In Vino Veritas (Toscane)
Avec In Vino Veritas, Corbeyran réalise une nouvelle saga sur le vin – après Château Bordeaux, dont on rencontrera certains personnages – dans les magnifiques panoramas des vignobles italiens.
Auteurs italiens Bouffe et boisson Corbeyran Italie Le vin
Lionello et Tessa Tomasini sont frère et sœur, vignerons tous les deux mais aux méthodes radicalement différentes. Lionello, en vrai business man, favorise la rentabilité et la production en masse tandis que Tessa, elle, a plutôt le goût du travail bien fait, du bio et de l’artisanal. Ces divergences d’opinion sont telles qu’ils ne s’adressent plus la parole depuis des années. Mais Ortensia, la grand-mère qui les a élevés, leur a réservé dans son testament un défi : ils n’hériteront de l’oliveraie dans laquelle ils ont grandi que s’ils arrivent à faire la paix en réalisant une cuvée ensemble.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 04 Septembre 2013 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Un peu facile comme histoire, elle manque de profondeur et reste superficielle. Pourquoi se contenter de 2 tomes alors qu'en approndissant le contexte et l'histoire de la frère et de la soeur ont aurait pu imaginer une histoire mieux ficelée.;...... Dommage
Et bien moi, j’ai trouvé ce récit d’un cliché total. C’est du mille fois déjà-vu, depuis le cliffhanger de la fin du premier tome (non mais franchement, en toute honnêteté, est-ce qu’un seul des lecteurs à cru qu’il était arrivé quelque chose de grave à l’héroïne ?) jusqu’à ce happy end insipide, sans parler de la relation entre ce méchant frère porté sur le profit et cette gentille soeurette bio mais pauvre parce qu’intègre (mais pas trop, sinon on n’aurait rien eu à lire dans le deuxième tome). Par ailleurs, parler des vins italiens en cassant du sucre sur les cépages régionaux au profit des cépages français (à en croire l’ami de la famille, ne faire qu’avec des cépages autochtones est une erreur) me parait soit totalement égocentré soit malhonnête soit la preuve d'une méconnaissance totale du sujet (le Nero D’Avola, le Sangiovese ou l’Aleatico, pour n’en prendre que trois parmi tant d’autres, n’ont rien à envier aux meilleurs cépages français). Malheureusement, contrairement à ce que son titre aurait pu laisser penser, cet album n’a pas pour vocation de nous parler de vins italiens (il ne sera d’ailleurs jamais fait mention des célèbres AOC que sont les Chianti et Chianti Classico, Vino Nobile di Montepulciano, Brunello di Montalcino, Carmignano ou Vernaccia di San Gimignano) ni même de vin tout court (les principes de vinification ne sont que rapidement survolés et l’aspect bio n’est qu’un prétexte au vu du peu d’infos proposées par le script) mais de prendre ce prétexte pour nous servir l’insipide feuilleton du dimanche après-midi. Le dessin est classique et soigné. C’est du travail professionnel mais je n’ai jamais ressenti la moindre passion dans ce trait. Franchement dispensable à mes yeux.
Corbeyran se sert souvent de ce qu'il connait bien pour ses scénarios, et c'est le cas ici, car il a dû acquérir suffisamment d'expérience dans le domaine viticole pour pouvoir réussir à travers un petit village toscan et 2 méthodes d'exploitation radicalement différentes, à brosser une histoire convaincante dans le même style que Châteaux Bordeaux. Au départ, je n'étais pas très chaud pour lire cette Bd encore sur le monde du vin, et puis une fois embarqué dedans, j'ai été conquis. Evidemment, on prend les mêmes recettes qui ont si bien servi avant, mais la différence, c'est que Corbeyran en fait quelque chose de plus intime, dans un environnement moins large et un décor plus resserré, là où Châteaux Bordeaux présentait une famille plus grande et dessinait le portrait d'une région et d'un terroir plus vaste, le Bordelais avec tous ses cépages, et de réputation universelle. Ici, on est en Toscane, ce n'est qu'une petite partie de l'Italie, pas forcément connue de tous les gens qui boivent du vin, alors que tout le monde a au moins une fois entendu parler ou goûté un Bordeaux. On a aussi le côté un peu soap qui plombait très légèrement Châteaux Bordeaux, qui disparaît au profit de plus de sentiments humains chaleureux ou exaltés, Corbeyran appuyant sur l'ambition de Lionello et le caractère obtus de Tessa. La Bd se veut également bien documentée sur les méthodes modernes de vinification, et il en profite au passage pour inclure un jumelage entre Léognan (commune située au sud de l'agglo bordelaise) et Castagnetto Carducci, on est donc dans une réalité. Ce diptyque m'a donc autant plu que Châteaux Bordeaux, qui reste quand même supérieure et à laquelle on ne manque pas de le comparer, c'est un peu son handicap, c'est dommage car ça peut détourner des lecteurs qui ont lu la première série, qui ne sont pas assez passionnés de vin, et qui ne veulent pas y revenir, c'est un peu l'idée que j'en avais au début, même si moi j'aime le vin. La série est supérieure à ce diptyque aussi parce que je trouve la fin un peu trop rapide, avec une réconciliation trop soudaine, en toute fin d'album, on n'a pas le temps d'apprécier le fait que le frère et la soeur se soient rabibochés. Ceci m'a étonné sachant que Corbeyran aime parfois faire traîner ses récits, il aurait très bien pu s'étendre un peu plus ici avec un tome 3, développer mieux les personnages et éviter ainsi quelques clichés. Quand en plus, on a un dessin d'une telle qualité, que demander de plus ? j'aurais bien voulu un album encore pour l'admirer, j'adore ce style de dessin propre et bien lisse, qui est aussi bon sur les personnages que sur les décors. Les personnages ont de jolis physiques, et les vues de Florence, avec une pleine page sur la cathédrale Santa Maria del Fiore, sont merveilleuses ; j'imagine que travailler avec un dessinateur italien, ça a dû aider pas mal.. Au final, en dépit d'un sujet très similaire avec Châteaux Bordeaux et de certains poncifs, ce diptyque ne m'a pas paru insatisfaisant au point de faire le difficile, je le prends avec ses défauts et ses qualités, pour un joli 4/5.
Ce spin-off de Châteaux Bordeaux n'en a pour l'heure pas l'ampleur, mais on sent bien l'intention de Corbeyran de creuser le sillon de la vigne et de recueillir les fruits du filon de l'or rouge/blanc/rosé dans le 9ème Art. Ici un personnage secondaire de la série-mère devient l'un des trois principaux, symbolisant cette relation entre les deux séries. Le processus narratif est en effet comparable, une histoire de famille qui va se retrouver confrontée à des choix cruciaux suite à un décès. Ce In vino veritas est un peu long en bouche, il ne dévoile ses saveurs véritables qu'en fin de parcours sur le premier tome, mais se laisse déguster non sans déplaisir, car allant au-delà de cette simple histoire de famille, le scénariste y ajoute une note fruitée, et même fortement tanique, dans la dernière page... Au dessin Luca Malisan fait un travail de premier choix, ses vues de Florence sont gouleyantes mais un peu trop rares, tandis que sa mise en situation des personnages est agréable, même si sans génie. Un bon cru, même si pas un premier cru.
Comme c'est souvent le cas avec les histoires de Corbeyran, j'ai trouvé que c'était efficace, mais ce n'est pas assez mémorable pour que j'aie envie d'une relecture. Bon, ce tome est surtout introductif et la dernière page me donne envie de savoir la suite, mais si je ne la lis jamais je ne vais pas pleurer. Le point fort est la narration que je trouve fluide. Corbeyran est très fort pour que je n'aie aucun problème à lire un album sans difficulté même si je ne suis pas passionné par le récit. Pour ce qui est des reproches, je trouve le frère et la sœur un peu caricaturaux et le dessin me laisse indifférent.
Depuis que j'ai lu Les Gouttes de Dieu, mon regard sur le vin a totalement changé. Corbeyran a enchaîné en produisant une série Châteaux Bordeaux qui joue sur la saga familiale façon Maître de l'orge. Il transpose la même idée en Toscane avec un frère et une soeur qui se déchirent après avoir développé un profond lien fraternel durant leur jeunesse heureuse. On est touché par le sujet d'autant que ce genre de situation se produit assez souvent, le temps jouant contre les individus. Il est clair que l'auteur était attendu au tournant avec une série trop proche de sa précédente. Il devait innover pour donner un véritable coup de souffle. Or, le scénario utilise des ficelles parfois trop grosses comme l'arrivée d'un jeune vigneron bordelais petit ami de la soeur. J'ai apprécié malgré tout cette cuvée qui n'est pas aussi indigeste que cela. La Toscane est vraiment mise à l'honneur avec un dessin très beau. La ville de florence est resplendissante de beauté. Ce premier tome pose les bases et se termine avec un cliffhanger qui appelle à connaître la suite. Le thème au delà de celui du monde vinicole sera celui de la qualité sacrifiée devant le profit. Bref, un début prometteur. On attend le second tome qui devra clore la série.
Corbeyran optimise sa formation/investissement dans le vin, car apres Châteaux Bordeaux, voici In Vino Veritas. Sur le principe, je dis pourquoi pas, si ce n'est pas un redite de la 1ère série. Alors il reprend les même codes que pour Chateaux Bordeaux : une histoire familialle, de la rivalité familiale, la mort d'un être cher qui va réunir tout ce petit monde... Il se paye même le luxe de faire un cross-over en y intégrant le personnage de Charles, un des protagonistes de Châteaux Bordeaux (faire un univers cohérent, c'est pas forcément une mauvaise idée). Petit reproche, je trouve que ce tome 1 traine un peu en longueur. Il sert bien d'introduction à l'histoire, aux personnages, mais ça va pas assez vite à mon goût. Bizarement, malgré les redites et les reproches, ça marche, la lecture est agréable et je pense acheter la suite. Le dessin est bon, effectivement le passage dans Florence est superbe. J'aurais juste un petit reproche, je trouve les couleurs un peu trop informatique.
Très bon ressenti après lecture de ce premier tome. Les dessins sont simplement magnifiques, ne serait-ce que pour les représentations de Florence cet ouvrage mériterait d'être lu ! L'histoire quand à elle est simple mais arrive a nous tenir le long de ce tome qui se lit somme toute assez rapidement. L'intrigue en elle-même est assez simple, on sent bien où cela va nous emmener mais le voyage est agréable : les paysages sont somptueux. A recommander à la lecture.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site