Merlin (Istin/Lambert)
La légende de Merlin. Le titre dit tout... (*) Suite dans Merlin - La Quête de l'épée
Mythes arthuriens Soleil Celtic
A l'époque du chrisianisme naissant, les croyances anciennes résistent. Merlin, fils de l'esprit des airs et d'une vierge, en est la preuve vivante. La légende de Merlin (et en particulier sa jeunesse) est revisitée par Istin sous un oeil particulièrement mystique. Druides, magie, dieux et croyances sont de la partie.
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Date de parution | Juin 2000 |
Statut histoire | Série terminée (*) 13 tomes parus |
Les avis
Une série qui me laisse de marbre. Je n’ai jamais réussi à rentrer dedans, et du coup à m’intéresser à l’univers et aux personnages. J’ai du abandonner ma lecture à la moitié des tomes parus à ce jour, la suite se fera sans moi. Une lecture très brouillonne. Les dessins ne sont pas spécialement mauvais et s’améliorent avec le temps, mais il manque de personnalité à mes yeux pour m’accrocher pleinement. Quand au duo de scénaristes, ils ont fait bien mieux depuis. Je ne recommande pas, même pour les fans hard core du mythe Arthurien.
Peu de temps après la création d' Arthur, saga celtique de Chauvel et Lereculey chez Delcourt, Istin et Lambert se lancent eux aussi dans une fresque autour du personnage fascinant de Merlin. Mais ici, les auteurs explorent une autre facette , celle d'une heroic fantasy celtique, en jouant ouvertement la carte du fantastique et en s'attachant principalement au personnage de Merlin, tout au moins dans le cycle principal. Je me méfiais au début, car avec les séries Soleil de ce type, j'ai parfois été déçu. Ici, je ne peux pas dire que j'ai été déçu, mais je n'ai pas non plus grimpé aux rideaux. Le premier album décrit la génèse du personnage, avec Ahès la noire déesse et Afang, le démon marin ravageur. Dès lors, la vie de Merlin qui grandit et apprend vite aux côtés de Père Blaise, va être vouée à combattre des démons terrifiants, des sortilèges et autres maléfices envoyés pour l'éprouver. Istin écrit une fresque complexe pour Lambert dont le dessin s'affine dès le second album et culmine en un graphisme plein de vigueur et de plus en plus policé ; il réussit des compositions graphiques en pleine page qui donnent de la force au récit, et se régale à dessiner des démons de cauchemar. La série vaut donc surtout pour son visuel, car elle est fatigante à lire, certains passages sont là pour meubler, c'est parfois un peu creux, l'aspect fantastique est omniprésent, et ça aurait pu se conclure en 6 albums. Même si je lui préfère Arthur pour sa rigueur historique, je ne peux pas non plus jeter la pierre à cette série dont l'intérêt n'est pas négligeable. Elle fera passer de bons moments en bibliothèque.
J'ai longuement hésité avant de mettre un "oui" pour l'achat. En relisant la série, il est vrai que les faits s'enchainent les uns après les autres de façon plutôt linéaire, et malgré les rebondissement, l'envie d'en savoir plus (comme dans un bonne BD policière par exemple) ne prend pas toujours. Les dessins sont très agréables, je les trouve vraiment réussis et c'est un plaisir à regarder (même si le style reste simple). Les visages et les décors sont détaillés juste ce qu'il faut, aucune prétention dans le coup de crayon pour cette série, mais un résultat d'une grande beauté. Certaines planches sont vraiment captivantes ; et le découpage de la planche y contribue aussi. Le scénario est agréable, bien que simple dans l'enchainement logique des événements. Les personnages portent bien leurs rôles et sont vraiment appropriés à l'histoire. Les 10 tomes se lisent vraiment aisément et il n'y a pas un qui fasse baisser le niveau.
Je n'y connais absolument rien en légende arthurienne, et j'ai donc appréhendé la lecture de cette série sans a priori, sans idées préconçues, sans attentes particulières ni aucune connaissance de base en la matière. Enfin, je ne suis pas totalement inculte et j'avais bien entendu parler d'un certain Merlin aux pouvoirs d'enchanteur. Eh bien, je dois dire que j'ai globalement apprécié cette série, malgré (ou grâce à) ce manque de connaissance. Le scénario propose de nous faire découvrir Merlin, qui est l’incarnation de la croisée des chemins dans cette Bretagne moyenâgeuse, où ancienne tradition et nouvelle religion se mêlent, où mondes féériques et fantastiques côtoient le monde réel. Merlin, comme son maître Blaise, ancien druide devenu prêtre, incarnent cette période d’incertitude, où l’on se demande si la Bretagne va basculer… La présentation de l’ensemble des personnages, de Merlin lui-même à Ahés, des clans bretons aux elfes et nains est assez intéressante. Comme la période instable dans laquelle ils évoluent, ces personnages présentent des failles. Comme le monde qui les entoure, on se demande tout au long de ces dix albums quels seront leurs choix, quelle sera la voie qu’ils vont choisir. Cela donne un ensemble cohérent, et crée également un certain suspense appréciable. Toutefois, il faut quand bien avouer que le rythme de l’histoire m’a désarçonné. En effet, si j’ai bien accroché dans les 2-3 premiers tomes, l’histoire semble s’engluer pendant quatre tomes. L’histoire n’avance plus aussi rapidement, et c’est toujours un peu la même chose qui nous est présentée : un Merlin qui devient de plus en plus noir, tout en gardant le souvenir de la sagesse que lui enseignait Blaise, Blaise qui change de camp, et surtout des préparatifs interminables de la guerre des Bretons contre les armées de Merlin/Ahés. C’est long et après avoir terminé certains de ces tomes, on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’ils ont apporté de nouveau à l’histoire. Le scénario de fonds est bien conduit, la trame générale retient le lecteur, mais j’ai eu peur de me perdre en route, tellement cela semblait répétitif (jusqu’à certaines scènes, pour lesquelles on pourrait jurer que le scénariste s’est plagié lui-même). Même l’histoire de Brendann ne m’a pas convaincu et on a l’impression qu’elle sert de diversion. Heureusement, les derniers tomes remettent l’histoire sur les rails, relancent l’intrigue, remettent tous les personnages à leur place, et l’histoire finale peut enfin nous être présentée. Même si j’ai pu parfois m’ennuyer, il n’en reste pas moins que j’ai apprécié dans l’ensemble cette histoire. J’ai aimé être transporté dans le monde d’Avalon, et j’ai aimé cette incertitude. Quant aux dessins : quelle réussite. Après les premiers tomes où le dessinateur cherchait encore comment rendre moins lisses les visages, l’ensemble est tout bonnement magnifique. Soleil se surpasse, couleurs et dessins sont vraiment magnifiques, que ce soit dans les petites vignettes ou dans les doubles pages qui présentent l’étendue des contrées visitées, que ce soit dans l’individualité des personnages ou dans la multitude des armées. Vraiment, j’ai été charmé par ce dessin et ces couleurs, qui donnent toute la mesure des paysages, des forces en présence, des failles des personnages. C’est joli et c’est bien fait, je ne pourrai pas le nier. Cette histoire de Brendann, que j’ai eu le plus de mal à intégrer dans la trame générale est certainement l’occasion de présenter les plus belles planches de cette série : un univers sombre éclairé uniquement par le souffle flamboyant et rougissant du dragon. Non, vraiment, je n’ai jamais été déçu par ce dessin tout au long des dix albums présentés. Il m’a permis de rentrer dans cette histoire, de m’intéresser aux personnages et aux lieux présentés. Je me suis dit que n’avoir aucune connaissance sur le monde d’Avalon était certainement une chance : c’est sans arrière-pensées, sans idée préconçue que j’ai accepté la proposition faite au travers de ce dessin. Pour moi, cette série, c’est avant tout une réussite graphique. C’est également l’occasion de découvrir une version des origines de Merlin ; Dans son ensemble, c’est plutôt bien fait, même si je pense que cette série n’avait peut-être pas besoin de 10 tomes, bon nombre d’entre eux ayant pour effet de ralentir le rythme, au risque de perdre l’intérêt du lecteur.
Je viens de relire les 10 tomes d'affilée et je dois reconnaître que l'histoire se tient bien et se déroule sans que l'on ne s'ennuie une seule seconde, même si, il est vrai, la préparation de la guerre est un peu longuette et qu'on aurait pu réduire la série de 1 ou 2 tomes... Les personnages principaux sont intéressants, souvent ambigus, cohérents dans leurs faits et gestes et humains aussi... Au niveau du dessin et des couleurs, ben, c'est du soleil typique : assez "classique" avec un rendu trop informatique et trop lisse à mon goût. Mais quand même mieux réussi que beaucoup d'autres productions Soleil du même type... 10 bons tomes qui font donc passer un bon moment de lecture. Je suis partant pour les autres cycles...
Bon on peut dire que le mythe arthurien est surexploité dans la BD depuis quelques années. Après avoir effectué ce constat, qu'en est-il de cette série? Pour moi elle est un cran en dessous de la série Arthur de Chauvel et Lereculey qui est la référence dans la véracité du mythe. Concernant cette série enfin finie le rythme est bon, on va crescendo dans l'aventure et les sentiments des différents protagonistes (Merlin, Blaise, Maëlle,...). Je trouve qui il y assez de zones grises chez chacun d'entres eux pour un bon développement psychologique. La lecture est peut-être linéaire mais on rentre bien dans l'histoire et on y reste jusqu'au dénouement même si on aurait pu avoir un ou deux tomes de moins. L'affrontement final tarde à se mettre en place alors que l'on aurait pu avoir toutes les clefs plus rapidement. Pour ce qui est du dessin c'est du soleil mais dans son meilleur : traits des personnages fins et reconnaissables, bon cadrages, bestiaire simple mais réussi, les scènes de combats sont très biens faites,... Bref aucun reproche majeur. La colorisation colle bien au monde développé même si on est encore sur du tout ordi. On a donc un bon divertissement bien mené, ce qui je pense est son but. Un bon 3,5. Maintenant je vois qu'il va y avoir moulte développement de l'univers. Attention au phénomène Lanfeust, on verra bien. En tout cas ce cycle vaut le coup.
Bof, bof. J'aime vraiment bien les dessins, l'ambiance celtique mais pour l'histoire en elle même c'est pas top. J'ai l'impression d'avoir une BD avec un potentiel énorme et qu'on en fait pas grand chose. Il y a juste des bonnes idées. Le rythme de l'histoire est lent... lent... très lent. Après avoir lu un tome on se dit quoi, c'est tout, mais il ne s'est rien passé... Donc intéressant à lire pour découvrir l'ambiance mais sans plus.
Allez savoir pourquoi, je suis un grand amateur d'heroic-fantasy. Du coup mon avis sur Merlin est forcément biaisé. Cette série accumule un certain nombre d'aspects que j'aime rencontrer dans une BD. D'abord une très jolie esthétique, le dessin et les couleurs sont très agréables, du pur Soleil diront certains, mais moi, ça me plaît. J'ai particulièrement apprécié les grandes vignettes de paysage sur une demie-page ou sur une double page ; elles sont particulièrement réussies. Au niveau du scénario, c'est sans surprise, une histoire assez linéaire. C'est sûr que ça n'a rien d'extraordinaire, mais comme ce n'est pas particulièrement compliqué c'est tout à fait le genre d'histoire sympa à lire pour se détendre. Les personnages sont attachants, surtout le mentor de Merlin que je trouve particulièrement charismatique. Il ne faut d'ailleurs rien chercher d'autre que de la détente, parce qu'il est vrai que ça se lit très vite. Pour chaque album je mettais à peu près moitié moins de temps qu'une BD standard, même en m'attardant parfois sur les dessins. Au final, une BD que je qualifierai de divertissante, à lire sans prétention pour passer un moment agréable, à condition bien sûr d'apprécier l'heroic-fantasy.
Alors que je n'avais pas aimé le spin-off Merlin - la quête de l'épée du même auteur dans le même univers, voilà que je me mets à apprécier une série qui met Merlin au centre de l'histoire sans le reléguer à une espèce d'éminence grise du roi Arthur. J'ai tout d'abord beaucoup apprécié le dessin qui est d'une très grande finesse. Les décors de paysage sont simplement somptueux sur certaines pages qu'on croirait de réels parchemins. C'est un vrai régal. Rien à redire! Et puis, ici, nous n'avons pas une narration pesante mais au contraire, une de celle qu'on a envie d'écouter pour prolonger son plaisir de lecture. Le scénariste Jean-Luc Istin sait y faire. J'ai beaucoup aimé suivre l'évolution du personnage dans son apprentissage de la magie des druides. Le seul reproche qu'on pourrait à la rigueur formuler est celle que cette série fasse partie des éditions Soleil qui n'a pas bonne presse. Et pourtant...
Quand on est passionné par le mythe arthurien, on en bouffe jusqu’à la lie… Donc forcément, il fallait se faire la série phare de la collection Celtic. 9 tomes jusqu’à maintenant pour une décalogie qui trouvera son épilogue probablement l’année prochaine. Mais Istin a déjà commencé la suite avec un autre dessinateur ("Merlin - la quête de l’épée"), qui sera probablement suivi par l’histoire d’Arthur et de sa quête du graal, bref tout ce qu’on a déjà vu maintes et maintes fois mais s’étalant sur plusieurs cycles, on va en claquer du pognon. Mais quand on aime, on ne compte pas. L’histoire du jeune Merlin est bien moins connue que celle de son Arthur de roi ; étalée sur un tout petit tome dans Arthur de David Chauvel, elle est ici bien plus développée et agrémentée d’une grosse touche de fantasy celtique, ce qui n’est pas pour me déplaire. L’histoire reste tout de même assez sérieuse mais un poil plus décontracté que celle de Delcourt et bien plus facile à lire. Il est assez intéressant de trouver d’ailleurs beaucoup de points communs entre ces deux histoires, ce qui permet de se faire une idée de la partie référencée et de la partie purement fictive. Nous suivons donc l’initiation du jeune Merlin et sa descente vers le côté obscure de la foi dans une Bretagne sous le joug de la chrétienté où les anciens dieux comme la belle Ahès sont oubliés. Elle utilise donc Merlin comme un messie pour bouter les culs-bénis hors de l’île des forts. Mais son vieux maître, le curé/centurion/archi-druide/superbalaise Blaise va tout faire pour le ramener dans le chemin du christ. Le gros défaut de cette série c’est que c’est un peu longuet pour pas grand chose, on se doute du final, chaque tome n’avance pas bézef donc encore une fois il faudra vraiment être un passionné même si le dessin de Lambert qui connaît une très nette évolution sur les 3 premiers tomes, vaut à lui seul le détour ; un dessin semi-réaliste clair, net et précis (ne vous arrêtez pas au premier tome qui semble très brouillon). Donc j’hésitais entre 3 et 4 étoiles, mais vu les mauvaises appréciations, ça mérite de remonter un peu.
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