Meilleurs voeux de Mostar

Note: 4/5
(4/5 pour 3 avis)

Frano Petrusa raconte son enfance dans la ville de Mostar, qui finira par être secouée par une guerre sanglante. Un témoignage bien mené, quoiqu’un chouïa égocentrique…


Basket-ball Edition participative Hébergé chez ses grands-parents La Guerre de Bosnie-Herzégovine Sport [EX] Yougoslavie

Frano Petrusa raconte son enfance à Mostar, ville de Bosnie. Exilé à la mort de ses parents alors qu’il n’est qu’adolescent, Frano vit dans les années 80 avec sa grand-mère. Enfant réservé, il est régulièrement poursuivi par les moqueries et violences de jeunes voyous. Il se lie alors d’amitié avec le Serbe Goran et tous deux deviennent inséparables. Frano suit Goran dans toutes ses activités, se promène et observe les autres, sniffe de la colle et joue au basket. En jouant, les deux amis rencontrent la belle Amra, aussi douée pour le basket que les garçons. Le duo devient vite un trio et Frano tombe amoureux de la douce Amra. L’école se passe à merveille et les trois jeunes coulent une enfance paisible, sous les rires de l’amitié et l’admiration du basket américain. Pourtant, la guerre éclate en 1991 en Croatie. Frano et Goran vont se diviser à cause de leurs origines et Frano va tout perdre en un instant…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Septembre 2012
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Meilleurs voeux de Mostar © Dargaud 2012
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

27/04/2013 | Erik
Modifier


Par Spooky
Note: 4/5
L'avatar du posteur Spooky

Un album qui est peut-être passé inaperçu, mais qui vaut largement le détour. En effet il nous raconte l'histoire, vraie, de ce jeune homme qui se foutait royalement de la religion, alors qu'il en existait plusieurs dans la ville où il vivait, des religions qui ont provoqué la dernière guerre à avoir éclaté en Europe. Sans verser dans le pathos ni l'angélisme, Petrusa livre un portrait nuancé de cette jeunesse à l'époque yougoslave qui va se retrouver déchirée, peut-être à jamais. Entre architecture remarquable, matches de basket endiablés et amourettes insouciantes, voici un album touchant.

02/06/2014 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

Un témoignage sur l'ex-Yougoslavie durant la guerre (quoique de l'endroit où l'auteur vivait c'est vraiment la guerre que durant quelques pages). J'ai un peu de la difficulté avec ce genre d'ouvrage parce que après avoir lu un témoignage ou deux sur une même guerre, j'ai un peu l'impression de lire la même chose ensuite. Il faut vraiment que je trouve les personnages attachants pour que je rentre dans l'histoire. Heureusement, j'ai trouvé le personnage principal et son copain totalement attachants. J'ai vraiment aimé ma lecture car l'auteur s'est bien raconté et il montre bien la haine qui sévissait entre les ethnies à l'époque. Ce que j'ai surtout apprécié c'est son dessin que j'ai trouvé absolument beau. Il est dynamique et les couleurs sont très belles. Dès que j'avais vu les premières cases, j'avais immédiatement envie de lire l'album au complet et en prime le découpage est bien maitrisé. Les transitions entre les scènes ne sont pas du tout lourdes.

01/08/2013 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Après Guerre et match, l'auteur revient sur son adolescence et son passage dans la ville de Mostar qui allait être rattrapée par la guerre frappant l'ex-Yougoslavie en plein coeur de l'Europe. J'ai beaucoup aimé son récit qui retrace la vie d'un adolescent croate en Bosnie-Herzégovine où il va connaître une réelle amitié avec un gars d'origine serbe. La religion va pourtant finir par les séparer. Il y aura également l'amour à travers le personnage de Amra, la belle bosniaque. Il y a beaucoup de sensibilité dans ce récit mais également ce qui nous permet de comprendre les origines du conflit. Il est également question de basket, un sport fédérateur. On se rend compte qu'il ne faudra pas grand chose que des discours nationalistes haineux pour séparer les gens et les entraîner dans une folie meurtrière. J'ai beaucoup aimé l'architecture de cette belle ville de Mostar avec son célèbre pont. Il est dommage que la fin soit un peu triste mais elle est réaliste. C'est un album qui m'a vraiment plu. Second titre d'un artiste qui a beaucoup de talent.

27/04/2013 (modifier)