Hellboy
Will Eisner Award 1995 : Best Graphic Album: Reprint (pour l'album "Les germes de la destruction") Will Eisner Award 2002 : Best Finite Series/Limited Series (pour l'album "Le Ver conquérant") Will Eisner Award 2009 : Best Graphic Album: Reprint (Library Edition, vols. 1 and 2) Will Eisner Award 2009 : Best Finite Series/Limited Series (tome 11 - L'Homme tordu) Hellboy est un rejeton de l'enfer a qui on a coupé les cornes et que l'on a converti en Flic barbare resolvant les enquetes les plus etranges, au limite du paranormal...
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Chaque Tome de Hellboy est une aventure à part qui se resume en 30 40 parfois meme 6 planches! Hellboy deguisé avec son impermeable caquis chasse les vilains demons de notre belle planete! Sa masse musculaire, tres proche de son voisin super Héros Hulk, lui permet d'affronter les dangers les plus dangereux (oh oh) et qui c'est qui gagne a la fin? tatatin...
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Date de parution | Janvier 1994 |
Statut histoire | Une histoire par tome (parfois plusieurs) 19 tomes parus |
Les avis
Ce ne sont, peut être, pas ici les meilleurs planches que Mignola aura consacré à sa série Hellboy, mais cela équivaut déjà à une formidable démonstration de bande dessinée.. Le graphisme épuré, au bord de la bichromie, presque stylisé, l'utilisation virtuose des contrastes, des cases silencieuses mémorables, les cadrages cinématographiques aux petits oignons, les dialogues laconiques parfaitement dans le ton, un dessin parfois, devant lequel on tombe en arrêt. L'auteur élevé aux super héros s'est nourri de Poe, de Lovecraft, de tout ceux dont se sont nourri ces auteurs, des sagas, de la bible et de l'ésotérisme, du folklore en général et de contes particuliers pour élaborer un univers sur lequel plane la menace biblique d'un anéantissement inéluctable. À moins que... Au-delà de son hallucinante maturité graphique, la force de Mignola réside dans l'invention d'une cosmogonie où peuvent cohabiter sans heurts l'Ancien Testament et la geste Arthurienne, l'Edda poétique et les contes Japonais, des vampires et des souris qui parlent, des nazis et quelques discrets extraterrestres, Raspoutine et des créatures lovecraftiennes... Dans un enthousiasme communicatif l'auteur fait feu de tout bois, et on traverse de multiples histoires, brèves ou considérables, qui s'accordent petit à petit au destin complexe du héros. Envoyé sur Terre pour y déclencher l'apocalypse, Hellboy questionne sans cesse son libre arbitre, et s'emploie à briser la chaîne de sa destinée au fil de multiples rencontres qui le confrontent aux subtilités sinistres et indifférentes d'un monde surnaturel en déclin. Aux énigmes millénaires de la sorcellerie et de la féérie, Hellboy répond à coup de gnions et de répliques lapidaires - comme pour mieux marquer sa différence et son adhésion totale au parti des hommes. L'ampleur du récit offre une variété de situations quasi inépuisable ; les flash-backs y sont nombreux, les "seconds rôles" très fouillés et l'action musclée savamment tempérée de pages parfois poétiques, et souvent épiques : influence sous-jacente des légendes et des mythologies du monde qui semblent être le point de départ de chacune des histoires de la série. C'est du gros son. Du très gros son. PS : L'adaptation ciné parle vraisemblablement d'autre chose...
Hellboy, rejeton des enfers et ensorceleur par excellence qui hypnotise le lecteur dès les premières pages... Mike Mignola n'est, pour moi, que le digne héritier de H.P Lovecraft et Edgar Allan Poe. Ses récits sont extraordinaires (d'où le rapprochement avec Poe), à la fois poétiques, mélodiques et sombres, ils sont tout simplement un immense hommage aux auteurs précédemment cités. Pour les dessins, les traits relativement carrés des personnages m'ont quelque peu rebutés au début mais tout est en accord avec le récit et la trame du scénario. Hellboy possède ainsi un charisme de folie et un "background" énorme, les méchants sont, eux aussi, monumentales, je pense notamment à Raspoutine ou à Hécate ou encore à la Baba Yaga... Ce qui fait la force d'Hellboy, ce sont aussi les dessins de toutes les statues des temples, des dessins ésotériques et de toutes les décorations impies qui peuplent l'univers de Hellboy. De plus, on ressent que Mignola prend un plaisir fou à faire des aplats de noir sur quasiment tous ses dessins, ce qui rajoute un aspect sombres et mystérieux à la série. Pour finir, la plupart des créatures et autres esprits sont tentaculaires, suintantes et immenses ce qui donne un aspect "Lovecraftien" au monde du garçon des enfers. Vous l'aurez compris, Hellboy est un chef d'œuvre de fantastique, un must du comics américain et on sent que Mignola a puisé ses inspirations dans les contes et légendes d'Europe de l'Est et qu'il a prit un pied énorme à créer ce héros. Tout simplement indispensable !
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