Profesor Furia
Profesor Furia enseigne la vie et les techniques de lucha libre a des ados qui lui servent également de souffre-douleur.
Les catcheurs justiciers Trash
Album constitué d'histoires courtes,le Profesor Furia,fils d'un père dresseur de puces savantes et d'une mère inconnue, a décider de gagner sa vie en enseignant la lucha libre à des jeunes "bleus" qui vont souffrir de toutes les manières,victimes de leur crédulité. Anti-héros raciste,macho,pervers,violent,vulgaire,cannibale,le Profesor Furia possède tous les vices. Malin comme un renard,il s'arrange toujours pour faire retomber les conséquences de ses erreurs sur ses élèves et y prend beaucoup de plaisir. "La seule chose qui me différencie d'un clochard,c'est ce job et je ne reculerai devant rien pour le garder",a dit un jour le Profesor Furia. Bien que sa parfaite construction,la longueur de la phrase et l'absence de grossièreté fassent douter de son origine,il est toutefois de notoriété publique le Profesor Furia ne roule pas sur l'or.
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Date de parution | 22 Juin 2011 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Mouais bon, c'est à peu près aussi subtil que Frère Pardon avec un dessin qui trouverait parfaitement sa place dans Fluide Glacial. Du coup, pas terrible, terrible...et le personnage principal est totalement antipathique (cf l'avis de Ro). Je n'ai pas souri une seule fois lorsque j'ai lu ces gags dans Lucha Libre et ce n'est pas le fait de les avoir rassemblés en un album complet qui va arranger les choses (certaines bd s'en sortent mieux en "comic relief", celle-ci non). Bref, vraiment pas aimé, à la limite du 1 pour moi.
Le concept, c'est un prof de catch mexicain (quoiqu'on ne voit pas du tout de catch dans la BD) odieux et violent qui abuse du monde qui l'entoure et particulièrement de ses élèves idiots et obéissants pour perpétrer ses actes de plus en plus trash. Déjà que cette idée ne me passionne pas à la base, elle devient en outre vraiment lassante au fil des pages d'un album entier. Je ne suis pas amateur d'humour trash, sauf quand il est vraiment original et réussit à me surprendre. Mais là on est juste face à un gros dégueulasse, raciste, misogyne et un peu con. Le dessin, pour sa part, est dans la veine d'un Winshluss (Pinocchio) pour une ambiance trash également. Ce n'est pas laid mais ce n'est pas un style qui me plait. L'album est composé de gags en une page et de quelques histoires un peu plus longues et une poignée de pages. Mais je n'ai jamais ri ni même souri. Ce n'est pas ma came.
Lorsque j’avais lu des Lucha Libre, j’avais été un peu déçu. Mais les histoires qui m’avaient le plus accroché, dans cet assemblage hétéroclite, étaient celles dans lesquelles intervenait ce poète de Profesor Furia. J’ai donc cherché à me procurer l’album regroupant les histoires dès que j’ai connu son existence. Profesor Furia s’occupe d’une petite salle de catch, et a pris sous son aile quelques jeunes gens, à qui il tente d’inculquer ses valeurs. Un exemple, un « grand frère », un éducateur de rue, un héros moderne ? Pas vraiment en fait ! En effet, ses valeurs prennent à contrepied ce qui est d’habitude mis en avant. Il est donc crado, beauf, raciste, macho (voire plus que sexiste), etc. Et, surtout, il exploite les jeunes sous sa coupe (par ailleurs rudement naïfs et soumis !), se fout dans les grandes largeurs de leur gueule (il fait même parfois preuve de sadisme à leur égard), et n’hésite pas à les mettre dans la mouise si cela lui permet de gagner des sous, une bière, une gonzesse ou même simplement un fou-rire. Le gros con fier de lui, totalement dénué de scrupules ou d’empathie pour les autres ! Vous l’avez compris, l’ambiance est ici à l’humour un peu noir, parfois con, avec quelques pincées de trashouille. Une sorte de défouloir de potache pour Frissen, qui signe les scénarios de ces petites histoires (d’une page la plupart du temps). Quant au dessin de Witko, il est raccord avec les textes, ne fait pas dans la finesse, mais se révèle plutôt efficace (comme souvent avec lui). Album sans prétention, certes, mais qui devrait plaire aux amateurs de ce genre d’humour assez gras – même si je l’espérais un peu plus trash quand même.
Profesor Furia a vu le jour dans le magazine (format comics) Lucha Libre, édité par Les humanoïdes associés entre 2006 et 2009 puis réédité en album ainsi que tous les protagonistes du magazine (Les Tikitis, Les Luchadores 5, Tequila, Les Luchadoritos,...). L'humour de l'album ne sera forcément pas du goût de tout le monde car sans concession. Le Profesor ne fait pas dans la dentelle et c'est ça qui m'a fait rire.Sa phrase préférée "Ta gueule" est utilisée avec justesse et aux bons moments. Un pourri que l'on adore détester. Les dialogues sont savoureux, mêlés de philosophie manipulatrice et de grossièretés assez originales. Le dessin est assez sympa sans être transcendantal (un mélange de Tardi et de Crumb). J'ai vraiment accroché sur l'humour et le personnage du Profesor Furia ainsi que les réactions, les comportements et la naïveté de ses élèves. Achat conseillé pour les amateurs d'humour vache.
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