Mara
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Mara séduit, Mara punit. Lorsque le foi des hommes ne suffit plus, Mara est là. Une écrivaine de roman policier aux mœurs plus qu'ouvertes devient main de la justice quand celle-ci fait défaut.
Auteurs italiens Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre
Mara, 29 ans, est écrivaine de romans policiers, passionnée de cas non résolus. Pour mener à bien ses projets éditoriaux, elle mène l’enquête et, souvent, démasque l’auteur des crimes. Mais c’est là que se révèle la face sombre de la jolie jeune femme: N’ayant aucune confiance dans la justice des hommes, elle décide d’être la main de Dieu et de châtier elle-même le coupable. Belle et désinhibée, elle sait fort bien attirer sa proie vers la toile qu’elle tisse tout au long de l’histoire. D’où vient cette soif de justice? Quelle épreuve peut bien transformer une jeune femme joyeuse, douée et jolie en sinistre exécutrice? Sans doute un secret qu’elle cache tout au fond de sa mémoire.
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Date de parution | 01 Février 2011 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis
Je profite de la récente sortie de l’intégrale pour réécrire mon avis sur cette série, que j’ai globalement bien aimée, et qui se distingue de la grande majorité des productions du genre par une volonté évidente d’élaborer un réel scénario, et de ne pas se contenter d’enchainer les scènes de sexe. Les scènes de sexe, justement, sont nombreuses et variées (positions, partenaires), avec une héroïne, Mara, franchement très ouverte en ce domaine. Mais il y a aussi des intrigues policières (et un complot qui « chapeaute » le tout), avec même quelques passages fantastiques (pas forcément toujours très heureux). Mara est une écrivaine, mais aussi enquêtrice, n’hésitant pas à payer de sa personne, mais aussi à sévir : justicière parfois sadique, elle peut être violente. Le dessin est agréable (important pour ce genre d’œuvre). Il évolue à partir du deuxième tome – je ne suis pas forcément fan de cette évolution. La colorisation (apparemment à l’informatique) n’est pas ma préférée. Cossimo Ferri et Master Tabou (le pseudo du directeur de collection) ont fait le pari d’un érotisme « haut de gamme », avec un dessin soigné et un vrai scénario, construit, et qui donne une certaine crédibilité aux personnages – même si ça n’est pas non plus le scénario le plus alambiqué que j’aie lu, hein… J’ai été un peu moins convaincu par les derniers tomes, qui confirment une évolution qui ne m'a pas forcément plu. D'abord le dessin - et la colorisation surtout, que j'ai trouvés moins intéressants que sur les débuts de la série, cette colorisation informatique lissant trop à mon goût le trait de Ferri. Ensuite l'intrigue elle-même : le fantastique et certaines situations (voir les scènes finales du tome 5) ont fait perdre en crédibilité un personnage et une série ancrés dans un certain réalisme. Ces bémols mis à part, on a là une série qui sort du lot du genre et qui, malgré mes remarques (qui n’engagent que mes goûts personnels), ne peut que plaire aux amateurs d’histoire érotique qui ne recherchent pas que du cul bourrin. Avec cette série, Cosimo Ferri montrait son talent, ce que ses plus récentes productions ont confirmé. Note réelle 3,5/5.
Je pense que n'eut été la fin, j'aurais allègrement donné 4 étoiles à cette série de Cosimo Ferri ! Malheureusement la série évolue d'une façon que j'ai trouvé assez peu crédible, même si ce n'est pas forcément la crédibilité qu'on recherche dans une série Tabou, et surtout l'incursion du fantastique, du complot au sein de l'Eglise et les questions de retrouver des personnages de la série quelques tomes après m'a assez vite perdu. C'est un mélange de divers genres, le premier tome fait vraiment polar/enquête, puis thriller et ensuite on part dans le fantastique et le complot religieux. Une fin assez en dent de scie en ce qui me concerne, puisqu'on retrouve tout les personnages des différents volumes dans une succession de liens qui m'ont parus assez forcés. Par contre, l'intérêt véritable est le dessin de Cosimo Ferri qui se développe ici. Si je préfère les premiers tomes, avant que la colorisation informatique ne vienne (sans être parfaitement maitrisé j'ai l'impression), il faut dire que Ferri s'y entends pour croquer des hommes et des femmes. Alors, ne vous attendez pas à des corps normaux, c'est des abdos et biceps saillants, seins volumineux et corps galbé, mais franchement c'est agréable à l'œil. Il a un certain talent, donc, mais surtout sait le mettre en scène de façon sensuelle. C'est loin du simple cadrage digne d'un téléfilm de Canal, il y a une recherche esthétique et des cases travaillées dans leur composition. On reste dans le fantasme, mais le fantasme bien fait et ça fait plaisir ! Donc voila, pour se rincer l'œil c'est parfait, il y a une histoire qui se poursuit le long des cinq tomes, mais en même temps je suis assez mitigé sur celle-ci. J'aurais préféré que le ton reste le même en permanence, dans la veine du premier tome, tandis que là ça me semble naviguer un peu en tout sens. Mais je recommande quand même, ne serait-ce que pour ce très beau dessin et aussi parce que l'auteur nous a sorti quelques autres œuvres qui valent le détour. Une sorte de premier jet de ce que Ferri nous sortira par la suite !
J'ai beaucoup moins apprécié cette série que mes prédécesseurs ci-dessous. Elle mélange trop les genres à mon goût et il en ressort à mes yeux une sorte de roman de gare façon SAS, qui combine polar, fantastique, scènes de cul et pas mal de violence assez crue, provenant de l'héroïne elle-même quelques fois d'ailleurs. C'est vrai qu'il y a un scénario, une intrigue à base de meurtres, de mensonges, de complot avec une dose d'ésotérisme et de fantastique. En lui-même, ce scénario est assez bidon, ou du moins trop téléphoné et sans saveur pour qui apprécie les vrais bons scénarios de polar et de fantastique. Contrairement à certaines séries porno, ce n'est pas pour autant un scénario qui ne sert que de prétexte à aligner les scènes de cul : il est pris ici très au sérieux et à la limite, la série serait presque plus une série d'aventure que de porno. Pour autant, il y a bien du cul, et à foison. Car l'héroïne est une vraie libertine qui n'aime rien mieux que de se balader en permanence en mini-jupe et sans culotte et dont on sait qu'elle finira par coucher avec presque tous ceux qu'elle rencontre, hommes ou femmes. L'intrigue policière-fantastique est donc ponctuée de nombreuses scènes de sexe, parfois très courtes, juste le temps de dire qu'elles ont eu lieu et de dévoiler quelques charmes corporels, mais elles sont presque annexes. Et dans tous les cas, le mélange des deux types de récits m'empêche de m'émoustiller pour la partie érotique, d'autant que les scènes me paraissent souvent trop gratuites et faciles. Quant au graphisme, il offre de jolies couleurs et une belle impression d'ensemble, mais je le trouve nettement moins naturel et maîtrisé dans sa mise en scène et dans le dynamisme de ses personnages. Disons que je trouve qu'il convient mieux à de l'illustration qu'à de la BD. En outre, les visages sont parfois assez ratés, notamment quand les héroïnes sourient à pleines dents par exemple : elles sont l'air vraiment bizarre dans ces moments là. En définitive, ce n'est pas une série pour moi.
Connaissant mon intérêt pour la BD érotique, une amie m'a mis dans les mains cette Bd pour savoir ce que j'en pensais. Ma foi, le verdict est plus qu'excellent, il y avait longtemps que je n'avais pas lu une Bd de cul de cette qualité ; faut dire que chez Tabou, ils n'ont pas un catalogue énorme mais ils privilégient la Bd soignée, aussi bien graphiquement que scénaristiquement. J'ai bien aimé cette jolie Mara qui joue à rendre la justice de façon libertine ; au détour d'ébats sexuels, elle mène ses enquêtes et se transforme en exécutrice en châtiant ceux qui ont commis des meurtres. Elle me rappelle un peu Ramba en moins violent. En quelque sorte, Mara est un combiné de Columbo et d'inspecteur Harry qui utilise les méthodes d'Emmanuelle. Ce qui m'intéresse dans cette Bd, c'est non seulement la partie graphique avec son trait félin et ses mises en couleur subtiles des corps féminins, mais aussi la partie scénario qui offre une histoire bien construite ; on sent que ce n'est pas de la simple Bd de cul enrobée d'une vague intrigue à 2 balles pour meubler entre 2 coups de queue, mais du scénario consistant qui mêle agréablement polar et sexe en titillant les sens. A partir du tome 2, le dessin est légèrement différent du premier tome, je le trouve plus appliqué et plus raffiné ; en tout cas, Cosimo Ferri offre des images érotiques très excitantes, il est en train de se placer doucement parmi les grands dessinateurs du genre. Le tome 3 confirme tout le bien que je pensais de "Mara" car au sein d'une intrigue bien étoffée, il offre 3 scènes de sexe très émoustillantes grâce au jeu des couleurs et à des cadrages surprenants. Il est rare que je mette 4/5 à une série érotique, mais elle le mérite et je la recommande aux amateurs d'érotisme de qualité.
Mara : Une série "érotico-policière" selon l'éditeur ; une bonne BD de cul mâtinée d'intrigue et de fantastique pour ce qui me concerne. Sans pour l'instant au bout de ces deux tomes saisir tous les tenants de ce personnage, on est de toute façon rapidement mis au parfum, que ce soit dans le premier ou le second tome. La série commence par une scène alternant scènes de sexe et l'exécution par Mara d'un homme qui reconnait avoir tué une femme et s'enchaîne par une partie de jambes en l'air à trois dans une suite florentine avec son mari et un autre homme. Autant dire, que cette mise en bouche campe rapidement le caractère de notre personnage principal et de ce qui va suivre. Heureusement, on n'en reste pas à une simple démonstration de ses parfaites connaissances du kamasutra, et une intrigue prend peu à peu corps au fil du récit. Il en va de même pour le second tome, qui commence par une scène de meurtre qui conduira Mara sur les traces de cet assassin. Si ses investigations se déroulent allègrement entre une partie de boutoir et une autre de broute minou, on échappe quand même au pseudo scénario construit autour des scènes de sexe, histoire de meubler les ellipses si chères à la BD. Là Cosimo Ferri, construit un récit où, même si le sexe prédomine, l'intrigue a sa place, malgré quelques facilités. Concernant son coup de.. crayon, le sire a du talent et rend parfaitement grâce aux courbes de son héroïne et à ses prouesses sexuelles. Je regrette juste le changement de traitement au niveau du tome deux que je trouve moins agréable -question de goût-. En tout cas, les amateurs de parties de jambes en l'air et de BD devraient largement s'y retrouver ;)
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