Canis Majoris

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Canis Majoris » est un livre intime de Loïc Locatelli-Kournswky (plus connu sous le pseudonyme de Renart), qui évoque le suicide d’une tante, et surtout la culpabilité qu’il ressent : « qu’aurais-je pu faire si j’avais su ? ». Un sujet universel et finalement peu raconté. Loïc traite cette question impossible dans une BD à la fois réaliste et onirique. Source : site de l'éditeur


La Mort Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis Suicide

Un repas de famille, une tante qui decide d'en finir en prenant une surdose de cachets. Les interrogations qui s'en suivent, les conséquences sur la famille. Et le coeur de l'ouvrage : "et si j'avais su ?"

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Avril 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Canis Majoris © Vide Cocagne 2013
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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04/06/2013 | Ducky
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Par Ducky
Note: 3/5

C'est suite à la lecture d'une critique que je me suis tourné vers cet album, chez le vide cocagne, éditeur alors inconnu pour moi. Au feuilletage en librairie, puis à la lecture, j'ai fini d'être conquis par le trait, fin, singulier, fait d'un beau noir et blanc. Et c'est un bel objet broché avec une très belle couverture. De quoi ça parle, l'auteur sur son blog le résume très bien : "ça parle d’un mec qui essaye plus ou moins de gérer le deuil d’une personne chère dans sa famille; de son ressenti sur le temps qui passe et sur lequel il n’a aucune emprise; de l’écrasante petitesse des humains dans un univers en perpétuelle répétition; et du film Cashback." L'idée phare, à propos du suicide d'un parent, c'est "qu'est ce que j'aurais pu faire pour empêcher ça ?" J'aimais l'idée, j'aime le film Cashback, mais la mayonnaise n'a pas totalement pris : les dialogues font "jeunes" (et parfois te parlent à toi public), les personnages ne sont pas assez fouillés pour moi, et l'histoire et la narration sont malgré tout assez vite expédiées (le réveil au milieu de la nuit "ça a marché", vous me comprendrez quand vous le lirez). J'ai par contre particulièrement apprécié certaines métaphores graphiques, comme celle du champ de bataille, qui s'étale sur quelques pages. C'est une lecture agréable, mais pas inoubliable, et qui a contrario de mes attentes ne m'a pas poussé plus que ça à la réflexion une fois l'ouvrage refermé. Si je n'ai pas passé un mauvais moment, je ne suis pas sûr de le relire un jour. N.B : Apparemment, si c'est la première BD qu'il publie sous son nom, Loïc Locatelli Kournwsky, l'auteur n'en est pas à sa première publication sous le pseudo de Renart.

04/06/2013 (modifier)