Les Montefiore

Note: 2.6/5
(2.6/5 pour 5 avis)

L'épopée d'une grande maison de haute couture


Auteurs italiens Christophe Bec École européenne supérieure de l'image La Mode

« Défiler, c’est un métier. Être parfaite, c’est un art. » Ce sont les premiers mots qu’entend Oksana Kovsky, jeune beauté russe, à son arrivée dans le monde de la mode. L’ambitieux top model est embauchée dans la célèbre maison milanaise Montefiore. Une chance ? Pas si sûr… Après le décès accidentel du créateur de l’entreprise, la direction est reprise par son fils unique, Narciso, plus intéressé par l’automobile que par la mode. Sans compter les ennemis qui feraient tout pour le voir échouer : il y a bien sûr Francesca, sa belle-mère, qui veut se venger d’avoir perdu la place qui lui revenait. Mais il y a aussi un homme qui semble avoir les moyens de nuire aux Montefiore même depuis le fin fond de la Chine… Une saga dans le monde de la mode, où luxe, passion et luttes de pouvoir constituent les destins fascinants de ces quelques privilégiés qui nous font rêver.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Avril 2013
Statut histoire Série terminée (un cycle paru, pas de suite prévue) 2 tomes parus

Couverture de la série Les Montefiore © Glénat 2013
Les notes
Note: 2.6/5
(2.6/5 pour 5 avis)
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16/04/2013 | pol
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L'avatar du posteur bamiléké

J'ai passé un bon moment de lecture détente avec cette série. Le scénario est bien ficelé et ne se prend pas trop au sérieux. Les différentes histoires, top model, héritage et coup bas industriels s'imbriquent bien pour donner un récit fluide et vivant qui nous fait voyager de Milan à Taiwan de façon plaisante. Le milieu du luxe et de la mode qui est la toile de fond du récit fait un peu cliché mais les auteurs n'oublient pas la face travail, risque et emplois que cela représente. De plus dans un milieu rempli de jolies filles, les auteurs n'en profitent pas pour combler les lacunes du récit par des scènes de sexe inutiles. L'accent est plus mis sur la psychologie des personnages même si les plastiques restent agréables à regarder. Le graphisme est un classique ligne claire assez réaliste. Les extérieurs détaillés sont bien travaillés pour rendre une ambiance crédible. La présentation est sobre mais le découpage et la mise en scène des planches donne une narration visuelle dynamique et cohérente. Une lecture agréable pour un moment de détente sans se prendre la tête.

28/05/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Le sujet choisi est original, le milieu de la mode et de la haute couture étant très peu abordé en BD. Dès le début, les auteurs plantent le décor avec un portrait de Lomberto Montefiore qui vient de se tuer en avion. On devine immédiatement où on va mettre les pieds : on est chez les riches, on est dans le superficiel et chez des gens tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils sont complètement déconnectés du monde réel, qui vivent dans une sphère qui leur est réservée, aucun d'eux ne sait combien coûte une baguette de pain ou ne sait planter un clou... Avec cette Bd, on pénètre dans le monde que je déteste plus que tout, celui de la mode et des mannequins, un monde artificiel et futile, qui ne sert qu'à vendre du chiffon à une clientèle de pétasses friquées qui ne peuvent que péter dans la soie, tout une faune de parasites qui ne sont pas utiles à la société, des gamines qu'on va arracher à leur famille moyennant quelques dollars pour les transformer en futures blondasses anorexiques, des stylistes efféminés, des retoucheuses et maquilleuses au garde à vous, des photographes qui se tapent toutes ces nanas à l'oeil, des joueurs de foot au QI de mouche... bref des gens qui se croient au-dessus des autres et qui ne vivent que dans un monde qui n'est pas celui de monsieur tout-le-monde, un monde de fric et de strass détestable et antipathique. Si ça avait tourné exclusivement autour de tout ça, j'aurais vite laissé tomber, mais sur cette base, les auteurs montent une histoire criminelle et utilisent des rouages qui s'inspirent un peu de Largo Winch (un mec étranger au monde de la mode, qui prend les rênes de l'entreprise paternelle), c'est très proche par endroits, et ça s'imbrique avec les mondes du showbiz et du sport aussi pourris et friqués, en prenant pour modèles de vraies personnes : on y reconnaitra des caractères comme Gianni Versace ou Gaultier, Madonna, Claudia Schiffer ou Linda Evangelista, un petit prodige de créateur asiatique qu'on peut comparer à Kenzo ou Miyaké... et d'autres dont je n'ai pas les noms en tête. En gros, tout ceci fait très feuilleton américain à 3 balles, c'est Dynasty (pour le luxe) couplé à Santa Barbara (pour les coups en vache). Alors vous allez me demander pourquoi j'ai lu cette Bd ? Tout simplement parce que ça m'amusait et que je voulais voir l'évolution sur 2 albums, même si je me doutais comment ça allait à peu près se goupiller, et puis aussi parce que le dessin me plaisait, ça a facilité les choses, j'aime bien ce genre de trait propre et fluide. Et puis enfin parce que tout ce que j'avais repéré dans les différentes médiathèques que je fréquente, n'était pas dispo. En fin de compte, faut avouer que même si je déteste cet univers, la Bd a quand même un petit côté divertissant, mais je crois que si ça continue, j'en resterai là, ce que j'ai lu m'a suffi..

09/04/2015 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

On pourrait résumer cette nouvelle série en 2 mots : classique et efficace. En effet on part en terrain connu, le jeune premier qui hérite de l’empire familial et qui va reprendre le flambeau contre vents et marées. Les sagas qui fonctionnent sur la même trame sont légions (Winch, Château Bordeaux, etc…). Ici notre action prend place dans le milieu de la mode et le héros aura pour mission de redorer le blason de la maison de haute couture de papa. On rentre assez vite dans le vif du sujet, même si au départ les quelques descriptions d’usage sont un peu lourdes. Mais c’est un passage obligé pour poser rapidement les bases de l’histoire. Et une fois qu’on est rentré dedans, on trouve globalement les éléments qu’on s’attend à trouver. Rivalités, coup dans le dos, suspense et tension : tous les ingrédients qui font qu’on aime ce genre de série. Alors certes il y a un côté déjà vu, mais l’ensemble est très bien réalisé, le dessin est plutôt sympa et le plaisir de lecture est là. Reste plus qu’à voir si quelques surprises dans les tomes suivants viendront bonifier ce début de série. Tome 2 On garde la même recette et on continue. On reste sur du classique, à savoir pas de surprises mais encore plus d'entourloupes et autres coups bas pour essayer de déstabiliser la maison concurrente, la racheter ou nuire à sa réputation. Ceux qui n'avaient pas été emballés par le premier tome ne reverront pas leur appréciation à la hausse. Par contre pour ceux qui aiment ce genre de récit basé sur l'action et les jolies filles, il y a toujours de la matière pour passer un bon moment. Il ne faudrait pas que la série s'éternise au risque de lasser le lecteur, mais jusque là on passe un bon moment de lecture sans se prendre la tête. Intrigue pas compliquée à suivre et divertissante, dessin plutôt agréable, donc moi je me laisse tenter par cette saga.

16/04/2013 (MAJ le 03/06/2014) (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Le genre d'histoire qui ne m'intéresse pas. D'accord, j'ai trouvé la narration de Bec bien. On passe d'une scène à l'autre sans que je n'aie aucun problème pour tourner les pages, mais je me suis tout de même ennuyé. Rien n'a retenu mon attention durant ma lecture et j'ai lu le premier tome dans une indifférence générale tellement il y avait des clichés dont notamment le fils qui va reprendre la compagnie de son père même s'il ne s'intéresse pas du tout à cette compagnie et bien sûr il y a des méchants qui veulent la compagnie. Les personnages sont tous stéréotypés et pas du tout attachants. Le dessin n'est pas mauvais, mais je le trouve froid. Ce style ne me passionne pas.

01/02/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Il était une fois… Il était une fois un beau prince qui s’était disputé avec son roi de père. Furieux que celui-ci consacre plus de temps aux affaires du palais qu’à son fils (c’est-à-dire à lui-même, si vous suivez), il partit dompter des pur-sang dans une lointaine contrée par-delà les flots azurés. Il était une fois une belle souillon venue du froid. Encore maladroite et naïve, elle allait vite être prise en main par d’habiles marraines, dont l’objectif était de la rendre belle aux yeux du monde (de préférence, à ceux qui sont pétés de thunes, les autres, c’est pas la peine). Parée de chaussures de vair (logique d’avoir des chaussures fourrées quand on vient du froid), de bas de soie et d’une robe moche mais imaginée par un grand couturier, elle allait rapidement faire chavirer les cœurs grâce à son étrange beauté (tellement étrange qu’objectivement, je la cherche encore, ceci dit en passant, mais je m'égare.. du Nord, logique...), se faire culbuter et repartir en quête d’un autre prince charmant (mais un vrai, cette fois, pas un qui joue au foot, paske les joueurs de foot, c’est des nuls !) Il était une fois une méchante belle-mère (franchement, vous pensiez y échapper ?) Perfide, sournoise, aux lèvres siliconées, aux seins synthétisés, elle allait jouer de toutes ses armes pour arracher au prince prodigue ce qui lui semblait lui revenir de droit (elle s’était tapé le vieux roi, elle !) Comme il se doit, elle pouvait compter sur son palefrenier pour s’acquitter des basses tâches et autres coups tordus. Il était une fois un mystérieux ennemi aux aspirations tout aussi mystérieuses. Venu du lointain Orient, il allait tirer les ficelles sans sortir de l’ombre (chinoise, comme chacun le sait). … Il était une fois une telle accumulation de clichés que ma digestion en fut troublée. Attention ! Hein, c’est finaud quand même. Ça se lit facilement, le coup du fils prodigue spécialiste en stock-car permettra de justifier à l’avenir l’une ou l’autre course poursuite dans laquelle il pourra étaler sa maitrise. Les personnages sont facilement identifiables et tellement manichéens qu’il est impossible de s’égarer en cours de route (grosso modo, c’est la petite maison (de riches) dans la prairie VS Dallas, devinez dans quel camp sont les gentils). Enfin, z’ont même réussi à glisser un personnage référentiel (je suppose que vous avez vu ou du moins entendu parler de « Le diable s’habille en Prada », et bien vous retrouverez Meryl Streep dans le même rôle ici), au cas où l’on n’aurait pas compris que nous sommes dans l’univers de la mode, du fric, des garces et des beaux gosses… Ça peut plaire… mais pas à moi.

25/10/2013 (modifier)