Deadline
Août 1864 La guerre de sécession une garde de nuit un soldat, des prisonniers. Entre eux, une ligne...une ligne de mort
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune 1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle 1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Gays et lesbiennes La Guerre de Sécession Prisons Racisme, fascisme
Pendant la guerre de sécession, le jeune Louis Paugham est chargé de surveiller des prisonniers nordistes Un soldat Noir, courageux et énigmatique attire son attention Les atrocités de la guerre vont en faire un autre homme
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Date de parution | 04 Septembre 2013 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Emprunté à la bibliothèque, je viens d'en terminer la lecture. Bof, bof. Le dessin de Rossi est beau, son trait fin et réaliste sublime le sud des États-Unis. Un découpage assez classique. Une mise en couleur directe qui apporte un plus indéniable, on ressent cette chaleur étouffante. Une histoire de vengeance, de guerre, d'amour et d'homosexualité. Beaucoup de sujets pour un récit fouillis. Je ne suis jamais vraiment entré dans l'histoire, la faute a un scénario qui ne m'a pas convaincu, comme cette histoire d'amour (à sens unique) entre Louis et le prisonnier noir. Et les nombreux va et vient entre le présent et le passé rendent la narration difficile. Dommage. Bref un western qui sera vite oublié. Note réelle : 2,5.
Cette BD commence par la fin. Enfin presque. Cela débute par l’assassinat du Capitaine John C. Lester, ancien officier du 3 RD infantry et un des fondateurs du Ku Klux Klan, par Louis Paugham. D’entrée de … lecture, vous êtes littéralement aspirés par le récit. Et vous ne pourrez plus lâcher l’album avant de connaitre la vérité. C’est magnifique. De nombreux allers et retours vont se succéder entre plusieurs époques pour mieux appréhender la vie de ce soldat orphelin, enrôlé de force dans l’armée sudiste. Il faut bien tenir la BD pour ne pas perdre le fil de l’histoire. Je ne suis pas trop western, mais franchement cela le fait. Pas de cowboys et d’indiens à l’horizon. Le dessin de Christian Rossi est sublime. Certaines planches sont admirables avec une colorisation ocre très soutenue. J’avais déjà pu apprécie son style graphique à travers la série « Jim Cutlass ». L’histoire aurait méritée cependant d’être moins fouillis. Trop de sujets se côtoient. Pêle-mêle, Laurent Frédéric Bollée aborde tout en allégorie le racisme, l’homosexualité, la vengeance, et la guerre. On se perd un peu même si le rendu final tient la route. Petite particularité de cet album, dans de nombreuses bulles, les majuscules sont en gras. C’est un peu chiant car cela n’apporte rien visuellement. Voilà donc un one shot intéressant de 80 planches, qui sort des sentiers battus, qui m’a procuré un bon moment de lecture. Je tiens à féliciter Glénat qui aurait pu sur ce coup là sortir un diptyque. Le cahier des esquisses joint à l’album est séduisant.
Diable, un bouquin que j'ai ouvert avec envie, avec gourmandise et qui malheureusement m'a glissé des mains. Graphiquement, c'est très joli. Des planches à la limite de la peinture, certaines cases sont tout bonnement sublimes. Malgré tout, il y a une inégalité dans le traitement graphique. Par exemple, le jeune prisonnier noir est magnifié à l'extrême alors que certains personnages sont grossiers. De même, certaines planches sont impressionnantes et impactent le lecteur quand certaines semblent rapidement croquées. Ensuite l'histoire, elle est intéressante, démarre bien avec cette vengeance qui amène à une explication par flashback. Et on va progressivement aller à la rencontre des mobiles de celle ci. Malheureusement, l'utilisation abusive à mes yeux des changements d'époques diluent le propos et complexifie inutilement celui ci. De même, je n'ai pas réussi à l'intéresser longtemps au jeune Paugham, malgré tout ce qui lui est arrivé. Enfin, j'aurais aimé un souffle plus "épique" quand on invite au banquet l'un des fondateurs du KKK, la Sécession, le sort des prisonniers. Mais finalement je suis resté sur ma faim.
Sud des USA durant toute la seconde moitié du 19e siècle, l'histoire d'un homme qu'un événement s'étant déroulé durant la guerre de sécession aura traumatisé à vie. C'est un récit un peu étrange, mêlant la grande histoire des Etats-Unis avec les tourments intimes d'un homme, les recoins glauques du racisme sudiste avec les penchants homosexuels du héros et un désir de vengeance traîné comme une peine durant des décennies. J'aime le dessin de Christian Rossi et il s'en donne ici à cœur joie avec des planches proches de peintures en couleurs directes. C'est souvent très beau. Mais d’autres fois, je suis un tout petit déçu par l'aspect monochrome des dessins qu'on aurait pu imaginer plus vivants et par le visage du héros qui est trop statique. L'histoire est intéressante mais assez morne. Je salue l'originalité de son intrigue et de la psychologie de son personnage principal. Mais l'ambiance n'est pas très prenante et le rythme est un peu trop lent à mon goût. On a l'impression que ça se traîne en longueur sans jamais vraiment décoller ni transmettre les émotions recherchées. Inversement, j'ai trouvé trop rapide pour être crédible la façon dont le héros tombe passionnément amoureux. C'est d'autant plus gênant que tout le scénario se base sur cette passion. Je n'irais pas jusqu'à déconseiller l'achat car c'est joliment dessiné, bien raconté et original, mais je ne suis pas sûr que cet album plaise à tout le monde.
Étonnant est le premier mot qui me vient à l'esprit après la lecture de cette BD. Je n'ai rien à dire sur le dessin de Rossi que j'aime beaucoup, notamment depuis W.E.S.T. Ici aussi il nous offre de magnifiques cases avec un sens du découpage cinématographique qui est tout simplement impeccable, de même la colorisation en teintes pastels à certains moments est carrément superbe. Non, ce qui me laisse un peu en plan c'est toute cette histoire "d'amour" vécue a posteriori par le soldat Louis. Et que c'est dommage, en effet j'avais trouvé que ça démarrait plutôt bien avec ces flashbacks, c'était bien amené. Il y avait du potentiel, entre le héros pris en charge dans sa jeunesse par cet espèce de sage issu des Lumières, les débuts du Klan, les horreurs de la guerre de Sécession et en filigrane le passage vers le XXème siècle. Au final je trouve que toutes ces belles idées font un peu plouf, tout cela à cause de..? Et bien de quoi justement ? Un regard ? Un coup de foudre ? Pourquoi pas ? Mais motivé par une éducation ? Un véritable sentiment amoureux ? J'avoue ne pas avoir bien pigé ce ressort dramatique. En tout état de cause, ce récit offre tout de même de bien belles pages et si l'on fait abstraction de cette facilité scénaristique, à savoir un type qui durant quarante ans ne pense qu'à venger la mort d'un autre pour lequel il a ressenti une forte attirance pendant quelques instants, on peut y voir la fin d'un monde, le passage définitif à l'âge adulte, une forme de rédemption et que sais je encore. Je conseillerais une lecture en bibliothèque avant de faire éventuellement l'achat.
Ce western intimiste et très atypique, construit en flash-back, est un récit âpre, dur, rigoureux, qui mêle le discours radical au progressisme, un récit étrange et déroutant, avec un personnage hanté par des démons intérieurs sur fond de guerre de Sécession puis de Ku Klux Klan naissant, où il assiste aux exactions des Sudistes qui ne valent pas mieux que celles des Yankees. Pour le héros éperdu de ce récit, la deadline est une frontière symbolique entre la liberté et la cruauté gratuite, entre les bourreaux et les victimes. Maintenant, à savoir si cette histoire semble crédible selon les faits et les éléments présentés ? ça me laisse très dubitatif ; je suis du même avis que mon camarade Mac Arthur, je comprends mal l'attitude de Louis pour ce jeune Noir qu'il ne connait pas et à qui il n'a pas parlé. Qu'il trouve que son exécution dissimulée par ces abrutis de soldats soit une pure barbarie, d'accord, mais de là à éprouver pour cet inconnu une fascination étrange, je trouve ça un peu déplacé, voire malsain. Ceci dit, l'ensemble est intéressant pour son côté historique et documenté. Rossi adopte un traitement graphique un peu identique à celui de W.E.S.T, avec un découpage audacieux, quelques pleines pages et de grandes cases vraiment belles. C'est un western original, mais ce n'est pas le genre de bande que je relirai...
Je partage l’avis des trois posteurs précédents. La reconstitution de l’Amérique sudiste de la seconde moitié du 19ème siècle est bien documentée et très réaliste. Je dois bien avouer que j’en ai pris plein les yeux. Le soin apporté aux dessins et à la colorisation est remarquable et donne du corps au récit. Si l’histoire est plutôt agréable à suivre, je ne l’ai cependant pas trouvée complètement convaincante. Le scénario est mal équilibré entre les différentes époques et il manque un je-ne-sais-quoi à l’intrigue pour me captiver davantage. C’est dommage car Bollée s’approprie bien les codes du genre (vengeance, violence, KKK…) et donne de la substance à ses personnages. Deadline est un bon album dont je conseille la lecture (mais pas forcément l’achat).
J’ai trouvé l’histoire d’amour très artificielle. J’ai en tous les cas beaucoup de mal à comprendre la fascination et l’amour obsessionnel du héros pour ce prisonnier noir, avec lequel il n’échangera ni un mot ni un regard (l’autre ne semblant même pas le remarquer). Ceci mis à part, j’ai lu cet album avec plaisir. Le dessin est très réussi et l’histoire ne manque pas d’originalité. L’aspect historique n’est pas oublié avec cette reconstitution de l’une des pires prisons sudistes et la naissance du KKK. Pas mal donc mais l’histoire d’amour homosexuelle me dérange. Je sais que c’est ce qui en fait un récit original mais je ne peux m’empêcher de la trouver artificielle et peu crédible.
Ce one shot est difficile à noter. J’ai globalement apprécié ma lecture mais je bute sur un je-ne-sais-quoi. Il y a comme une incohérence, quelque chose qui sonne faux et qui, du coup, fait perdre de la crédibilité au récit. Difficile d’en dire davantage sans spoiler. Ceux qui ont lu la bd me comprendront peut être … Reste que, hormis cette anicroche, l’histoire se suit avec intérêt car elle imbrique l’histoire dans l’Histoire sous un angle osé et neuf. C’est finalement une histoire de vengeance inédite pour un western. Côté dessin, on ne présente plus Rossi. Son trait était le moteur de mon achat. Un récit culotté donc, et quelque part salvateur, mais pas totalement convaincant.
Visuellement j'ai trouvé ça plus que pas mal. Ce n'est pas le style que j'affectionne le plus généralement mais j'ai quand même été séduit par certaines planches. Il y a une vraie personnalité dans le trait et le grand format met bien le dessin en valeur. Coté scénario c’est plus mitigé. Au début je me suis pris au jeu de cette histoire de vengeance et j'ai été intrigué par le personnage principal et par son passé. Le mystère entretenu autour de son vécu est un bon fil conducteur. Mais au fil de l'album cela devient de moins en moins vrai. Certains éléments de l'histoire ne m'ont pas plu. En premier lieu, la relation, enfin de la fascination, de Louis pour le prisonnier black. Du coup j'ai eu du mal à croire qu'une vengeance ruminée sur 40 ans puisse se baser sur si peu. J'ai trouvé qu'il y avait en fin de compte quelques clichés peu convaincants. Les 20 dernières pages n'apportent plus rien de neuf à l'histoire et ressemblent à une trop longue conclusion. Ça partait bien, mais au final pas totalement convaincu.
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