Mégabras
Bouzard devient le super-héros Mégabras à chaque fois qu'il s'énerve. Son bras droit devient monstrueusement énorme et il profère un flot d'insultes.
Magazine Fluide Glacial Super-héros rigolos
Peut-être est-ce dû à cette vieille barre chocolatée, ou bien en se coupant le langue tandis qu'il léchait le couvercle d'un boîte de raviolis ou bien encore des produits chimiques que déverse le paysan dans le champs voisin. Toujours est-il que Bouzard est devenu un super-héros nommé Mégabras. Chaque fois qu'il s'énerve ou qu'il subit la moindre contrariété, son bras droit se transforme et devient énorme. Un torrent d'injures accompagne également sa métamorphose. Il va devoir affronter Super Glin-Glin, une sorte de clown aux pouvoirs télépathiques et découvrir quels mystères se cachent aux sain de cette école de super-héros qui l'a recruté.
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Date de parution | Juin 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Bouzard développe dans cet album son humour particulier, qui plaira sans doute à ses amateurs, et peinera à conquérir les autres. Son dessin, simple comme toujours, est efficace, au service de situations plus ou moins loufoques dans lesquelles se trouve embarqué le héros. Le héros donc, Bouzard lui-même, qui découvre un super pouvoir (sous le coup de la colère, son bras droit enfle et devient hyper puissant), ce qui lui ouvre comme perspective d’entrer dans la confrérie des super-héros, des justiciers mettant leurs pouvoirs au service du bien. Aidé par David, son meilleur pote (plus sceptique qu’autre chose, même s’il devient son sparing partner, et déjà vu dans The autobiography of me too) et tentant d’intégrer une sorte d’académie privée de super-héros (ses collègues disposent de superpouvoirs aussi débiles que le sien, même si on ne les voit pas vraiment en action), note « Mégabras » vit des aventures à deux balles, dans lesquelles sa faible intelligence, le hasard et quelques quiproquos vont l’embarquer, « à l’insu de son plein gré ». C’est parfois rigolo (jamais hilarant), avec un humour un peu con, parfois loufoque, parfois avec des sous-entendus plus osés (vers la fin avec la personnalité particulière de Supergliglin), et cela se laisse lire agréablement, le sourire aux lèvres. Même si j’attendais davantage de folie, de caricature et d’humour noir de la part de Bouzard, qui décidément apprécie les super-héros super nazes (voir Plageman)
Parodie de super-héros, le style de narration de Bouzard souvent assez sobre et s'ancrant dans le réel crée un décalage intéressant avec le récit classique du super-héros (l'Aspic du marais poitevin par exemple, le recruteur énigmatique de l'école). Super Glin-Glin, l'ennemi de Mégabras, est assez marrant (rien que le nom me fait déjà rire). Quelques passages très drôles. Sans être le meilleur de Bouzard, ça se laisse néammoins lire, le sourire aux lèvres.
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