnage qui y est introduit ne vous sera réintroduit convenablement, on les jette dans le récit et puis bonne chance. C'est quand-même ennuyeux. Cette deuxième partie, bien plus mauvaise, ne me donnerait envie que de baisser la note de la série globale à 2,5 (encore une fois, si je mettais de côté l'hypersexualisation de nombreux personnages). Sauf que voilà, je ne peux pas mettre de côté cette hypersexualisation, encore moins quand je la rattache à l'un des auteurs, Bastien Vivés. Avant-même que je n'ai vent de la plupart des scandales le concernant, je n'ai jamais vraiment accroché à ses créations. J'aime bien son dessin mais je n'ai jamais réussi à apprécier ses histoires, la faute encore une fois à sa fixette sur la sexualisation à outrance qui ne me parle vraiment pas et me gène plus qu'autre chose. Je n'avais pas non plus besoin d'attendre le scandale Petit Paul pour remarquer que le monsieur avait une fixette sur la sexualité des enfants (le sujet revient quelques fois dans ses récits). Bref, je ne suis pas nécessairement là pour rentrer dans le lard de monsieur Vivés, d'autre personnes le feront bien mieux que moi. Je tenais juste à le préciser pour bien faire comprendre que je distingue mon avis sur la série (aussi objectif que possible) et mon ressenti sincère à la lecture. Mon ressenti sincère ne me fera certainement pas aller plus haut que 2. C'est bête, aux vues des qualités et du potentiel du premier cycle, je comprend pourquoi autant de gens aiment et j'aurais aimé pouvoir apprécier aussi. Enfin, bon... Je termine tout de même mon avis en recommandant la série animée à quiconque aurait aimé Last Man ou aurait été ne serait-ce qu'intrigué par son postulat. Elle est très bonne. Et même si on retrouve les designs féminins plantureux et quelques situations graveleuses dans cette série (les roitelets féminins ont quasiment tous des designs sexualisés par exemple) j'arrive plus facilement à passer outre. Allez savoir pourquoi. Après, je n'ai pas encore vu la saison 2, je ne peux parler que pour la saison 1.
On m'a incité à lire cette série qui ne m'attirait pas du tout, et pour faire le gentil, j'ai cédé. Mais désolé, je n'accroche pas du tout à ce genre de trip qui ressemble violemment à du manga à la française. Même le dessin est dans un style manga. Bref moi je n'y connais rien en manga et ça ne m'intéresse pas, principalement pour des raisons graphiques. Or ici, j'ignore quelle est la part de chacun des 3 co-auteurs, je ne les connais pas, mis à part Bastien Vivès dont je me souviens avoir lu Les Melons de la colère, une Bd de cul très moyenne qui ne m'avait pas plu, j'y reconnais son style que ses 2 comparses ont dû sans doute chercher à imiter, mais ça ne me parle pas, et ça ne me plait pas. Alors, certes le ton est complètement fun et libéré, avec des bastons et des bombasses à gros nichons, mais c'est pas ça qui peut m'attirer dans ce genre de délire, il m'en faut plus. L'univers à tendance madmaxienne est un trop grand mélange de tout. On y trouve des fights d'arts martiaux, un royaume baigné de magie, un empire d'entertainment plutôt mafieux, une escouade de morts vivants aux super-pouvoirs, de la romance à 2 balles, bref c'est un délire hétéroclite où il n'y a rien pour me tirer vers le haut avec ce genre de BD. J'imagine que ça doit plaire plus à un public assez jeune. Et en plus j'ai l'impression que la qualité s'en ressent, le rythme des parutions est démentiel. En 7 ans on se retrouve avec 12 albums, c'est une véritable usine à dessins, une industrialisation de l'image au kilomètre qui finit par très vite me lasser. Déjà rien qu'avec 3 albums, j'en avais marre. J'ai continué jusqu'au tome 6 pour voir jusqu'où ça allait, mais j'ai renoncé, épuisé par cette cadence narrative que je trouve creuse et qui ne me m'apporte aucun plaisir de lecture... mais bon, je reste pas borné, j'aurais essayé.
(Étrange, pas de nouvel avis en plus de 4 ans, alors que la série est finie et a eu un certain succès ?) J'ai bien aimé le premier arc où l'on découvre un monde médiéval-fantastique sympathique et des personnages charismatiques. Hélas, le reste de la série s'évertue à détruire ce monde et ces personnages qu'on a aimés, au lieu de capitaliser dessus... J'ai trouvé aussi que vers le milieu, l'action prenait un peu trop de place sur la narration et le développement des personnages. Au final tout ça est un peu frustrant pour moi (pourtant je fais partie de la cible de ce "manfra").
Pour faire court, ça dépote du slip. C'est dynamique, c'est frais, les persosnnages, même pourris, sont attachants, tous les chapitres réservent leur lot de surprises. J'aurais donner 3/5 à une série de ce type mais celle-ci a un charme propre, il se mue à chaque tome pour se fondre dans un nouvel uniforme: dragonball médieval pour les premiers, post-apo pour le 3èmre, soap-opera de catch pour les 2 suivants, puis direction Resident Evil! Bref y'en a pour tous les goûts. Attention choc à la fin du 1er cycle garanti. J'ai lu les 2 premiers tomes du 2ème cycle, l'effet de la nouveauté se dissipe malheureusement, je cale donc la note de 4.5 à 4/5.
Que les choses soient claires, je suis un ignare dans le domaine, genre c’est pas du manga mais au vu de ma petite expérience ça y ressemble fortement. Après la lecture du tome 1, j'avoue que j'ai envie de connaitre la suite et donc je vais aller voir dans ma médiathèque préférée pour la suite. C'est vrai que ça démarre un peu basique mais il y a des éléments finalement suffisamment originaux pour que j'aie envie de savoir la suite. En premier lieu l'humour ! Bon c'est vrai , c'est pas non plus à se pisser dessus, disons que c'est un comique de situation plutôt bien vu. Donc je fais bref et vous retrouve sous peu pour majorer tout ça. Si, un point quand même, le dessin a parfois des fulgurances vraiment sympa dans le trait dynamique et certains visages vraiment beaux.
Allergique au graphisme de Bastien Vives, il m'a fallu attendre la sortie du 4e tome pour finalement lire cette série qui ne m'attirait pas. Et c'est précisément une fois arrivé à la fin de ce tome là que je me suis mis à y accrocher pour de bon. Les deux premiers tomes ne m'ont pas surpris car j'y ai trouvé ce que j'y attendais à force d'en avoir entendu parler, à savoir une sorte de shonen nekketsu à la française, avec un tournoi de baston mâtinée de pouvoirs magiques dans un univers un peu fantasy. Il y avait cependant une petite ambiance intrigante et la curiosité de voir où les auteurs voulaient en venir. Puis avec le troisième vient un bouleversement déstabilisant pour le lecteur qui se croyait en terrain connu. Le décor est modifié, l'ambiance aussi, et l'intrigue devient plus étonnante, avec un zeste d'humour non négligeable, même si les choses gagnaient soudain en confusion à mes yeux. J'ai eu peur à ce moment là que la série tourne au délire un peu gratuit. Et puis le quatrième est finalement venu raccrocher les wagons, formant le liant qui m'a fait apprécier à leur juste valeur les tomes précédents et m'a fait accrocher à la série. Le récit y conserve toujours l'action, la baston et la compétition, mais elle sert au passage une intrigue qui se densifie et cultive agréablement le mystère. Et maintenant, j'ai envie de lire la suite. Car l'univers est original, le ton assez libéré, le graphisme très efficace, la narration excellente et le scénario gagne en complexité et en intérêt au fil des tomes tout en attisant toujours la curiosité du lecteur. C'est du bon boulot de la part des 3 auteurs dont on sent qu'ils se font plaisir et j'ai envie de les suivre.
Je ne lis plus beaucoup de BDs, et le nombre de BDs qui m'étonnent et m'enthousiasment est devenu assez faible. Mais j'avais envie de poster un avis sur Lastman, parce que c'est mon gros coup de coeur du moment. Lastman, c'est hyper bien foutu, fun à chaque page. C'est impossible de faire dessin et découpage plus dynamiques, et les dialogues sont d'une fluidité exemplaire, les personnages extra... et le scénario est super potache, mais avec un petit truc en plus, hyper malin, hyper plaisant. Et une terrible envie de lire la suite à la fin de chaque tome ! Lastman, c'est un vrai manga à la française, le premier probablement : pas une pâle copie, mais une œuvre personnelle et ambitieuse qui a bien digéré les codes du mangas pour mieux les mettre en œuvre. Et contrairement à ce qui a été écrit plus bas, je trouve pour ma part que le tome 3 est le meilleur à ce jour. Bref, Lastman, c'est bon, mangez-en !
Je sais qu'actuellement, il y a une "hype" Bastien Vivès (sur internet, forums etc...), difficile de passer à coté de ce phénomène. Je ne doute pas de son talent, mais jusque là, je n'avais pas été forcément attiré. Lastman sera donc la 1ère BD de ce jeune auteur que j'aurai lue. Dans l'ensemble, je trouve qu'il y a plein de bonnes idées, les deux 1ers tomes m'ont vraiment emballé l Très prenants, un coté shonen / "DragonBall-esque" assumé avec le tournoi d'arts martiaux, mais le 3ème tome m'a laissé un peu plus mitigé : on sort de la vallée du roi pour se retrouver dans un mode un peu loufoque. Beaucoup de questions restent encore en suspens, à voir comment ça va évoluer par la suite... Le dessin est très singulier, agréable, des lignes assez pures, ce style me plait assez ! J'attends vraiment de voir quelle direction va prendre le tome 4 et la suite, pour l'instant je reste sur une note de 3/5. Ça peut partir dans du génial, comme ça peut tomber dans du vraiment n'importe quoi. J'attends de voir !
Un peu de fraicheur dans un monde de brutes ! A moins que ce ne soit le contraire... En tout cas, "Lastman" est le genre de BD qui se laisse lire toute seule et qu'on ne lâche qu'une fois la dernière page tournée. Dépouillé graphiquement avec une prédominance du style épuré de Bastien Vives, c'est dans le rythme narratif et les personnages qu'on s'y retrouve. Allant pêcher dans tout un tas de références assez hétéroclites mais bien senties, cette histoire de tournoi d'art martiaux somme toute banale, nous embarque très rapidement. L'empathie pour le jeune Adrian est facile, et tous les personnages qui s'installent petit à petit finissent par tisser une toile qui prend rapidement de la consistance. Ajoutez à cela toute une série de questions et de petits mystères qui restent en suspens, et on se prends à espérer une suite rapide pour cette série. Pari réussi donc pour ce trio d'auteurs qui avec ce premier tome pose les bases solides d'une série qui s'annonce très bien. Reste à voir ce que la suite nous réserve ! *** 2nd tome*** Un second tome tout aussi efficace, toujours aussi axé sur le dynamisme et l'élan narratif imposé ; l'humour n'est pas en reste, et malgré quelques ficelles et fil de trames qu'on voit venir de loin, on arrive à se faire surprendre par quelques rebondissements qui maintiennent notre curiosité en éveil et appellent une suite qu'on attend avec impatience. Un deuxième tome qui transforme l'essai ; espérons que la suite soit toute aussi bonne.
J’ai suivi avec plaisir les aventures de ce duo insolite sur le site de Delitoon. Pourtant, d’habitude, ce genre de bande dessinée ne me passionne guère car je déteste les séries à rallonge et parce que je m’en tape des séquences de combats semblant sorties tout droit d’un manga de « baston ». Mais là, j’ai toujours eu envie de suivre avec impatience les péripéties du (très) jeune Adrian et du macho Richard Aldana, serait-ce l’envie de savoir comment ils vont poursuivre leur tournoi et quelles relations auront-ils avec leur entourage qui m’ont accroché à cette lecture ? Sûrement ! Et il n’y a pas que ça ! J’y ai apprécié le coup de crayon dépouillé de Michael Sanlaville qui s’apparente beaucoup à celui de Bastien Vivès, à tel point d’ailleurs que je me demande lequel des deux est vraiment LE dessinateur de « Lastman ». J’y ai aimé le découpage fluide des scènes et le fait que je me sois attaché assez rapidement aux personnages. C’est d’ailleurs ce dernier argument qui m’est apparu comme le point fort de cette bande dessinée où je me suis vraiment mis à m’intéresser aux divers protagonistes. Malgré tout, je reste sur ma réserve envers cette nouvelle série car je doute fort que les aventures d’Adrian et de Richard Aldana me passionneront pendant plus de cinq tomes. Il y a dans ce projet quelque chose qui me dit qu’une fois la surprise passée, je me lasserai rapidement de cette bande dessinée. Bref, pour l’instant, je suis vraiment enthousiaste à suivre « Lastman » mais pour combien de temps encore ? Aux auteurs de me prouver qu’ils peuvent maintenir mon intérêt à lire leur série pendant plus de 5 tomes et ça… j’en doute… Messieurs les auteurs : Sur ce, je vous mets au défi !
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