Fanchon
Comptable parisien, Séverin revient quelques jours au pays de son enfance... et de son premier amour.
Aire Libre Servais Wallonie
Vingt ans après, Séverin, Hugues et Louis se retrouvent à l'enterrement de Rose, la mère de Fanchon. Mais Fanchon est absente. Fugue, dit-on. Diparue sans laisser de traces. Mystère que cette disparition. Malaise que cette explication. Sur le faire-part que Séverin a reçu figure le signe que Fanchon dessinait sur les arbres et les rochers. Le signe de l'amour qu'elle portait aux trois amis, le signe de leur complicité. Pour Séverin, aucun doute, Fanchon se tient là, tout près. Mais pourquoi ne se montre-t-elle pas ? (résumé au dos de l'album)
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Date de parution | Novembre 1998 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Tout ici transpire le classicisme. Le dessin de Servais, très réaliste, excellent pour tout ce qui touche à la nature, plus inégal mais quand même très bon pour les personnages. Ça n’est pas très fouillé, mais visuellement, c’est assez chouette, très lisible. L’histoire est elle aussi classique, pour le coup pas mal de déjà-vu. Les retrouvailles de trois anciens copains à l’occasion d’un enterrement, les vieux souvenirs qui ressortent, dans lesquels Fanchon, qui faisait partie de leur « bande », jouait un rôle central (forcément au centre de toutes les tensions amoureuses), elle qui a « disparu » vingt ans auparavant : on a là un canevas très peu révolutionnaire, narré de façon fluide, mais sans trop de surprises par Servais. La fin se démarque un chouia de ce que j’attendais, même si je l’ai trouvée un peu facile et bâclée. Si l’album se laisse lire agréablement – et relativement rapidement (peu de texte finalement), j’en suis sorti quelque peu déçu, c’est un peu trop creux je trouve. Note réelle 2,5/5.
Cette BD "Fanchon" de Jean-Claude Servais, c'est vraiment le genre d'histoire que j'apprécie de lire. Une histoire d'amour simple, prenante et bien racontée. L'auteur est fidèle à son univers et tout ce qui fait sa force sont encore une fois réussi dans cet album: la campagne, la forêt, la nature sauvage, les personnages et les drames secrets. Servais n'a pas son pareil pour illustrer la nature et ses bois avec des planches riches en décors champêtres et un mystère qui se dégage à chacune d'elles. Un très bon one-shot de la collection Aire Libre de chez Dupuis.
2.5 Le dernier Servais disponible à la bibliothèque qu'il me restait à lire. Comme souvent, le scénario se laisse lire sans qu'il soit vraiment mémorable. En gros, un type de la campagne qui est parti en ville revient après plusieurs années et il se rend compte qu'il a raté sa vie en se remémorant des souvenirs. Quelle originalité ! Enfin, j'ai bien apprécié que ça ne soit pas trop manichéen avec un gros message du genre 'La ville est le mal incarné'. Le dessin de Servais est bon comme d'habitude quoique je me rends compte maintenant qu'il est peut-être parfois un peu trop réaliste.
Ils étaient quatre : trois garçons, Séverin, Hugues et Louis, et une fille, Fanchon. Ils ont passé leur jeunesse ensemble à la campagne. Puis, comme c’est bien souvent le cas, leurs routes se sont séparées. Adultes, ils n’ont plus de contact. Ils n’ont pas pour autant oublié cette amitié qui les unissait jadis. C’est l’enterrement de la mère de Fanchon qui sera l’occasion de leurs retrouvailles. Tous sont présents, tous excepté Fanchon. Séverin est le personnage central. Il vit en plein Paris et travaille comme comptable pour une grosse boîte anonyme. Retrouver le pays de son enfance le remplit de nostalgie. Il ne peut dès lors plus se voiler la face : Fanchon, son amour d’enfance, n’a jamais cessé de le hanter. Si le trait de Servais est classique, il n’en demeure pas moins fluide et franchement agréable. D’aucuns trouveront le scénario stéréotypé. Pour ma part, je l’ai trouvé très crédible et plutôt touchant. L’auteur nous emmène une fois de plus au cœur de la forêt, cette fois sur les traces de la mystérieuse Fanchon.
A la mort de la mère de Fanchon, Séverin revient dans le village de son enfance, espérant bien retrouver cette dernière. Mais Fanchon a disparu depuis longtemps sans laisser de trace. Alors, qui a dessiné ce sigle sur le faire-part de Séverin ? Classique ? Oui, bien sûr, comme tout ce que fait Servais, à commencer par son dessin. En effet, il est difficile de faire plus académique mais ce dessin, je l’adore. De plus, Jean-Claude Servais partage le même environnement que moi et je me retrouve dans les lieux qu’il dessine. La Gaume, l’Ardenne, la nature n’ont pas de secrets pour lui, cela se sent et se ressent. C’est authentique. Les histoires de Servais, par contre sont très inégales. Ici, nous avons heureusement droit au meilleur : l’intrigue, pourtant cousue de fil blanc, est bien menée et tient en haleine jusqu’au bout. Mais ce sont surtout ces détails qui fleurent bon la campagne qui m’accrochent et me tiennent jusqu’au bout de l’ouvrage. Avec Servais, nous entrons réellement dans un village. Chaque maison, chaque place, chaque arbre existe (du moins c’est l’impression qu’ils me donnent). Académique et sans réelle surprise mais de qualité ! (et quelle qualité !!!)
Que j'aime le style de Servais ! C'est véritablement pour moi un dessinateur hors pair. On retrouve dans cette BD, deux de ces thèmes favoris : la femme et la nature. Cette oeuvre est enivrante et respire le parfum de la campagne. Et puis, il faut avoir un peu de génie pour faire revivre un fantôme qui parcourt et donne du sens à tout l'ensemble de cet album au travers les souvenirs de quatre hommes qui se retrouvent après de longues années. L'auteur applique encore la fameuse recette de l'authenticité. Les images retranscrites sont d'un grand réalisme. On entend couler l'eau de la rivière, on ressent le vent qui souffle dans les branches. Bref, la simplicité dans toute sa splendeur. Mais voilà, j'ai l'impression que l'auteur ne sait jamais comment terminé ses histoires. Il nous refait le coup de Déesse blanche, déesse noire ou encore L'Assassin qui parle aux oiseaux. On est toujours déçu par la conclusion avec un sentiment "tout ça pour ça"... Cependant, il ne faut pas s'attacher rien qu'à cela car c'est une Bd qui mérite d'être lu et également dans votre collection. Elle possède des qualités indéniables dont vous vous rendrez compte à la lecture. Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 3.5/5 - Note Globale: 3.75/5
Magique, cette B.D. est incontournable pour ceux qui ont gardé un coeur d'enfant et qui tiennent à leurs rêves... Une très belle histoire... Des dessins magnifiques... On retrouve ici toute la splendeur et la pureté auquelles Servais nous a habitués. Servais est pour moi un auteur culte. Je trouve que ses dessins rendent ses B.D. faciles à lire et appaisantes. Ses histoires où les héros sont en harmonie avec la nature permettent de nous évader de ce monde matérialiste et trop urbanisé. Fanchon est une de ces B.D. qui me permettent de rêver, je la plus que conseille à tous et à toutes. Et si vous avez aimé Fanchon lisez Tendre Violette et toutes les autres B.D. de Servais. Et franchement ........... voilà!!!
Bah voilà une bd que je trouve pas mal mais vraiment sans plus. Le dessin de Servais est égal à lui-même : agréable à regarder et à lire mais à mon goût trop réaliste pour me plaire vraiment. Quant à l'histoire, elle est vraiment toute simple. Elle joue sur les émotions, les sentiments, la nostalgie d'une jeunesse et d'un amour adolescent. Et effectivement, elle décrit des Ardennes qui donnent envie d'y couler une vie douce et proche de la nature. Par contre, les histoires d'amitié et d'amour en elles-mêmes m'ont franchement peu touché, de même que la fin de la BD. J'ai largement moins ressenti d'émotions que dans une bd de Cosey par exemple, dont le style général se rapproche de celle-ci par cette langueur et cet intérêt porté sur les émotions plus que sur les actions. Bref, une BD pas désagréable, assez jolie, mais qui ne me marquera sûrement pas du tout.
Si je ne devais donner mon avis que sur le scénario de cette bd, je lui donnerai 3 étoiles. 3 étoiles pour dire « pas mal » mais aussi « cela aurait pu être mieux ». Le coup du citadin qui a perdu les « vraies valeurs » de la campagnes, on nous l’a fait déjà tellement de fois, qu’ici, ça fait cliché, malgré toute la volonté et la sincérité (dont je ne doute pas) de Servais. Un album dont la morale un peu plombée frise trop l’attendu et le déjà-rabâché pour que je m’extasie plus… Mais bon, comme en plus, je n’aime pas trop le dessin de Servais... Je suis certain que ce dessinateur aurait fait un très bon artisan, un très bon graveur, mais son dessin très académique, aux traits trop nombreux, convient assez mal pour la bd, je trouve, c’est figé, on sent un peu trop les modèles pris dans la nature derrière. Attention hein! Je suis pas en train de dire qu’un dessinateur de bd ne peut pas s’inspirer de modèle et passer son temps à dessiner les paysages naturels qu’il a devant lui… mais dans le cas de Servais, je trouve ça un peu vain… je me dis toujours que si Servais avait pris une caméra et qu’il s’était mis à filmer cette nature plutôt que de la dessiner, ça m’aurait fait plus d’effets… A vouloir être trop « réaliste » dans le dessin, on s’expose toujours à concurrencer le cinéma sur son propre terrain : la description exacte et poétique du monde… Et puis, les couleurs de Raives, je les trouve un peu malvenues, cet album aurait peut-être été plus intéressant en noir et blanc…
Fanchon, Fanchon, Fanchon! Plutôt déçu par un précédant album du même auteur j'abordais cet album avec un a priori très négatif. Et pourtant... :) Je vais avoir du mal à décrire les différentes émotions que l'on ressent à la lecture de cet album pour peu que l'histoire vous touche quelque peu (quelque part) et que l'on s'y plonge sans hésitation. Quelque part au fond de vous-même et de cette histoire, l'étincelle est pourtant bien là, pour ceux qui savent/pourront la saisir. Certes une bonne partie de l'histoire paraît très conventionnelle. Un homme se rend compte sur le tard que sa gentille petite vie, bien orchestrée au milimètre depuis des années, n'est pourtant pas si réjouissante que ça suite à un évènement qui va le replonger dans sa jeunesse. Mais pourtant l'histoire porte un espoir que je trouve considérable. Certes la fin est plutôt triste, mais il n'aurait tenu qu'à une ou deux choses pour qu'elle soit pleine d'espoir et encourageante, l'auteur à visiblement choisi la version pessimiste pour le dénouement, certains diront dommage, je pense plutôt que c'est très bien choisi et qu'elle souligne encore le côté 'triste bilan' du personnage principal. Il ne faut jamais rennoncer à ses rêves, le retour en arrière n'existe pas. Ceux qui ont aimé cet album devrait lire également 'Quelques Mois à l'Amélie' dans la même collection, que je trouve typiquement dans le même genre ou voir le film de Jean Becker avec Gérard Depardieu. Et voilou, et maintenant essayez et constatez par vous-même.
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