Aniss
Dans le royaume des Mille-Mers, où l'inquisition fait figure d'autorité, Naily, jeune scientifique effrontée, condamnée en exil pour blasphème, échappe de justesse à la peine de mort.
Corbeyran Terres de Légendes
Aniss, vendeur de tapis, endure lui aussi le système. Ce n'est pas le hasard qui réunira ces deux infortunés dans une quête aux répercussions incertaines quant à l'avenir même du royaume...
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Date de parution | 17 Avril 2013 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Aniss est une série en deux tomes qui se termine assez abruptement. C’est d’ailleurs le gros reproche que je ferai à la série tant cette fin semblait appeler une suite. Au niveau du dessin le style de Milhiet est assez singulier même si on peut le rapprocher de celui d’un Turf ou d'un Masbou. Les expressions des personnages semblent figées, le trait est caricatural mais il s’en dégage une certaine douceur, les décors sont travaillés et favorisent notre immersion dans cet univers. Enfin, il n’est pas rare d’avoir droit à une petite scène d’arrière-plan totalement gratuite mais toujours amusante et bienvenue. Au niveau du scénario, celui-ci est un sympathique récit mêlant aventure et humour. Il est bien rythmé, avec des rebondissements qui arrivent à point nommé. L’humour est bienveillant. Le duo de héros est on ne peut plus classique (le naïf idiot et fainéant d’un côté, la belle déterminée cultivée et intelligente de l’autre) mais la complémentarité de ce type de duo n’est plus à prouver. La fin n’aurait pas été aussi abrupte, j’aurais peut-être poussé ma note jusqu’au 4/5. Là, je reste à un franc pas mal. C’est une chouette lecture, facile et divertissante, sans prétention mais amusante et rythmée.
Note : 3,5/5. J’adore ! en toute subjectivité… ! sinon objectivement c’est franchement sympa. S’il n’était précisé que Corbeyran est au scénario j’aurais cru lire du cent pour cent Milhiet, bien que l’humour soit tout de même moins prononcé que dans Spoogue par exemple. Le graphisme est toujours aussi peaufiné que dans les précédentes séries de Milhiet, si ce n’est des décors un peu moins riches peut-être, mais cela n’enlève en rien le plaisir de regarder une nouvelle production de ce dessinateur/scénariste que j’apprécie au plus haut point. L’histoire ou plutôt l’aventure pour être précis, est plutôt sympathique et j’ai accroché de plus en plus au fil des pages. Avec certes un début assez classique, mais il faut bien poser les bases du récit, c’est surtout sur la seconde moitié et notamment vers la fin de ce premier tome qu’ai définitivement accroché à l‘intrigue. J’ai évidemment eu un coup de cœur pour le chien, une belle et féroce bête à grosse truffe, qui je l’avoue, m’a beaucoup fait apprécier l’histoire grâce à cette présence canine toujours la bienvenue et si peu représentée dans les histoires en général. Même si l’originalité n’est pas la première chose qui me vient à l’esprit, car assez vite on peut prévoir certaines « rencontres » qui évidemment se font, la suite pourra prendre divers chemins pas forcément tous prévisibles et j’espère qu’elle saura me surprendre. Suite et fin Une bonne suite et une bonne chute qui ne m'ont pas déçue, j'ai notamment apprécié le mélange science - magie, une idée très bien trouvée. Les décors restent un peu légers à mes yeux, par contre Chien est encore très présent et j'ai adoré suivre sa propre aventure. Je passe à 3/5 car ça reste globalement un poil léger même si je relirai le récit avec grand plaisir.
Ce premier tome n'est pas ce que j'en attendais au vu de la couverture et du titre : on envisage un récit drôle et 2nd degré, mais ce n'est pas le cas. Le problème vient du personnage principal qui n'est pas du tout attachant, même plutôt énervant. il est assez lourd et maladroit. Ce ne serait pas gênant s'il était drôle, mais ce n'est pas le cas. Et c'est de même avec d'autres défauts pour les personnages secondaires. Quant au scénario, pour l'instant, c'est très basique, c'est un prétexte pour faire vivre des aventures au héros, mais c'est assez plat. Il ne se passe pas grand chose et ça ne m'a pas donné envie de lire la suite. Le dessin sans être génial est très correct et ne m'a pas gêné. L'ambiance est bien retranscrite et les cases sont claires.
Ce premier tome ne m'a pas grandement captivé. Premièrement, j'ai trouvé le dessin plutôt moyen. J'ai bien les décors, mais je n'aime pas trop comment le dessinateur dessine ses personnages. Ce n'est pas un dessin que je qualifierais de moche (j'ai vu bien pire !), mais ce style ne m'attire pas du tout. Le scénario n'est pas original et au début je me demandais pourquoi les villageois bannissent la fille après avoir essayé de la tuer. Ils n'ont pas peur qu'elle reviennes se venger ? Je trouve que c'est ce genre de chose qui parait petit, mais qui pour moi casse la crédibilité d'une histoire. Le gros problème que j'ai eu aussi c'est que les deux personnages principaux ne m'ont pas du tout intéressé et j'ai même trouvé que le mec avec son histoire de tapis royalement énervant. La suite sera sans moi.
Un récit bien sympathique, captivant et doté d’un humour permanent , ajouter à cela un dessin clair, aéré et précis, des couleurs chatoyantes et vous obtenez la marque de fabrique de cet excellent premier tome de Aniss. Eric Corbeyran réalise le parcours parfait :un récit qui commence sur les chapeaux de roues , un rythme qui ne faiblit jamais et une fin de premier tome prenante qui incite le lecteur à se procurer la suite , tout cela dans un univers magique. Ah oui j’oubliais ! mention spéciale pour le chien.
Et voici l’une des rares sorties que j’avais envie de lire et d’acheter. Si Milhiet a abandonné le scénario il faut avouer que cela s’en ressent très vite avec un premier tome tout à fait classique en termes de construction. Nous sommes très loin de l’univers de l’auteur vu dans Spoogue et Caravane. Classique, presque scolaire mais néanmoins plaisant, ce premier tome jouit d’une bonne fluidité, et il faut avouer que le dessin participe beaucoup à trouver un plaisir de lecture au-delà de la simple trame scénaristique. Les vues sur le chien et les mimes muets en arrière-plan qui le concernent, et plus généralement ces mini scènes d’arrière-plan se multiplient et permettent au scénario de trouver une profondeur au-delà d’une introduction banale. Nous avons deux jeunes qui se retrouvent : la fille forte et le garçon benêt, il faut bien suivre son temps et dire que les filles sont plus fortes que les garçons, c’est assez drôle finalement de voir que la théorie des genres se décline en BD de la façon la plus naturelle. Nos deux héros il y a 20 ans auraient pu avoir exactement les mêmes caractères avec une sexualité inversée. Vous l’aurez compris le dessin enrichit considérablement une histoire comme on en voit des dizaines (Les Epées de verre, L'Épée d'Ardenois…) sur un tome 1. Le bestiaire de Milhiet me semble beaucoup plus vivant que les tristes bestioles lisses de Leo et c’est un vrai plaisir de voir cette monture se prendre des baffes par notre héros ou encore ces vues sur le chien qui devient presque le personnage principal (en tous cas celui qui me plait le plus). Les couleurs sont nettement moins « violentes » que dans ses opus précédents, on y perd en force mais on touchera certainement un public beaucoup plus large. Au final le scénario me dégoute de politiquement correct qui dégouline de partout, mais ceci est sauvé par un dessin franchement toujours aussi génial et frais. Alors sans aller jusqu’à offrir des présents à Belzébuth on peut raisonnablement attendre la suite pour avoir une bonne surprise et envisager l'achat. Franchement à ce stade heureusement qu’il y a Milhiet car on a frôle l’indigestion.
Je suis plutôt client des séries de Corbeyran, mais je découvre avec cette série le travail d'Olivier Mihiet, auteur très apprécié dans notre contrée BDThequienne. Et je ne suis pas déçu du tout. Son dessin est excellent. Le trait est super agréable, pareil pour les couleurs. Les cases sont riches de détails, on en prend plein les yeux. Le tout colle à merveille à l'ambiance mille et une nuits de l'histoire. L'intrigue elle aussi n'est pas en reste. On plonge dans les (mes)aventures de notre livreur de tapis dès les premières pages. Rapidement on choppe un petit sourire au coin des lèvres qui ne nous quitte plus jusqu'à la fin. Ce n'est pas une histoire à vocation humoristique, mais il y a dans tout l'album une bonne humeur communicative. Le ton est léger, il y a quelques jeux de mots sympa. La trame principale est originale et comme c'est très bien raconté on ne s'ennuie pas une seconde. Je lirai la suite avec attention, même si j'ai compris qu'il allait falloir être patient. :)
Enfin, voici le grand retour d'Olivier Milhiet, le Borgia de la couleur directe, accompagné cette fois-ci de Corbeyran au scénar, Milhiet assumant son virage capitaliste (je ne serais pas plus étonné que ça de le voir aux manettes du prochain Les Profs ou d'un truc du genre). Reconnaissable au premier coup d'oeil, son trait est toujours aussi savoureux, notamment quand il s'emploie à dessiner sous toutes les coutures l'ami canin de notre héros, ultra réussi et vraiment drôle. Toujours aussi impérial en couleur directe (Ledroit lui demande conseil régulièrement, il parait), Milhiet utilise des tons un peu moins aggressifs que dans son dernier opus Caravane (surtout moins de teintes jaunes) et c'est une vraie réussite. Niveau scénario, l'univers planté par Corbeyran est très sympa, fonctionne globalement bien mais je le trouve bien loin de l'originalité de celui de Spoogue ou de Caravane, ce qui me séduit moins. Si les personnages sont tous bien définis et les interactions entre eux intéressantes, je trouve cependant que l'histoire avance bien lentement, surtout si la série se termine en deux tomes comme prévu. C'est ce qui vient légèrement minorer ma note: je suis un peu resté sur ma faim quant à l'intrigue. J'attends cependant la suite avec impatience ; je fais des offrandes à Belzébuth tous les soirs pour que le tome 2 soit fini avant le 31 Janvier 2014 comme prévu.
La sortie d'un album d'Olivier Milhiet est toujours un petit événement en soi ! (Le bougre étant toujours un peu lent entre 2 albums :D ). Cette fois ci, ce n'est plus en solo, mais avec le scénariste réputé (et prolifique en albums) Eric Corbeyran. Pour la qualité du scénario, je pense qu'on ne pourra le juger qu'à la fin, mais pour ce 1er tome d'accroche, c'est plutôt réussi ! Pour résumer, c'est de l'aventure dans un monde imaginaire, du jeu de mots en vrac (est-ce là la véritable patte de Milhiet ? :D ). C'est clairement plus grand public que Spoogue ou Caravane, mais les personnages sont attachants, et le tout est quand même bien servi par le magnifique trait d'Olivier Milhiet. J'aime ce style, et surtout il est complètement différent, c'est vraiment un style bien à lui. Et les couleurs directes, c'est toujours un plus quand même ! Bref un 1er tome accrocheur, j'attends la suite avec impatience (ou plutôt avec patience :D ). J'espère que la suite de l'histoire nous réserve quelques surprises ! Et il y a vraiment moyen car le monde exposé semble regorger de bonnes idées !
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