Le Mercenaire
Grand classique espagnol.
Auteurs espagnols Cimoc Circus Science-Fantasy
Roi de l'heroic fantasy, Segrelles trace des tableaux grandioses qui font de lui le chantre des aventures de ce guerrier imperturbable au sourire de marbre... Son dessin d'un grand réalisme n'empêche pourtant son imagination débridée de se déployer avec éclat et de nous emmener dans des mondes légendaires tous plus fabuleux les uns que les autres. Dragons... Monstres... Sorcières... Femmes voilées... Combats à l'épée... Chocs de titans... Sortilèges et magie-noire... Segrelles explore, avec toujours autant de brio, le décorum de l'heroic fantasy aux couleurs directes et tableaux grandioses. Quand Conan le Barbare rencontre Gustave Moreau, la BD devient peinture et Le Mercenaire un chant baroque et sauvage...
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Date de parution | Mars 1982 |
Statut histoire | Une histoire par tome 13 tomes parus |
Les avis
C'est bôôô, de la vraie peinture léchée ! C'est joli à contempler, mais comme les cases sont souvent trèèès grandes, on se retrouve vite à la fin du volume. Mais c'était bôôô ! L'histoire ? Euh... on va dire qu'il y en a une. Dans une BD classique avec des cases classiques, je pense qu'on aurait droit à du 8 pages, peut-être 10. Mais bon, comme il faut savoir apprécier la peinture, il ne faut pas que ça soit miniature, sinon ça gâche... Revenons au scénario. Franchement, c'est du ultra classique (mais pas en ce qui concerne la BD et ses cases). On a vu et revu ça dans 36 romans, les z-aventures dont vous êtes le héro, et dans 360 campagnes de Dungeons & Dragons. Je reconnais néanmoins que l'univers proposé est un brin original, mais pas très plausible. Néanmoins pour mieux faire passer la pilule, constatons que le taux de demoiselles en détresse et peu vêtues est largement supérieur à la moyenne. Bref, on se demande parfois si on ne regarde pas des collections d'affiches Héroïque-Fantaisie datant des années 70, genre Frazetta (un peu), Vallejo (beaucoup) etc. Un reproche : les bulles (et souvent le lettrage) sont franchement môôôches, ça gâche :(
J’avais déjà eu à plusieurs occasions le loisir de feuilleter des albums, et c’est la possibilité d’acheter bradés les deux premiers tomes, en format poche, qui m’a fait revenir vers cette série. Le petit format m’a sans doute fait moins apprécier le côté graphique – sans doute le seul intérêt de cette série. L’espagnol Segrelles a clairement du talent dans ce domaine. Son dessin est léché, dans un style réaliste – hyper réaliste en fait – au rendu impeccable, avec une colorisation un peu granuleuse, qui donne un aspect cuivré, tamisé à l’ensemble. Si techniquement on ne peut pas trop critiquer, le style hyper réaliste, la colorisation, et le choix de mettre en avant des décors grandioses, des personnages tout droit sortis de péplums de série Z ou de quelques périodiques anglosaxons (héros bodybuildés, femmes hyper sexy et peu vêtues) donnent au final quelque chose qui ressemble davantage à de grandes affiches, comme on pouvait le voir dans les années 1970, un côté kitsch, suranné, qui n’est pas mon truc. Et qui a sans doute mal vieilli. Par contre, là où je serais moins indulgent, c’est au niveau des scénarios et des dialogues, que j’ai trouvés parfois indigents, involontairement comiques – le côté infaillible du héros, son aspect hollywoodien, au milieu des dinosaures (un côté « Le monde perdu » de Doyle sur la première histoire), ou de n’importe quel adversaire renforcent sans doute mon ressenti. Pas d’empathie pour le héros, pas d’autodérision non plus dans les scénarios, improbables. On a là une curiosité qui, malgré certaines qualités – plastiques essentiellement – m’a laissé totalement froid. Je ne vais pas garder mes petits albums.
Le mercenaire ou plutôt el mercenario est une série espagnole créée en 1981 par Vicente Segrelles et publiée en France dans le mensuel Circus. Voilà bien un genre que je n’apprécie pas trop, l’heroic fantasy ! Si vous rajoutez un graphisme en mode hyperréaliste par un procédé de couleur directe, ce n’est pas gagné me concernant. Ok ok ok c’est original, mais avec cette ambiance étrange et onirique ... je n’accroche pas. Je vais vous dépeindre un peu l’histoire, vous ne serez pas déçus. Accrochez-vous ! Dans une grande vallée nichée dans les nuages et restée à l'écart de l'évolution, s'est maintenue une faune de grands reptiles ailés. Dans ce monde évolue le mercenaire - il n’a pas de nom notre bonhomme ! - revêtu de son armure de fer et chevauchant sa monture ailée, qui se porte au secours des demoiselles souvent nues (!) en détresse pour les arracher aux griffes de leurs ravisseurs. C’est tout sauf compliqué non ? Mais cela ne suffit pas à Vicente. Non non. Il faut qu’il complexifie tout. Le mercenaire cherche à découvrir ce qui se cache au-delà de la vallée, sous les nuages, sur d'autres continents, puis sur d'autres mondes, et enfin dans les méandres du temps. Après 4/5 albums, je suis épuisé même si les planches sont magnifiques, j’ai plutôt l’impression de feuilleter le catalogue des œuvres d’un musée que des bandes dessinées. Visuellement c’est beau mais l’histoire est si ennuyeuse et c’est au final assez répétitif. Si vous avez des velléités sur cette série, dans les vides greniers ou sur internet vous trouvez les différents albums pour une poignée d’euros.
Depuis longtemps je fouine dans les vide-greniers et à maintes reprises j'ai aperçu le tome un de cette série. Dernièrement j'ai sauté le pas en tombant sur les deux premiers tomes pour un prix dérisoire. Alors oui je lis ici ou là que Mr Segrelles est un grand illustrateur, sûrement mais pas un auteur de BD, oui certains ont le droit de trouver que certains de ses paysages sont superbes. Moi ils ne me font pas cet effet, je trouve ça froid et sans âme et que dire du fameux mercenaire ? Une tronche de premier de la classe jamais décoiffé, gaulé comme...je ne parle même pas de son regard (cf la planche du tome 1 dans la galerie, ça doit être ça qu'on appelle un regard de bovin) et les femmes mon dieu, j'en croise tous les jours des comme ça. Nous sommes dans l'archétype de la bombasse sans cervelle à gros poumons. Bon j'arrête là c'est les codes du genre, mais jamais ça ne m'avait déplu à ce point. Parlons un peu du scénario, si, si il yen a un mais j'ai pas bien vu, sûrement à cause de mes yeux qui étaient trop attirés par les formes de ces dames. C'est limite de la franche rigolade, sans bien sûr oublier les dialogues, je me réfère encore une fois à la galerie et la planche du tome 3 "Pour intégrer notre ordre il faut affronter des épreuves très dures, si dures qu'on risque d'y périr." Merde alors moi qui pensait que ça irait tout seul. Bon je vais arrêter là mes élucubrations, respectons la charte du site, mais mes achats heureusement dérisoires m’auront permis de découvrir le summum du kitch. Amateurs d'Heroic Fantasy passez votre chemin.
Segrelles est un grand illustrateur, je n'ai pas de doute. Mais en BD c'est le plus horrible, le plus kitsch que j'ai rencontré jusqu'a ce jour. Il y a du kitsch qui devient interéssant, même culte, avec de la distance, du temps. Ce n'est pas le cas. Tout reste épouvantable et sans rédemption. Les scénarios... je ne les ai pas trouvés. Seulement des clichés, des conventions sans émotion ou créativité. Les filles, supposées sexy, toujours avec ses petites culotes, me font pleurer... Il faut garder ses illustrations pour l'histoire des armes, des avions, des bateaux. Mais pas les Bds! C'est vraiment un gâchis de talent pour l'auteur, une perte de temps pour le lecteur. A eviter au nom du goût.
Quand j'ai découvert cette Bd en 1981 dans le magazine Circus, j'ai été vraiment soufflé par la virtuosité graphique, ce côté visuel d'une beauté formelle, rarement atteint dans une Bd, et que je n'avais jamais vu ailleurs. Avec le temps, j'ai lu tous les albums. Cette bande d'heroïc fantasy parue d'abord dans le mensuel espagnol Cimoc, pêche cependant par quelques défauts; Segrelles en tant qu'illustrateur et aquarelliste, soigne bien-sûr la partie graphique, réalisée à la peinture à l'huile, et oublie un peu son scénario, ce qui donne des creux parfois dans la narration, des approximations et des dialogues abondants qui d'un seul coup tentent d'expliquer ce qui n'a pas été dit avant. Sinon, ces belles images hyperréalistes qui constituent des petits tableaux, illustrent un schéma classique de la fantasy, où les idées ne manquent pas, notamment le mélange de civilisations et de mythologies qui est un des aspects intéressants de la série. Le lecteur suit sans déplaisir ce Mercenaire (sans nom, autre petit défaut de Segrelles qui ne creuse pas assez son héros) chevauchant son dragon volant au-dessus d'un monde intemporel aux vallées étroites et aux montagnes peuplées de grands reptiles; de ces vallées noyées sous d'épais nuages, surgissent des cités fantastiques et des petits royaumes soumis par des tyrans. Sa route croise des femmes à la beauté troublante, parfois totalement nues (vieux fantasmes des dessinateurs espagnols de l'époque), et il affronte monstres et sortilèges... oui bien-sûr, ça peut paraître léger pour certains, mais ne boudons pas notre plaisir. Les albums se trouvent facilement en occase.
Mon dieu que c'est beau ! Mon dieu que c'est froid ! Mon dieu que j'ai du mal à suivre une histoire inintéressante au possible ! Mon dieu mais qu'ai-je donc fait de toutes ces bds ? Mon dieu ! mais j'ai tout oublié ! Un pater et deux je vous salue marie mon fils et vous pouvez passer à autre chose ! Voilà à peu près tout le bien que je pense de cette "curiosité". Je pensais comme pas mal de lecteurs ici que ce récit aurait conservé du charme kitsch auquel on l’associe mais en dépit de quelques dessins dignes de figurer dans un artbook, les dessins ne s’animent pas de la façon la plus logique pour former ce que j’appellerais communément une histoire. Ca ressemble à du préfabriqué sans susciter beaucoup d’intérêt. Il y a deux formes de nostalgie, celle qui vieillit bien et traverse les années avec brio et celle qui reste datée malgré ses origines et celle-ci, constituée de quelques ambiances organiques et dont l’intérêt s’émousse aussi rapidement qu’une matière friable une fois en mains. A priori ce style aurait dû me toucher mais je n’ai réellement pas réussi à accrocher au-delà du 6ème tome. Il n’y a pas d’humour et le tout est si glacial qu’on pourrait faire passer les Sang Royal de Jodorowsky comme une aimable plaisanterie. Ici tout est sérieux et manque cruellement de fantaisie, un comble pour une œuvre qui s’en veut le porte-étendard non ? :)
Quand j'ai commencé à découvrir cette série, j'ai été un peu surpris par le dessin avec ses tons pastels. On dirait presque de la peinture mais c'est tellement réaliste qu'on a l'impression d'admirer une photo. On arrive très vite à se faire à ce graphisme particulier et même à l'apprécier. Les dragons volants sont saisissants de beauté. Que dire également des paysages grandioses! Le mercenaire est un soldat de fortune qui va prêter ses services à un monastère situé dans la chaîne de l'Himalaya aux alentours de l'an 1000. Cette série mélange les genres très habilement entre l'heroic fantasy et la science-fiction. Le 8ème tome à savoir l'an 1000 va marquer un tournant assez intéressant qui relance l'intérêt pour la série. Il est question de dimension parallèle et de passage entre deux mondes. On prendra plaisir à découvrir cet univers original qui nous offre des planches magnifiques d'une grande richesse iconographique. L'auteur nous emmène dans son processus créatif et nul doute qu'après lecture, on aura un oeil nouveau pour apprécier son oeuvre entre science et paranormal.
Voici une BD que beaucoup, dont moi, en ouvrant les quelques pages pourraient trouver assez vieille de par sa présentation. Et pourtant, il n'en est rien et le dernier tome est sorti en 2004... "Le Mercenaire" est un mélange original de fantasy et de science fiction. Ici, la magie est remplacée par des armes ultrasoniques et des vaisseaux spatiaux. Les 13 tomes actuels ont des scénarios de qualité et d'intérêts fort divers, allant jusqu'à friser à mon sens le franchement mauvais sur certains tomes. Les premiers tomes pêchent plus par la narration assez lourde et figée de Segrelles. Son découpage est souvent mauvais et plombe le scénario déjà léger. Pourtant au fil des albums, on s'aperçoit que Segrelles progresse et les derniers tomes n'ont plus vraiment de raison d'être critiqués. Son univers est large, fouillé, intriguant, intéressant. L'imagination de Segrelles semble sans limite, même si parfois (dans les albums qui m'ont d'ailleurs le moins plu) cela retombe dans un commun affligeant. Nous retrouvons tous les aspects de la bonne fantasy, mélange de Conan, de Tolkien, de Jules Verne, Thorgal et Flash Gordon... On y croise des soldats beaux et musclés, des jeunes femmes légèrement vêtues, des dragons volants, des pégases, des satyres, des tritons, des soucoupes volantes et même des tapis volants... Le mélange se fait toujours doucement et habilement. Tout cela est porté de manière magistrale, exceptionnelle, par un dessin à l'huile d'une précision, d'une beauté et d'un réalisme incroyable. L'imagination fertile de Segrelles nous offre des paysages et des décors à couper le souffle. D'ailleurs, Segrelles aurait tendance à en abuser dans les premiers tomes, jouant de cases prenant parfois une page entière, souvent les deux tiers afin de livrer des panoramas magiques mais laissant forcément moins de place au développement de l'histoire... Finalement, ce qui n'apparaissait au début que comme une série sympathique de fantasy dans un univers large mais peu développé deviendra progressivement un univers d'une dimension no-limit et parfaitement exploité. En revanche ce qui est dommage c'est que dans les tomes intermédiaires, j'ai eu le sentiment que Segrelles cherchait une nouvelle inspiration afin de relancer sa série et cela, pour moi, se sent trop. Une série avec des hauts et beaucoup de bas, mais qui reste néanmoins à découvrir ne serait-ce que par l'exceptionnelle qualité des graphismes. Nous avons le 13ème tome... Paru en 2004, jamais il n'y avait eu autant d'attente entre deux tomes. Espérons que ce chiffre au fort pouvoir symbolique n'aura pas de conséquence sur cette série incomparable !
Ce "mercenaire" est l'oeuvre de Segrelles, un peintre et illustrateur espagnol reconnu. Le "mercenaire" ?... c'est un univers fantastique où un guerrier se déplace dans des cités fabuleuses sur le dos d'un dragon volant. Mais il porte bien son nom, ce guerrier, car il travaille pour le plus offrant. Curieux, au départ, car j'ai cru avoir affaire à une sorte de "sous Arzach" de Moebius. Bien que le postulat de départ y ressemble fort, j'ai surtout été attiré par le graphisme. Et là, je dois reconnaître que c'est costaud !... Segrelles travaille de main de maître une technique à l'huile qui offre ainsi de splendides planches qui attirent vraiment l'oeil. C'est tout "simplement" beau. C'est vrai aussi que le graphisme supplante les divers scénarios et leurs développements, mais cette beauté réelle des "images" fait que je n'ai pas trop pris garde au textuel. Grand "dessinateur", Segrelles ?... Oh que oui !... Grand scénariste ?... Plutôt un bon conteur. Mais l'ensemble forme une véritable oeuvre de grand attrait, à classer dans les toutes bonnes BDs de ce style. Ce que j'ai fait !...
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