Docteur Rorschach
Des personnages hauts en couleur viennent s'allonger sur le divan du Docteur Rorschach, psychanalyste immuable et concentré.
La BD au féminin Psychanalyse
Des personnages hauts en couleur viennent s'allonger sur le divan du Docteur Rorschach, psychanalyste immuable et concentré. Monsieur Propre souffre de troubles obsessionnels compulsifs, le mille-pattes désespère de pouvoir faire un jour des claquettes, le balai WC qui a raté sa vie professionnelle, un globe terrestre bipolaire et bien d'autres... Des troubles psychologiques à mourir de rire !
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Date de parution | 18 Septembre 2013 |
Statut histoire | Strips - gags 1 tome paru |
Les avis
Un album qui se lit vite vu que la plupart de l'album est constitué d'un gag en une image avec un dialogue situé en dessous de l'image. L'humour de cet album m'a bien plu même si souvent c'était un jeu de mot facile. Il y a des gags qui ne sont pas drôles du tout, mais généralement j'ai trouvé que c'était sympathique et si les gags étaient toujours sur le même principe (un objet inanimé se confie au psy) je n'ai pas trouvé que c'était répétitif. Le dessin est sympathique.
Voilà un album qui exploite assez bien et de matière quasi exhaustive une idée de départ en fait assez simple : une série de personnages et plus généralement d’objets, couchés sur un divan, se confient à un psychanalyste. Une image par page, avec un commentaire (parfois un très cours dialogue) en dessous de l’image : on a là un album qui se lit très vite. Mais qui se lit plutôt avec plaisir. Sans pousser à la franche hilarité, c’est quand même le plus souvent drôle, car bien vu. Un album original à découvrir donc.
En une ou quatre cases, cet album petit format met en scène des patients atypiques en consultation chez leur psychiatre. Tour à tour se succéderont sur le divan, un Kinder surprise, une banane, des verres à moitiés vides… Tous les gags sont basés sur le même principe : un objet totalement inattendu parle avec le psy. Et le dialogue entre les deux prend un double sens : un qui fait appel à une caractéristique de l’objet ou à son usage habituel tandis que l’autre évoque un trouble psychologique qu’un humain confierait vraiment à son psy. Cela marche très bien et cela donne des petits gags bien sympathiques. On sourit plus que volontiers lorsque la vieille cassette audio dit au psy « J’ai l’impression que plus personne ne m’écoute ». C’est répétitif sur le mécanisme mais la diversité des intervenants apporte ce qu’il faut de renouvellement pour ne pas avoir le temps de se rendre compte qu’on est déjà à la fin de l’album. C’est assez vite lu, mais c’est rigolo !
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