Ginger
Ginger et Véraline se retrouve sans cesse dans des situations incroyables, pour entraver la marche de savants avides de pouvoir
Journal Spirou Les petits éditeurs indépendants
Savants fous, humains aux capacités surdéveloppées, illusions monstrueuses, centre aérospatial dissimulé... Nombreux sont les personnes avides de pouvoir, prêts à tout pour assurer leur conception de l'avenir aux détriments de bien des innocents. Heureusement, Ginger et sa copine sont là, l'oeil ouvert, prêts à intervenir dans n'importe quelle situation.
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Date de parution | Juillet 1979 |
Statut histoire | Une histoire par tome (ou pour deux tomes) 7 tomes parus |
Les avis
Voila une Bd dont je connaissais l'existence mais dont je n'avais jamais pu lire quoi que soit, même dans les quelques numéros du journal Spirou que j'ai eus pendant un temps, c'est donc une véritable découverte ou redécouverte vu que j'avais aperçu quelques albums ça et là au gré de mes furetages. Ginger commence une carrière de détective privé dès 1956 dans la collection Héroic Albums, emboitant le pas à Félix (Tillieux) qui lui aussi est publié dans cette collection avant qu'elle ne disparaisse peu après. Heureusement, Ginger revient dans une formule remise au goût du jour en 1980 dans le journal Spirou, soit près de 25 ans après sa disparition ; il est alors accompagné de la blonde et jolie Véraline dans des aventures à tendance policière mais qui frôlent le fantastique. Je crois que je me suis passionné pour cette Bd qui pourtant n'a rien de vraiment novateur, et qui en plus ressemble à d'autres bandes publiées dans Spirou comme Gil Jourdan dont elle est assez proche, mais aussi Tif et Tondu et 421... mais je sais pas, il y a quelque chose d'inexplicable qui m'a séduit là-dedans, les récits sont remplis d'action, de situations remuantes, de bagnoles que Jidéhem aime bien dessiner (comme Tillieux), et d'aventures parfois invraisemblables... mais tout ceci est très plaisant. La bande est parfois handicapée par des scénarios un peu bavards, mais qu'importe, ce qui me plait, c'est de retrouver l'esprit typique d'une Bd franco-belge qui dans les années 80, versait encore dans la bande dessinée tout public, à l'esprit insouciant et très aventureux, et ceci étant très appuyé par le dessin de Jidéhem que je trouve moins humoristique que dans Sophie, le trait est plus adulte, un peu plus dur, quasi semi-réaliste, tout comme dans Gil Jourdan ou Tif et Tondu, et les décors sont très soignés. On reconnait cependant le style graphique de Jidéhem. Ce qui manque c'est l'humour (assez étonnant quand on connait la collaboration de Jidéhem avec Franquin), et le héros a toujours le même faciès imperturbable, dans un ton très sérieux, mais ces petits défauts sont rattrapés par les histoires bien goupillées, l'ambiance qui se dégage de chaque récit, les personnages de méchants souvent caricaturaux mais c'était la tendance de l'époque, et par le dessin d'excellente qualité. Une très bonne Bd, typique d'une certaine époque, et un pur produit estampillé Spirou, qui hélas reste peu connue.
Voilà une série plutôt pas mal au final même si elle ressemble un peu à celle de Gil Jourdan. Les albums se laissent lire aisément. Les aventures du détective Ginger et de son amie Véraline tiennent la route. Ils affrontent des situations surprenantes mais rien de très alambiqué. C’est au contraire très fluide. C’est du franco-belge pur jus. Une série pour les nostalgiques – mais pas que – du journal Spirou.
J'ai lu les trois premiers albums parus chez Dupuis/Joker ainsi que deux albums parus chez Bedescope. Je fus un peu surpris parce que les éditeurs ont publié deux époques différentes et que si j'avais entendu parler de Ginger, j'avais oublié que Jidéhem l'avait utilisé durant différentes périodes de sa carrière. Vous imaginez donc ma surprise lorsqu'après avoir lu trois albums de la période Dupuis publiés dans les années 80, je me suis retrouvé avec des histoires datant des années 50 ! En fait, amusez-vous à faire la même chose en regardant la première planche de la galerie et ensuite la dernière ! Les albums de Bedescope sentent bon le pêché de jeunesse. C'est pas mauvais si on est fan de vieux trucs, mais cela reste des scénarios relativement peu captivants dont le principal intérêt est de voir le trait de Jidéhem avant de devenir l'assistant de Franquin. Son style rappelle plus la ligne claire que l'école Marcinelle dont il sera un pilier par la suite. Les albums de la période Dupuis et ensuite republiés par Joker sont plus intéressants. Les histoires sont mieux construites et le dessin est meilleur. Il y a des bonnes idées et c'est plus prenant. J'aime bien la secrétaire de Ginger, Véraline, qui a un rôle actif que n'importe quel personnage masculin aurait pu remplir et je trouve ça progressif pour l'époque. Malheureusement, les deux personnages manquent de personnalités fortes, surtout si on les compare avec le héros et les comparses d'une autre série détective de Dupuis à savoir Gil Jourdan. Ce qui n'aide pas est que Ginger a la même expression sur le visage. Bref, malgré des qualités, je trouve que la série souffre du fait que le héros manque un peu de charisme. L'absence d'humour ne m'a pas dérangé, j'aurais juste voulu que les personnages soient plus marquants. Une série qui ne mérite pas de tomber dans l'oubli et qui m'a plus convaincu que Sophie, la série principale de Jidéhem.
Voici une série injustement oubliée. Ginger est un pur (et très bon) produit de “l'école de Marcinelle”, dont les auteurs firent les beaux jours du magazine Spirou. Je trouve même qu'il s'agit de l'une des meilleures séries policières créées chez Dupuis. Jidéhem n'a jamais abandonné Ginger, le premier personnage qu'il a créé au début des années 1950 pour Heroïc-Albums, revue hebdomadaire consacrée aux bandes dessinées d'aventures inspirées des récits produits outre-Atlantique dans les années qui ont précédé l'Occupation. C'est d'ailleurs au sein de cette revue où nombre de grands de la BD ont fait leurs premières armes qu'il fait la connaissance de Maurice Tillieux, lequel l'incite à postuler chez Dupuis. Mais, dans Spirou, pas question de raconter des histoires aussi violentes à cause de la censure. Jidéhem se voit confier un rôle de second couteau, puisqu'il est chargé de fignoler les décors pour Franquin. Il peaufine son style avant de démarrer la série Starter, puis connaît le succès avec Sophie. Ce n'est qu'à la fin des années 1970 que ce désormais vieux briscard de la BD reprend son personnage de Ginger pour quatre albums. Il y a donc deux Ginger, que trois décennies séparent. Le premier, né en 1953, vit des aventures rocambolesques dont le format est conditionné par un média qui propose des histoires courtes, vites écrites et dessinées. Celui-ci a le visage découpé à la serpe du gros dur à l'américaine. Le second Ginger renaît dans les années 1980 pour les quatre meilleurs albums de la série. Il a gardé ses manières de Sam Spade, ses allures de Jack Palance, sa manie de fumer clope sur clope et son caractère rugueux. Mais son comparse Alan a disparu et c'est sa secrétaire Véraline (devenue blonde) qui prend du galon. Jidéhem s'inspire fortement de Gil Jourdan et met en scène les aventures d'un détective privé dur-à-cuire et de son assistante-secrétaire canon, qui ne peuvent pas s'empêcher de se mêler de ce qui ne les regarde pas. Rien d'original a priori, si ce n'est que le détective et sa secrétaire sont aussi amants et que ladite secrétaire met la main à la pâte et s'avère aussi efficace que son associé. Ça peut sembler banal aujourd'hui, mais donner un tel rôle à une femme était encore d'une audace folle chez Dupuis dans les années 1980. Le dessin est remarquablement précis dans les moindres détails. Jidéhem adore les véhicules, mais il est aussi très efficace pour mettre en dessins les décors dans son style semi-réaliste. Ses personnages sont bien troussés, et, à part Ginger qui garde son faciès minimaliste des années 1950, les autres sont plutôt expressifs. Les intrigues sont habiles, bien rythmées et l'auteur trouve des idées plutôt originales. Savez-vous qui est cochliomyia hominivorax ? Lisez les mouches de satan et vous la craindrez. Quand on empoigne un de ces albums, on le lit d'une traite. Bien sûr, si vous considérez qu'aucune bande dessinée parue avant le magazine À Suivre n'est digne d'intérêt, cela vous semblera daté, un peu naïf, enfantin… Mais Jidéhem n'a pas conçu la série Ginger pour que Télérama lui consacre une chronique. Vous qui appréciez la bande dessinée franco-belge classique, vous serez emballés. Les albums de Ginger sont aujourd'hui épuisés, mais la série mériterait une de ces belles rééditions en intégrale dont Dupuis a le secret.
Voici une excellente petite série méconnue, synthèse de films d'espionnage, d'action et surtout de mystère. Un joli mix qui peut même faire penser à un enfant illégitime de Blake et Mortimer, les interminables dialogues en moins avec un dessin de qualité dont le seul reproche serait le visage même du héros Ginger dont on a l'impression qu'il fait constamment la gueule. Heureusement l'atout charme rééquilibre ce défaut par l'entrée en scène de la jolie Véraline qui ne se contente pas de jouer à la potiche de service mais partage à titre égal le rôle principal. Scènes d'action, héros qui fume, un soupçon de fantastique et l'envie de tourner chaque page jusqu'à son dénouement... C'était remarquable à l'époque et ça le reste toujours encore aujourd'hui. Jidéhem est peut être malheureusement un des plus grands oublis de la prestigieuse école franco-belge d'alors mais il est toujours temps d'y remédier...
Et dire que j’ai failli passer à côté de cette série ! Car, voyez-vous, Jidéhem, c’était avant tout, et à mes yeux, un très bon dessinateur, passionné par la mécanique et un complice de longue date d’André Franquin mais aussi un auteur de second plan. Non que ce terme soit péjoratif, à l’époque les grands dessinateurs franco-belges étaient tellement nombreux que rester dans l’ombre d’un Peyo, Franquin, Morris ou Tillieux était tout sauf honteux. Mais, tout de même, je ne m’attendais pas à une telle qualité dans les scénarios d’une série plutôt oubliée. Bon, débarrassons-nous directement du point qui fâche (car tout n’est pas parfait) : la série manque un chouïa d’humour. En cause, trois raisons. D’abord, Ginger tire la gueule à longueur de cases. Son air renfrogné en fait un personnage très figé, peu expressif et finalement manquant quelque peu de charisme. Ensuite, les seconds rôles sont bien trop sages. Son assistante comme le commissaire Bouleau ne sont pas des personnages burlesques, loin de là. Ils agissent sans fantaisie mais avec intelligence et application. Enfin, les scénarios sont tellement denses et bien construits qu’ils laissent peu ou prou de place à des séquences humoristiques. Je m’attendais donc à quelque chose d’assez léger et je me suis retrouvé face à des enquêtes policières assaisonnées à la sauce fantastique qui jouent plus sur l’anticipation que sur la science-fiction farfelue. Le suspense est souvent bien conservé et le propos n’est pas primitivement manichéen. La lecture est dense, les rebondissements sont nombreux, l’ensemble est cohérent, solide, passionnant à l’occasion. Une vraie lecture de délassement ! Et puis, il y a le dessin. Grosse erreur selon moi, disais-je, sur le personnage de Ginger. Sa mine constamment renfrognée prive l’auteur de la faculté de faire exprimer à ce visage diverses émotions. Mais pour le reste, il n’y a aucun reproche à formuler. Les décors sont soignés, Jidéhem s’amuse d’ailleurs à illustrer une foultitude de véhicules différents (son point fort, incontestablement). Le trait est dynamique, expressif. La colorisation n’est pas toujours top mais, là, c’est l’époque qui veut ça. Finalement, voici une série qui officie dans la même veine qu’un Gil Jourdan, avec moins d’humour mais un sens de l’anticipation peut-être un brin plus élevé. Entre le « pas mal du tout » et le « franchement bien ». J’opte pour cette dernière cotation du fait de la grande qualité des intrigues.
En fait, j'ai récemment découvert cette ancienne série, par un ami de fac qui me l'a conseillée. J'ai seulement trouvé les deux premiers tomes de la série Ginger, sur le marché aux puces, car devenue rare et plus éditée de nos jours. Et c’est bien dommage. J’ai vraiment aimé l’ambiance et les personnages, même s’il est vrai que ça manque un peu d’humour. Les histoires de Jidéhem sont prenantes et très bien construites, malgré quelques dialogues parfois long et ennuyeux. Je vous assure que ça ne gâche en rien le plaisir de lecture d‘ensemble. Jidéhem se veut seulement réaliste dans ses propos. J’aime beaucoup les dessins (très école Belge), ils sont précis et stylisés. Une série de grande qualité et bien plaisante à lire, que je conseille à tous de découvrir.
Curieuse, la vie de Ginger. Il fait ses débuts dans les "Héroïc-Albums", n° 48, début Décembre 1954. Plusieurs histoires complètes paraissent. La fin de ce magazine, n° 52 de Décembre 1956, sonne le glas des aventures de Ginger. Le glas ?... Hé non... Il effectue son retour, en 1979, dans l'hebdo Spirou. Il est cette fois accompagné de la jolie Véraline. Différence pourtant avec les premières histoires : de récits policiers, la série passe plutôt à l'espionnage. Ginger ?... Ben, il ne m'accroche pas tellement. Le postulat de départ sort pourtant -légèrement- des sentiers battus de l'époque : le héros est un aventurier au chômage qui va se mettre à résoudre des énigmes policières et -un peu- fantastiques. Problème : il n'est pas marrant, le Ginger. Un ton trop sérieux qui le fait rapprocher de Gil Jourdan. Mais Jidéhem n'est pas Tillieux. "Jourdan" est accompagné de deux "gugusses" qui font l'attrait de la série. "Ginger", lui, résoud les énigmes sans faire preuve du moindre humour. "Ginger" ?... Une bonne série policière, mais dotée d'un héros qui manque nettement de charisme. Vous aimez l'oeuvre de Jidéhem ? Ginger (première série) fera bien dans votre bédéthèque. Vous ne connaissez pas ?.. Vous pouvez passer outre...
Des histoires policières mélant parfois une pointe de science-fiction, le tout ressemblant un peu à "Gil Jourdan", si ce n'est qu'il y a là un net manque d'humour. Cette série se veut un peu trop réaliste, et il est facile de ne pas y accrocher. Néanmoins, je trouve les scénarios pas mauvais (notamment les 2 premiers tomes), et ça se laisse lire.
Je n'en ai lu que 4 tomes, un jour où je devais vraiment m'ennuyer. Ces histoires d'aventures rocambolesques et de savants fous ne me passionnent pas, et le scénario me semble sonner creux (quand il n'est pas prise de tête). Ce pourrait être une dérision du genre, mais non, il n'y a pas une trace d'humour. Les dessins sont classiques, sans grand intérêt. A éviter.
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