Music box
Californie, 1890. La Frontière est comme qui dirait « officiellement » fermée. L’Amérique a fini d’écrire sa foutue légende de l’Ouest…
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Les petits éditeurs indépendants Petit à Petit [USA] - Côte Ouest
Californie, 1890. La Frontière est comme qui dirait « officiellement » fermée. L’Amérique a fini d’écrire sa foutue légende de l’Ouest… Ciao ! Adios, T. S. Rowell ! Pilleur de diligences, gibier de potence ! Tu peux toujours te planquer dans un ranch. Les habits crottés n’y feront rien. Le destin saura t’alpaguer par le colback, « T. S. » ! Vise-moi ça : un destin de vingt printemps, longues jambes, tempérament de feu, pétoire rapide comme la foudre. Ta fille, cow boy… Son plan ? S’emparer du nom du « père », rafler les 5.000 dollars de la prime et partir très loin…Bye-bye, Daddy ! Hasta la vista, monde de coyottes… Sauf que le destin n’est pas un clebs qu’on renvoie d’un coup de botte dans son trou. Tu croyais, fillette, qu’il allait te laisser rejoindre Frisco sans entourloupettes, le Destin ? Comme une fleur, que tu croyais te faire un nom ? C’était compter sans ce monde tout neuf, cocotte. Dans celui-ci, les hommes ne pillent pas les diligences, ok, mais ils ont dans leurs fontes de bien folles intentions. Il te coûtera cher ton retour au bercail…
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Date de parution | Septembre 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Bien d'accord avec le sieur iannick pour dire avec lui que ce western est plutôt foutraque et brasse un peu trop de thèmes pour qu'au final le lecteur s'y retrouve. En vrai ceci est fort dommage car comme l'on dit parfois il y avait du potentiel notamment concernant cette belle héroïne affublée d'un père tout sauf respectable qui tombe de Charybde en Scylla. Lorsque je parlais de potentiel je faisais notamment allusion à son arrivée dans une famille qui ne déparerait pas au générique de " Massacre à la tronçonneuse ". Les auteurs se contentent d’effleurer ce qui aurait pu être une descente aux enfers des plus jouissives. Le dessin est fort sympathique dans un style faussement naïf et tout comme iannick je déplore l'absence de colorisation, le noir et blanc ne se prêtant peut-être pas au genre. Finalement une œuvre moyenne qui avait pourtant de quoi allécher le lecteur.
J’ai trouvé par hasard cette bande dessinée dans une librairie hard-discount, je ne savais pas qu’Efix avait réalisé un one-shot dans le genre western. « Music box » nous emmène dans un périple se situant dans l’Ouest américain vers la fin du XIXème siècle. Le lecteur suivra les péripéties d’une jeune femme dont la particularité est de ne pas avoir de nom ! Cette nénette s’est mise en tête de se venger de son père, un homme qui avait violé sa mère… Il faut vraiment s’accrocher à la lecture de cet album ! En effet, j’ai eu un mal fou à m’intéresser à la première moitié de « Music box » tellement la voix off me saoulait et le rythme me semblait trop lent à mon goût. Ce n’est qu’arrivé au milieu de cette bande dessinée que j’ai commencé un peu à m’intéresser à la destinée de nos deux personnages principaux. La seconde partie m’est apparue plus dynamique et le fait que le scénariste ait abandonné la voix off m’a permis de souffler… enfin ! En dehors de ça, je n’ai malheureusement pas ressenti d’attachement pour les divers protagonistes de ce récit. A la rigueur, je m’en fichais un peu de leurs péripéties. Seuls, le contexte de l’époque et le fait que « Music box » aborde en toile de fond le développement urbain des USA ont motivé ma lecture. Sur le plan graphique, j’apprécie le coup de patte tout en rondeur d’Efix. Ses personnages sont très expressifs et facilement reconnaissables. Cependant, je suis sceptique sur le choix des auteurs d’avoir conçu leur bande dessinée en noir et blanc. En effet, je suis convaincu qu’une mise en couleurs aurait apporté un plus à leur album parce que les arrières plans réalisés en grisés qui représentent avec détails les villes ne m’ont pas permis de les admirer comme il se doit, parce qu’à aucun moment je n’ai ressenti la chaleur et l’atmosphère sauvage de l’Ouest américain (quoique certaines séquences soient assez… mortelles !). Je n’ai pas été convaincu par la première immersion d’Efix dans le genre western. Ce n’est pas son coup de crayon, ni sa mise en page qui m’ont déçu (loin de là !) mais la façon dont le scénariste a narré son histoire. En effet, dans la première partie de « Music box », la voix off m’est apparue trop présente et lassante, il a fallu vraiment que je m’accroche à ce récit pour le terminer ! A la rigueur, je pense que cette histoire aurait gagnée en qualité si elle avait été plus courte et mise en couleurs.
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