John Tiffany
De chasseur de prime, John Tiffany se retrouve dans la peau du gibier le jour où un contrat est mis sur sa tête. Il n'a plus alors que deux impératifs : échapper aux tueurs lancés à sa poursuite et découvrir qui l'a trahi.
Troisième Vague
John Tiffany est l'un des meilleurs chasseurs de primes du monde : dix ans de carrière et quinze millions de dollars de bénéfice ! Sans illusions sur le monde qui l'emploie, il ne fait confiance qu'à quatre personnes : le pasteur Lovejoy, qui lui a appris à aimer son argent ; Wan Chao, geek des milieux interlopes qui lui sert d'interface avec le monde extérieur ; Dorothy, son équipière, républicaine jusqu'au bout du flingue et Magdalena, la « call-girl de sa vie ». Mais ce soir, à Mexico, le chasseur est devenu proie : sa tête a été mise à prix. Plus grave : si ses rivaux connaissent sa localisation, cela veut dire que John Tiffany a été trahi par une des quatre personnes qu'il croyait pouvoir aimer... Les paris sont ouverts
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Date de parution | 27 Septembre 2013 |
Statut histoire | Série terminée (cycle de 2 tomes terminé mais initialement 6 tomes prévus en tout) 2 tomes parus |
Les avis
John Tiffany est un chasseur de primes qui se retrouve lui-même chassé, et qui mène une "enquête" parallèle pour découvrir qui l'a trahi. En parallèle, ce womanizer tente de noyer son chagrin (une prostituée dont il est tombé amoureux lui est inaccessible). Les deux tomes sont entrecoupés de flashback divers pour nous éclairer un peu plus sur la psychologie du personnage. En positif : le dessin est bien. L'ensemble est une succession de fusillades et scènes d'actions diverses qui rendent la chose un peu distrayante. Maintenant c'est tout : la construction narrative est un foutoir total, les enchaînement présent/flash-backs sont amenés n'importe comment et rendent l'intrigue peu lisible. On ajoute à cela que Tiffany est un drôle de chasseur de prime, puisque certains "contrats" consistent en de purs assassinats, les autorités sont souvent aux abonnés absents, et il est envoyé à l'étranger pour faire des missions de capture normalement dévolues à la CIA, ce dans des pays qu'il ne connait même pas. Aucune crédibilité ni logique. Quant à sa fameuse enquête pour démasquer le traitre, elle consiste tout simplement à confronter ses associés et leur demander pourquoi chacun l'aurait trahi, si la réponse le satisfait, alors le suspect est innocent. C'est complètement CON ! J'ajoute que je ne comprend pas la perplexité des autres lecteurs : @ Yann135, Ro &co, le nom du traitre nous est livré sur un plateau à la fin, il s'agit d'un personnage qui a eut une subite et très importante rentrée d'argent lui permettant d'offrir des cadeaux somptueux et d'aller au casino. De par sa position privilégiée, il connait tout l'agenda de Tiffany. En fait à aucun moment Tiffany est vraiment sympathique, les seules questions ouvertes concernent son amour inatteignable qui semble être au cœur d'un trafic d'être humains (en tant que victime). Mais on n'en saura pas plus car le deuxième cycle annoncé voici 10 ans n'a jamais vu le jour.
La collection « troisième vague » est vraiment épatante. Et ce n’est pas la série « John Tiffany » qui va me faire changer d’avis. Ca ressemble étrangement à l’univers de Larry Max. Bizarre non ? Mais oui bien sûr, où ai-je la tête, c’est le même scénariste. Hum hum Stéphen Desberg tu es pris la main dans le sac ! Nous retrouvons donc les ingrédients de I.R.S, les belles voitures, l’argent qui coule à flot, et un héros avide et accro aux prostituées. Le « frère » de Larry, John Tiffany est chasseur de primes classe et macho. Ce n’est pas le métier le plus calme. C’est même un métier de con ! Mais il tient à demeurer le meilleur. Vous êtes immédiatement pris dans un tourbillon de bagarres, de fusillades, de courses poursuite. Ca pulse. Voilà une série qui ne manque pas de rythme. Avec en bonus quelques femmes nues sensuelles magnifiquement dessinées que nous pourrions retrouver dans le légendaire calendrier Pirelli. L’intrigue est bonne et haletante. Voilà donc une série séduisante avec beaucoup d’atouts. Vraiment dommage d’être dans l’attente du tome 3 depuis plus de 3 années. Ca sent la fin et nous ne saurons donc pas qui est le traître dans sa garde rapprochée dans la saison 2. Je pleure toutes les larmes de mon corps. Quel dommage !
Une série mouvementée pleine d'action et d'un soupçon d'humour mettant en scène un chasseur de primes qui se retrouve soudain avec une prime sur le dos et qui se demande lequel de ses proches l'a trahi. J'ai bien accroché au premier tome de cette série. Son récit va à 100 à l'heure et même si d'ordinaire je n'aime pas trop les polars, j'ai aimé la légèreté et la liberté de ton de celui-ci. Sa brochette de protagonistes ne manque ni d'originalité ni d'une forme d'humour parfois pince-sans-rire. Le dessin est efficace et percutant, il fonctionne bien avec le ton du récit. Je lui reproche juste la mise en scène un peu confuse de certaines scènes d'action, comme le passage où le héros veut viser les jambes et rate son coup qu'il m'a fallu relire deux trois fois pour comprendre correctement. Peut-être que les dialogues n'étaient pas non plus terribles sur ce passage là, ça n'aide pas à la compréhension. Mais pour le reste, j'ai vraiment été pris par le récit, parfois amusé, parfois simplement emporté par l'énergie qui se dégage et l'envie de voir où les auteurs allaient me mener. Le second n'a plus le même rythme. Il décélère un peu et devient plus cérébral avec le héros qui cherche plus activement à dénouer le nœud du mystère plutôt qu'à simplement réagir aux événements. J'ai moins accroché. D'autant que j'ai trouvé la fin un peu embrouillée. Pour dire les choses simplement, j'ai l'impression que, contrairement à ce qu'elle semble vouloir laisser penser, la conclusion du récit n'a pas répondu à certaines questions et que les problématiques auxquelles a été confronté le héros n'ont pas été résolues : je n'ai toujours pas compris qui a trahi, et sauf erreur le héros est bien toujours autant en danger en fin de ce second tome et fin de cycle, qui, je pense ne connaîtra pas de suite. Donc une bonne impression et une bonne accroche sur le premier tome, grâce à de bons personnages et à un scénario rythmé et prenant, mais un second tome un peu décevant en comparaison.
Si l’on fait abstraction des facilités scénaristiques, et des clichés habituels de ce genre de séries, (qui abondent ici ! avec des pépés bombasses et peu farouches – en tout cas ne cachant pas toute leur anatomie, bonhommes bodybuildés, action survitaminée, véhicules vrombissants, etc.), certains détails récurrents m’ont un peu gonflé. A commencer par le personnage de Dorothy, à la fois improbable et usante, avec ses saillies et actes racistes et impulsifs : c’est lourd, dans tous les sens du terme. Le dessin un peu, et surtout la colorisation, ne sont pas trop mon truc, mais ça passe. Ça n’a pas gêné ma lecture. Lecture relativement fluide, qui mise tout sur l’action (avec l’enrobage de clichés donc). Je me demande comment Desberg arrive encore à lancer autant de séries qui fonctionnent quand même pas mal sur les mêmes stéréotypes. La seule originalité ici, c’est que le héros, chasseur de prime de haut vol, est lui-même le gibier (même s’il mène en parallèle une enquête pour savoir qui l’a trahi). A part cette petite « touche personnelle », cette série ne contentera que les amateurs du genre, peu désireux de sortir de leur zone de confort. Mais bon, sinon, il n’y a pas d’urgence ou de nécessité à acheter ce genre de truc qui transpire le déjà-vu. Même relativement bien fait, ça manque quand même singulièrement de surprise et de crédibilité. Note réelle 2,5/5.
J'ai vu le tome 1 chez le bouquiniste du dernier festival BD de Rouans, à 5 euros, je me suis dit "tiens, pourquoi pas? essayons". Car je n'avais clairement pas envie de dépenser 12 euros en neuf à la Fnac, et j'ai bien fait car c'est encore une Bd aux rouages plus qu'éprouvés, je m'y attendais fortement, mais malgré ça je ne suis pas déçu, c'est une lecture qui n'est pas déplaisante. On pourra arguer du fait que c'est balisé par des poncifs qu'on rencontre dans trop de séries policières d'action, et depuis les années 60 où l'on acceptait encore ce genre de concept, mais aussi dans plein de films de série B américains. J'ai du mal à comprendre Desberg quand il crée des séries de ce type, j'ai la nette impression qu'il a fait ça pour boucher un trou dans son emploi du temps pourtant déjà chargé, rien n'y est sérieux et plausible, c'est truffé d'invraisemblances et de facilités, c'est bourré de clichés jusqu'à la gueule et ça mélange allègrement l'action, le sexe et une once de second degré, dans un contexte de géopolitique moderne que connait certes très bien Desberg par sa double nationalité et sa passion de l'actu américaine. Justement, comme il est tellement débordé, quel intérêt d'avoir créé cette série ? surtout qu'elle annonce son ambition avec déjà en dos de couverture, au moins 3 tomes prévus en triple diptyques et parution tous les 7 mois, mais depuis le tome 2 paru en 2014, on ne voit toujours rien venir... Mais comme je le disais, on sent avant tout que Desberg s'est fait plaisir en empilant les clichés du thriller d'action, avec un héros à qui tout réussit et qui se lève les plus belles gonzesses, il est seulement une cible pour d'autres, avec un contrat sur sa propre tête, c'est surtout cette partie de scénario qui m'a intéressé, de même que le personnage de son acolyte Dorothy Parker, raciste, cynique et limite sadique, est un personnage de fille badass réjouissant. Au niveau du dessin, ça me convient assez peu, ce n'est pas du tout le style que j'aime, c'est celui des comics modernes, sombre et expressif, avec un dessin qui peut sembler fouillis par endroits, tout juste ébauché, c'est pas très joli, mais ça se rattrape dans certaines cases, c'est irrégulier, bref ça ne convient pas tellement non plus à la ligne éditoriale de la collection Troisième Vague du Lombard, mais bon, il y a pire, et je m'y suis fait. Voila donc une série après laquelle je ne vais pas courir absolument, si les occasions se présentent, j'en lirai en bibli sans déplaisir, j'ai mis l'achat uniquement si vous arrivez comme moi à en trouver à moins de 5 euros, sinon empruntez...
Tout en respectant la charte du site qui précise qu'il faut argumenter un brin, je vais tout de même être un peu rapide dans mon commentaire. Nous avons ici du Jason Statham à la sauce BD. C'est pas mauvais, c'est dynamique, y a de l'action, du sexe, des belles bagnoles, ça parle de flingues et d'argent, de drogues, de mafia des pays de l'Est, etc, etc... En bref tous les ingrédients de la production Hollywoodienne un peu bourrine. Quoiqu'il en soit, c'est reposant et on ne se pète pas de neurone à la lecture avec un dessin typique du comics qui est fort honorable. un autre posteur évoquait SAS, non point, car SAS se prenait très au sérieux avec ses soi disant Révélations sur le monde "secret" des dits agents. Là il y a parfois une petite pointe d'humour qui sauve le truc. Bon, ça détend, ça fait pas trop de mal, et il faut préférer l'emprunt plutôt que l'achat, après à vous de voir.
Ce premier tome est efficace dans le sens que je me suis pas ennuyé. Il faut dire que la narration de Desberg est excellente et que le tout est très fluide. Le héros est le genre de héros cynique qui semble tout réussir. J'ai envie de le frapper. Le scénario devient un peu n'importe quoi par moments et je me demande un peu si ce n'est pas une parodie qui se fait passer pour une histoire sérieuse. Je n'ai pas trouvé le scénario mauvais et j'ai eu un certain plaisir à lire cette exagération, mais je n'ai pas trop envie de lire la suite. J'ai peur que Desberg étire trop la sauce et qu'a la longue je m'ennuie. Le dessin est pas mal et le dessinateur sait comment dessiner des femmes nues.
J'aime bien SAS et John Tiffany, c'est du sous-SAS. Ici, ce n'est pas un agent de la CIA dont on suit les aventure, mais un chasseur de primes. Mais sur le fond, c'est kif kif : de l'action, du bourrinage et du sexe. Sauf que là, c'est ennuyeux à lire malgré une narration hachée (faite de souvenirs) assez originale. Ce qui a fini par m'achever, c'est le sourire suffisant du héros, sourire qu'il a à tout bout de champ et qui a eu le don de m'énerver pendant toute ma lecture ! Et malgré un dessin plutôt réussi, je n'ai au final pas du tout envie de connaître la suite !
On peut dire que John Tiffany a du caractère. C'est un père de famille plutôt branchée. Il est divorcé, il est riche et il apprécie la couleur de l'argent ainsi que les prostituée de luxe. Bref, la belle gueule si caractéristique de la bogoss attitude qui en ferait vomir plus d'une. Mais bon, le scénario est franchement efficace et le plaisir de la lecture est bien présent. La narration emprunte un style polar plutôt classique. Tout s'inscrit dans une logique implacable pour découvrir qui est le traître de service. J'ai beaucoup aimé la partenaire de combat à savoir Miss Sarah Palin. C'est assez irrévérencieux au point de se demander si l'auteur ne l'a pas fait exprès. En conclusion, une série qui s'annonce dynamique et croustillante à souhait.
Avec John Tiffany, Stephan Desberg se lance dans le pulp polar musclé et amoral (ou du moins à morale discutable). Héros de la série, John Tiffany est un chasseur de prime des temps modernes. Blasé, cynique et impitoyable, il effectue son boulot avec sérieux et application. John Tiffany réfléchit vite et agit sans état d’âme. On le retrouve dès le début du récit avec une kyrielle de tueurs à gage à ses trousses et de multiples flash-backs vont nous éclairer sur les raisons de cette situation. Vous l’aurez compris : la série nous offre un scénario musclé. Les scènes explosives et violentes sont fréquentes et la plausibilité de celles-ci (comme la course-poursuite qui anime le début du récit) n’est pas le souci principal du scénariste. L’idée de départ, elle, n’est guère originale (le héros solitaire, quoiqu’aidé par quelques amis, qui cherche à savoir qui l’a trahi tout en tentant d’échapper à ses poursuivants) et ce premier tome permet tout au plus de nous la présenter ainsi que plusieurs personnages secondaires. A titre personnel, avec ce genre de récit très série B, je m’attendais à plus d’autodérision dans le chef de notre héros. Mais celui-ci, comme les autres personnages, est au contraire très sérieux. Cela ne signifie pas que l’humour soit absent mais il s’exerce souvent aux dépens mêmes de ces personnages. C’est leur sérieux et leur morale douteuse qui est source d’humour, eux-mêmes ne montrant aucun signe d’autodérision. Le cynisme est la règle, jusque dans la manière dont nous, lecteurs, jugeons ces personnages. Le dessin de Dan Panosian fait très comics, et pour cause puisque l’auteur nous vient en ligne droite des Etats-Unis. Le style est efficace avant tout… mais n’est pas des plus précis. Au niveau du trait même, un nom m’est venu à l’esprit, celui d’Antonio Parras (Le Lièvre de Mars). Il a ce même côté brut accentué par un encrage marqué. J’ai souvent eu l’impression que les planches ont été réalisées à l’arrache, avec des impératifs de production très élevés. Je pense que cela plaira aux amateurs de comics… mais je n’en fait pas partie. J’ai également trouvé que certains séquençages ne fonctionnaient pas vraiment, renforçant par là-même mon sentiment que la série n’est pas soignée à l’extrême. Vous l’aurez compris : je n’ai été que très moyennement convaincu par ce premier tome. Pas assez drôle pour que je le prenne au second degré, pas spécialement original dans son idée de départ et dessiné dans un style qui ne me convainc pas (mais qui pourrait plaire à plusieurs d’entre vous), ce John Tiffany ne reçoit qu’une note moyenne. Quant à l’achat, sur base de ce seul premier tome, je ne le conseille pas. Il faudra que les auteurs fassent montre de plus d’originalité pour que je change d’avis.
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