Singeries

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Un homme tente de se suicider par overdose de littérature. Essai manqué : non seulement il vit encore, mais il a en plus muté en singe savant, sorte d’homo litteratus dérangeant, révélateur d’une humanité étriquée. Une fable philosophique hésitante.


BDs philosophiques Hybrides Les Singes Paris

Un singe tente de se suicider, inlassablement, par overdose de lecture. Car c’est bien connu, aux grands mots, les grands remèdes ! Mais loin de disparaître, l’homme a muté en singe…Etait-il devenu un singe ou l’avait-il toujours été ? Peu importe, le résultat est là : il a réussi un suicide raté. Désormais homo litteratus, l’homme voit ses envies, ses désirs et ses besoins transformés, son horizon philosophique métamorphosé. Etrangement, il ressemble pourtant à un être humain tout à fait normal. Doué de parole, l’homme est devenu un être hybride révélant un comportement de primate associé à l’exercice d’une intelligence humaine. Croisement entre Einstein et Frankenstein, il est désormais Franky Stein, un objet de curiosité suscitant à la fois fascination et dégoût, amour et rejet, sorte de provocateur adoré des médias. Mais sa popularité grandissante est proportionnelle à la haine qu’il suscite. Car personnage inclassable, ses prises de parole publiques dérangent et bousculent l’ordre établi, celui de la finance, de la science et de la religion. Peu à peu, il va devenir l’ennemi à abattre, une menace qu’il faut supprimer… Et si les hommes n’étaient que des singes évolués ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Mars 2012
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Singeries © Casterman 2012
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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08/06/2013 | Erik
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Par Ro
Note: 2/5
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Tout est échevelé dans cet album, du héros jusqu'au scénario, et des dialogues jusqu'à la narration. C'est une histoire étrange qui voit tout à coup un érudit littéraire se transformer en homme-singe suite à une overdose de lecture. Tout à coup capable de se nourrir au sens propre des pages des livres qu'il apprend en même temps qu'il les ingurgite, il apparaît aux yeux du monde entier comme un nouveau maillon dans l'évolution de l'homme et de l'animal et par là même attire convoitises et haine qui vont le lancer dans une longue fuite en avant. Le dessin est bon et agréable. La narration par contre est très embrouillée. Les dialogues sont débridés, emplis de monologues, de diatribes littéraires et de citations érudites. L'histoire va à toute vitesse et dans tous les sens, sans beaucoup de logique et de suivi. On comprend mal les motivations des uns et des autres. On comprend juste que le héros simiesque représente la culture et la liberté confrontés à l'obscurantisme religieux et scientifique décidé à contraindre l'homme à des règles ennuyeuses et corrompues. Le Bien contre le Mal mais dans un récit qui ne m'a pas motivé du tout et qui m'a agacé par son côté désordonné et fourre-tout.

28/06/2016 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

L'idée était de tourner en dérision le genre humain. Cependant, cela va partir dans tous les sens avec un exercice de style digne d'un cours de philosophie appliquée. On va très vite éprouver un ennui mortel devant ces singeries et ces bavardages inutiles. Les séquences paraissent totalement désarticulées. J'aurais cependant de l'indulgence pour le dessin dont c'est la première expérience pour le dessinateur. Cela ne suffira pas pour sauver l'ensemble trop iconoclaste et mal construit.

08/06/2013 (modifier)