Santetsu (Santetsu - Nippon Tetsudou Ryokou Chizuchou Sanriku Tetsudou)
Après la catastrophe...
Catastrophes naturelles Documentaires Nihon Bungeisha Seinen Séismes
11 mars 2011. À l’heure de la surmédiatisation, à une époque où tout un chacun dispose d’un téléphone permettant de prendre des photos et des vidéos, la planète découvre avec horreur et quasiment en direct les images d’un Japon ravagé par le tremblement de terre le plus meurtrier de son histoire moderne, suivi d’un tsunami destructeur. Au-delà de la grande Histoire, que tous ont vue, ce moment a révélé aussi le courage des hommes, leur capacité à se fédérer face à l’inéluctable, et cette volonté farouche typiquement japonaise de ne jamais cesser de reconstruire ce qui fut détruit, de toujours remporter cette ultime victoire face à un destin implacable. Cette œuvre raconte ainsi les efforts immenses déployés par les équipes du chemin de fer japonais afin de rétablir les voies de communications, et donc la vie, d’une région ravagée par la nature. (texte : Glénat)
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Date de parution | Mars 2013 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Santetsu est un témoignage sur les meurtrissures d'un pays à savoir le Japon qui a subi le 11 mars 2011 un tremblement et un tsunami dévastateur. Comme à chaque fois avec les peuples courageux,le Japon s'est relevé pour affronter son destin avec dignité. En l'occurrence, le symbole est la réouverture d'une ligne de chemin de fer qui longe le littoral et qui fut assez célèbre pour la beauté de ses paysages. C'est certes quelque fois un peu fade, il faut tout de même le reconnaître. Les gens se mobilisent pour cette ligne mais des aspects sont montrés avec outrance dans une sorte de glorification. On croirait presque à une commande de la compagnie. Au-delà de cet aspect, j'aime bien les ouvrages dont les valeurs sont : on se retrousse les manches et on se bat pour améliorer son futur sans attendre que les aides viennent et en faisant preuve de responsabilité. Cette initiative semble avoir apporté un peu de réconfort aux gens sinistrés. J'ai rarement lu des mangas témoignages en prise avec le réel. Le drame est encore récent dans les esprits. L'exercice est plutôt réussi avec un graphisme réaliste qui souligne la crédibilité du propos documentaire.
Dessin sans originalité, mais en plus sans précision dans les visages. Donc quand on fait un reportage où on recueille des témoignages, c'est gênant : comment être touché par des témoins qui ont tous la même tête et aucune expression particulière. Le procédé répétitif de suivre une ligne de chemin de fer, et de poser toujours les mêmes questions, n'aide pas non plus. En réalité je me demande si ce n'est pas une habitude des mauvais mangas, de jouer sur la lenteur et la répétition, avec ici des effets surajoutés de cartes qui montrent la progression de l'enquête au fur et à mesure. Bref un ennui terrible.
Un one-shot où l'auteur et son éditeur vont recueillir différents témoignages sur la catastrophe qui s'est abattue sur le Japon en 2011. Cela me fait penser au travail de Joe Sacco. C'est intéressant de lire les différents témoignages et en plus l'album contient plusieurs bonus qui approfondissent le manga. Sauf que malgré mon intérêt, je n'ai jamais réussi à lire ce manga avec passion. Il faut dire que je n'aime pas trop la tête des personnages et particulièrement celle de l'auteur lui-même. Il y a une vraie tête d'abruti et il m'énervait chaque fois que je le voyais dans une case.
Il y a un peu plus de deux ans le Japon vivait ce qui est peut-être la plus grande catastrophe naturelle de son histoire : un tremblement de terre suivi d'un tsunami, qui ont ravagé sa côte nord-est. Pourtant, très vite, la reconstruction a dû se faire. Les transports rétablis, entre autres. Et c'est sur cet aspect qu'un éditeur de revue a demandé à l'auteur Kenji Yoshimoto de se pencher. Ensemble, ils se sont donc rendus sur les différents lieux-clés de la ligne de chemin de fer Sanriku, surnommé Santetsu par ses usagers, laquelle se trouvait en plein sur le passage des deux cataclysmes. Il y a donc deux temps dans le récit : le recueil des témoignages des survivants, techniciens de la compagnie de chemin de fer, dont deux conducteurs qui ont échappé un peu par miracle au tsunami, ou usagers, puis semi-bilan de la reconstruction de la ligne, un an ou deux après. Il est à noter que sur une portion de la ligne ferroviaire, le train a été rétabli seulement 4 ou 5 jours après, galvanisant l'énergie et l'humeur des survivants. L'ensemble du manga fait l'apologie de cet esprit si particulier des Japonais, mais sans toutefois en rajouter. Les images et les comptes-rendus parlent d'eux-mêmes. Certains tronçons de voie ne seront toutefois opérationnels qu'en avril 2014. Au-delà du simple reportage, si j'ose dire, l'opus propose également un ensemble de bonus comprenant un historique de la ligne de chemin de fer, diverses cartes, dont une indiquant les hauteurs du tsunami suivant les lieux (jusqu'à 30 mètres de haut !), ainsi qu'un entretien entre le mangaka et un écrivain ayant lui aussi travaillé sur cette catastrophe. Enfin, Yoshimoto donne quelques éléments sur ses sentiments et sa motivation pendant la réalisation de son manga. Très intéressant. Le style graphique de Yoshimoto quant à lui me semble un peu léger, pas suffisamment réaliste, même si les scènes me semblent deproduites avec soin.
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