Universal War Two
La Première Guerre Universelle a été apocalyptique. L’humanité a failli être anéantie en même temps que la Terre, même si la civilisation de Canaan, fondée par Kalish sur une planète lointaine, s’efforce d’améliorer ce qu’il en reste. A voir aussi : Universal War One
Casterman Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Guerres interstellaires Science-Fiction, le best-of Séries peut-être abandonnées Space Opera
Sur Mars, on observe avec inquiétude le soleil mourir, dévoré par l’ultime wormhole laissé par la dictature. Tandis que les autorités de Canaan tentent le tout pour le tout afin de fermer le wormhole, l’inattendu se produit. Un gigantesque triangle d’obscurité se matérialise devant la flotte. Et commence à se démultiplier… C’est dans ce contexte menaçant que l’on s’attache aux pas de Théa, descendante de Kalish, qui, bien à contrecoeur, fait son service militaire sur Mars, au sein de l’armée d’occupation…
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Date de parution | 25 Septembre 2013 |
Statut histoire |
Série en cours
3 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 3 ans
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Les avis
J'ai lu le premier tome d'UW2 et j'ai trouvé qu'il commençait fort. Par le biais de l'apparition du triangle bien sûr, mais surtout par l'échec de la civilisation de Canaan à rendre les gens heureux, car ses membres, qui ont donc 300 ans d'avance, les considèrent comme des sauvages. Un deuxième cycle qui s'annonce aussi bon que le premier avec, à n'en pas douter, des rebondissements en veux-tu en voilà.
On l'attendait ce premier tome du second cycle, depuis 7 ans. Denis Bajram a alors affirmé qu'il avait toujours été question de trois cycles de 6 tomes, et du coup la magnifique réussite d'Universal War One prend une nouvelle dimension, une nouvelle saveur, d'autant plus que l'auteur a su rebondir sur l'actualité en adaptant son script d'origine. D'entrée de jeu, ce nouveau tome, s'il ne comble pas les attentes (il faudra attendre les 5 suivants pour en être sûr), ravira les fans du premier cycle. On y retrouve beaucoup d'éléments connus, comme le voyage dans le temps (ici juste évoqué) la soif de liberté des personnages et le discours humaniste qui imprègne toute l'histoire. Difficile pour l'heure d'en dire beaucoup plus, mais l'essentiel est déjà là. Dans le deuxième, l'action s'accélère déjà, dans une sorte de furieux remake de ce qu'il s'est passé de plus grave dans le premier cycle. La tension est insoutenable, et nous amène jusqu'à la fin du tome sans temps mort. Et puis de nombreuses questions sont encore sans réponse, comme ce mystérieux vaisseau laissé à lui-même sur Japet... Serait-ce encore une rencontre spatio-temporelle plus ou moins ratée par ses protagonistes ? Le tome 3 répond à quelques questions, mais en soulève un certain nombre d'autres, et la fin nous laisse sur un cliffhanger de haut niveau, parfaitement insoutenable. On imagine bien que les caractères et les aptitudes particulières des survivants de Canaan vont leur permettre de se sortir de ce piège géant, mais... Comment ? Espérons que Bajram saura sortir de cette période compliquée qui l'empêche de continuer son récit... Graphiquement j'ai l'impression que Bajram a passé un cran. Je n'ai pas lu les albums réalisés entre les deux cycles, mais il y a une maîtrise énorme dans les décors, la mise en scène, mais aussi les personnages. Et toujours ce traitement des couleurs si particulier. C'est enthousiasmant, au bas mot.
Une suite à la série culte Universal War One qui s'avère pour l'instant en-deçà. Certes, c'est intéressant et bien mené, mais l'auteur en garde trop sous le pied. Nous en sommes à la moitié du cycle et là où dans le premier cycle les grandes réponses pour comprendre l'histoire avaient déjà été données, ici on plane toujours dans le flou le plus total, le mystère ne faisant que s'épaissir. De plus, contrairement au premier cycle, je suis bien en peine pour me rappeler de ce que chaque tome raconte en détail si je ne les ai pas relus avant. Je conseille tout de même l'achat car vu l'œuvre de Bajram on n'est sans doute pas à l'abri d'une bonne surprise, reste à savoir quand elle arrivera...
Je n’avais même pas commencé ma lecture que j’étais déjà totalement conquis par le dessin en feuilletant l’album. Ce second cycle est de la même veine que la première guerre universelle, j’ai même l’impression que le dessin de Bajram s’est encore amélioré, il maîtrise parfaitement l’outil informatique et sa palette de couleurs. On pouvait reprocher aux premiers albums d’UW1 d’être un peu trop sombres du fait que l’intrigue se déroulait pour l’essentiel dans l’espace. Les deux premiers tomes d’UW2 se déroulent aussi sur Canaan et Mars, des planètes chaudes, ce qui permet une plus grande diversité dans le choix des couleurs. Les traits des visages paraissent aussi plus lisses et nets, c’est à peine perceptible et ce n’est peut être qu’une impression. Ajoutez un découpage dynamique et de superbes dessins en double planche. Vous l’avez compris je trouve le résultat stupéfiant. Les fans d’Universal War One ne seront pas déçus par cette suite qui reprend les mêmes recettes qui ont fait le succès de la série : space opera, hard science, batailles spatiales, voyages dans le temps, personnages rebelles et torturés, destruction de monde, drame, physique quantique, les formes géométriques très épurées… le tout toujours accompagné de références à la bible hébraïque ; le cocktail explosif est de nouveau au rendez-vous et désormais on peut aussi rajouter à la liste une invasion alien, et j’ai également bien aimé le combat type super héros de comics avec des pouvoirs entre Théa et son cousin Vidon qui fait office de « vilain ». La dégaine de Théa avec sa cape et sa tenue noire m’a fait penser à Luke Skywalker dans le Retour du Jedi. J’ai dans l’espoir qu’il s’agissait d’un amuse-gueule et qu’on assistera à d’autres duels épiques de ce genre par la suite. Comme dans UW1, on a droit à une apparition amusante de Bajram et Valérie Mangin dans le tome 2. Je vous laisse chercher dans quelle planche. Bajram abordait des thèmes d’actualité pour ensuite les critiquer de façon virulente dans UW1 comme les dérives totalitaires, les méfaits du capitalisme poussé à l’excès, l’écologie, les petits cercles d’intellectuels qui font la loi, des questionnements profonds sur la nature humaine et sa prédisposition à tuer les membres de sa propre espèce, etc. L’auteur reprend ainsi cette façon que j’adore, de construire son intrigue sur plusieurs niveaux de lecture avec en premier plan l’aspect science-fiction et tous les éléments cools que j’ai cités plus haut, les références à la religion hébraïque peuvent être lues au second plan. Puis en troisième lecture Bajram aborde en allégorie les nouvelles problématiques et maux de notre époque : l’occupation cananéenne sur Mars fait évidemment penser à celle des états-uniens en Irak (mais on peut également la transposer à d’autres conflits). Le lecteur recoupe ses impressions avec le scénario de fin d’UW1 où Kalish et ses amis partaient s’établir 200 années dans le passé pour fonder la civilisation qui vaincra les CIC, une civilisation « la plus intelligente et la plus sage » qui ait jamais existé, happy end. « Bien sûr qu’elle est foireuse votre civilisation ! » dixit Théa l’héroïne d’UW2 au patriarche Kalish. En cherchant à bâtir un monde utopique, Kalish et ses descendants ont créé un nouvel impérialisme plein d’interdits (pas d’alcool, pas d’accouplement cananeo-martien…). Les cananéens pensent apporter la liberté aux habitants « inférieurs » de Mars, et en plus ces derniers osent se plaindre… mais ils ne sont en fait qu’une nouvelle force d’occupation. Ils ont viré une dictature pour la remplacer par une autre. Comme autre thématique qui en prend pour son grade, les nouveaux outils de communication (Facebook je te vois !) où dans ce monde « utopique » chacun possède un implant dans la tête pour permettre d’échanger avec les autres, mais c’est en réalité un instrument d’appauvrissement puisqu’ils ne sont plus capables d’écrire une phrase sans correcteur d’orthographe et cette connexion ne les rend pas plus compréhensifs les uns des autres mais au contraire, les déshumanise. Les habitants de Canaan se prennent pour une sorte de peuple élu. C’est un triste revers pour Kalish qui espérait bâtir la première civilisation fondée sur le voyage dans le passé, celle de « l’homo memor », l’homme qui se souvient et apprends de ses erreurs, mais en définitif les cananéens n’ont rien appris des erreurs du passé. Pire, ils sont aussi cons et manipulables que leurs ancêtres terriens. On attend impatiemment de le voir reprendre du service dans la suite pour maraver la tronche de tous ces fachos de cananéens et ces aliens adorateurs d’une divinité triangulaire. La note peut sembler élevée compte tenu que nous n’en sommes qu’au début de la série mais j’ai confiance en Bajram, je ne vois pas comment cela pourrait s’appauvrir. Mise à jour tome 3 17/11/2016 OMG ! L’attente fut longue, on aurait bien aimé faire un saut dans le temps pour en profiter plus tôt car cela en valait vraiment la peine. Les graphismes de Denis Bajram sont toujours aussi époustouflants (on n’ira pas jusqu’à lui dresser une statue comme Kalish, qu’il se rassure), il n’a pas son pareil pour concevoir des engins spatiaux. Un très beau changement de décor, ça c’est du grand post-apo futuriste ! Visuellement ce retour de nos rescapés de fortune sur la planète Mars puise ses inspirations côté Star Wars épisode III sur la planète volcanique de Mustafar. Entre les moments d’actions façon guérilla urbaine et les moments de réflexions, on a cette fausse impression que le récit fait du surplace mais en fait on commence à en apprendre davantage sur les réelles intentions de cette race alien belliqueuse (ou pacifiste, question de point de vue). Et encore une fois c’est pour moi hyper kiffant puisque de façon involontaire j’imagine, Bajram se rapproche du romancier hard science Alastair Reynolds dans son bouquin Janus où des humains dans leur vaisseau spatial minier se retrouvent piégés à l’intérieur d’une « bulle » aux dimensions d'un système solaire où le temps n’a plus d’emprise, cependant qu’au fil du récit ils découvrent qu’il sont cloîtrés dans une sorte de « zoo » galactique ayant pour but de rassembler, collecter, répertorier, les espèces ayant accédées à l’intelligence depuis la nuit des temps. C’est assez vite résumé mais j’ai trouvé des accointances entre les deux histoires. C’est juste génial ! Que de suspens pour la suite… En plus on se marre bien avec Kalish, le grand penseur qui cite Cartman de South Park. :)
Avant d'aborder la seconde saison de cette oeuvre culte qu'est Universal War, j'ai relu la première pour me mettre dans le bain. J'avais un peu oublié les détails de ce récit fort compliqué mais si bien construit sur le thème des voyages temporels. J'avais oublié que UW1 était la référence en matière d'une science-fiction intelligente. Et je confirme que cela n'a pas pris une ride. Universal War Two commence par un bon petit enchaînement par rapport à la fin de la saga originelle avec ce fameux wormhole qui part du coeur du soleil et qui menace les planètes du système solaire sans compter les galaxies voisines. On ne retrouve plus les personnages principaux mais leurs descendants qui tentent tant bien que mal à gérer une situation de plus en plus difficile. Bref, le défi qui les attende ne sera pas une mince affaire. Il y a toujours une petite scène introductive qui se détache du reste de l'histoire mais elle n'est pas centré sur un personnage comme pour le présenter ce que j'avais bien aimé. Bref, c'est différent. Cela casse le train-train et cela nous entraîne vers l'inconnu pour notre plus grand plaisir. Denis Bajram n'a rien perdu de son talent à dessiner et à nous raconter une histoire dépassant de loin toutes les limites comme s'il anticipait sur le futur de l'humanité. On va suivre UW2 avec la plus grande attention. C'est de toute façon la bd la plus attendue de l'année et c'est surtout une série qui commence de manière grandiose. Nul doute que la suite sera à la hauteur de nos espérances ! A la lecture de ce second opus, on ne pourra pas dire que l'aventure fait du surplace. Il y a une véritable avancée du récit. La réussite de ce tome tient dans une scène d'anthologie qui rappelle d'ailleurs le procédé utilisé dans Harry Potter et le prisonier d'Azkhaban. C'est franchement grandiose à tous les points de vue. A noter que le mystère reste encore entier sur les envahisseurs. Je commence néanmoins à me poser des questions à partir de la lecture du 3ème tome intitulé l'exode. Tout d'abord, je constate que le nombre d'avis sur UW2 est en forte baisse si l'on compare par rapport à UW1 dont la moitié des notes était culte. Cela semble marquer un certain désintérêt du public pour cette suite pas si attendue que cela. Puis, j'avoue que la première partie de ce tome est un incessant bavardage où il ne se passe pas grand chose malgré le revenant. Fort heureusement, la seconde partie semble rattraper la première en termes de péripéties et même d'images. Bref, une toute légère déception liée à un essoufflement ou une pause marquée par la réflexion mais ce n'est pas encore fini. Il faut voir la suite et elle semble réserver quelques surprises. Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 3.5/5 – Note Globale : 3.75/5
Le retour du space opéra de ces dernières années! Nous ne sommes pas couchés puisque D. Bajram a prévu en plus du cycle en cours qui comptera six tomes, un suivant d'également six tomes. Je notais qu'un autre posteur disait que UW1 n'avait pas pris une ride, certes et celui ci ne se démarquera pas. En effet au delà d'épiques batailles spatiales, de magnifiques dessins mettant en scène des vaisseaux, des bâtiments, une architecture fabuleuse, que nous conte D. Bajram? Une éternelle histoire de messie qui bien au delà de nos convictions personnelles ne peut que résonner en nous car quoi que l'on fasse ou pense, nous vivons ici dans une société dont de multiples aspects sont liés ou influencés par la culture judéo-chrétienne. Celle-ci, comme chacun sait, met en avant, entre autres, la notion de messie, de sauveur. Dans UW2, du moins dans ces deux premier tomes, il me semble que nous sommes en plein dedans. Quelle lecture ce doit être alors? Bien évidemment personne n'est obligé d'en faire ce type de lecture (pour cela il y a éventuellement le forum), mais je trouvais que c'était suffisamment prégnant pour en faire la remarque. J'irai voir la suite avec intérêt ne serait ce que pour le dessin de D. Bajram qui gagne en maturité donc en excellence. Majoration après parution du tome 3 A l'occasion de la sortie de ce troisième tome j'ai eu envie de me replonger dans UW1, puis de relire les deux premiers tomes de UW2. Mon sentiment envers les deux cycles a donc changé et je réévalue ma note initiale. Sans doute est ce également lié au fait qu'il y a peu j'ai rencontré l'auteur et la discussion qui s'en est suivi a bien sûr contribué à ce nouveau regard sur les deux séries. Mais pas que!! Outre le fait qu'effectivement D. Bajram est un monsieur fort sympathique qui a des choses à dire sur son métier, cette relecture m'a permis de voir des choses qui m'avaient échappé auparavant. En premier lieu la maestria graphique, qu'elle soit informatique ou plus traditionnelle, offre des planches d'une grande virtuosité et comme l'auteur s'en explique à la fin de ce tome 3 on peut y voir un hommage à tous les illustrateurs des romans de SF des années 70 et 80 sur lesquelles je me souviens d'avoir "bloqué" pendant de longues minutes. A l'issue de ce tome la civilisation de Canaan est sur le point de disparaitre et les rares réfugiés sont dans une situation quasi désespérée. Les évènements s'enchainent harmonieusement, c'est du grand Space Opéra digne de figurer aux côtés de romans iconiques tels Dune et autres récits de P.J. Farmer. J'invite tous les amateurs de SF à se ruer sur ces deux séries intelligentes, pleines de rebondissements et d'une haute tenue scénaristique.
J’avais un peu peur en découvrant la « suite » de UW1 que cela ne gâche l’excellent souvenir que j’en avais, et que ce ne soit qu’une suite inutile, comme beaucoup de séries à succès en ont hélas subies (suivez mes regards…). Après lecture des deux premiers tomes de cette série qui en comprendra six, comme la précédente, je suis en grande partie rassuré. D’abord le dessin de Bajram est toujours assez bluffant, impeccable, que ce soit pour les personnages ou les décors. Et la colorisation est aussi parfaite pour mettre en valeur ces aventures spatiales. L’histoire elle-même, qui me paraissait un peu poussive au tout début, se révèle rapidement prenante, et ce sans que des rebondissements plus ou moins artificiels ne l’entretiennent. Je suis embarqué dans cette nouvelle guerre, et vais donc suivre le mouvement – comme Kalish d’ailleurs ! Même si je trouve l'intrigue moins prenante et sophistiqué que dans UW1, d'où ma note moins élevée (note réelle3,5/5). L’habillage des couvertures intérieures des albums est semblable à celui d’UW1, et l’aventure progresse là aussi, scandée par des citations plus ou moins bibliques. C’est quand même bluffant de constater la maîtrise de Bajram, qui semble avoir conçu dès le départ cet univers en trois séries de six albums, sans que pour l’instant on ne ressente de remplissage. Dans la lignée d’UW1, une série qui vaut le détour !
Même si je retrouve dans UW2 beaucoup des qualités qui m'ont fait considérer Universal War One comme culte, je réserve ma note pour le moment. D'abord parce que j'aurais préféré que UW1 reste sans suite. Je l'aime comme elle est, avec une conclusion qui me satisfait et qui forme un tout cohérent et bon. En faire une suite, comme beaucoup de suites de séries ou films à grand succès, gâche souvent pour moi le plaisir que j'ai à repenser ou relire la série initiale. Ensuite parce que je ne peux m'empêcher de voir quelques facilités et passages convenus dans les 2 premiers tomes de cette nouvelle série. Je suis obligé de spoiler ici mais il parait tellement évident que l'IA du début du premier tome n'a pas été détruite et qu'elle est à la base de tout ce qui se passe, et il est tellement évident que le soleil et les planètes ne sont pas détruites mais téléportées, que je ne comprends que ça ne vienne même pas à l'idée d'une civilisation toute entière basée sur le voyage dans le temps et sur la téléportation. Ou alors c'est moi qui me suis fait avoir et j'ai tort, mais j'ai trop de mal à y croire. Et n'était-il pas évident que Kalish allait s'impliquer personnellement dans l'affaire à un moment donné ? Seul le rapport avec les civilisations extra-terrestres et les visions de l'héroïne reste des énigmes qui attisent ma curiosité pour le moment. Enfin, l'intrigue est intéressante et bien menée, mais je la trouve moins prenante et surprenante que celle d'UW1. Elle me touche moins et me parait plus téléphonée. Le réalisme scientifique est en outre moins présent puisqu'on est passé à un stade supérieur de hard-science-fiction, où ce sont les êtres supérieurs de la série précédente qui sont mis à mal par encore plus évolués. Le côté surenchère se révèle dommageable pour la crédibilité scientifique de l'ensemble. La très bonne facture, narrative et graphique, de cette série la rend cependant de bonne qualité et il suffirait que le scénario m'impressionne un peu plus par la suite ou tienne vraiment bien la route pour que je remonte ma note. J'attends de voir.
Voilà la tant attendue suite d'Universal War 1... Denis Bajram reprends du service pour notre plus grand plaisir et nous offre les bases d'une toute nouvelle saga. Forcément, on l'attendait au tournant... Et c'est ma fois fort séduit que je referme ce premier opus d'une série annoncée en 6 tomes. Graphiquement tout d'abord. Denis Bajram nous a soigné la mise en page et le découpage pour nous servir des planches où l'on sent que l'équilibre a été très travaillé : un très beau travail d'harmonie et de narration. Le trait aussi a muri et s'est épuré, surtout pour ce qui est des personnages et rajoute à cette fluidité, cette cohérence, que j'ai perçu au fil de ma lecture. Tout cela est rehaussé d'une mise en couleur plus franche et contrastée que dans le premier cycle qui donne l'élan et l'intensité nécessaire à la dramaturgie de ce début de série. Du côté de l'intrigue, c'est surtout là qu'on l'attendait, Denis Bajram ne s'en laisse pas compter et a su trouver un angle d'attaque qui sait de nouveau nous trouer le cul... Pour une mise en bouche, on en prends plein la gueule et on se demande bien comment tout cela va évoluer... Car pour le moment, s'il ne s'est pas "passé grand chose" -tout est relatif avec Bajram-, les personnages sont campés, l'intrigue s'installe et l'événement choc nous a scotché. Reste à savoir ce que l'on va faire avec tout ça... C'est donc pour moi un très bon album introductif à ce nouveau cycle, et c'est comme beaucoup avec impatience que j'attends la suite d'UW2. ***** Après lecture du tome 2 **** Le temps de me replonger dans le tome 1 histoire de me remettre bien en tête tous les événements et la trame de l'histoire, je viens donc de me lire le tome 2 de cette si bonne série. Et Denis Bajram ne baisse pas la garde ! A chaque fois on se dit que ça ne va pas être possible de faire "pire", que les événements dramatiques à échelle cosmique qu'il nous sort de son bandana à tête de mort ne pourront pas aller plus loin... pourtant si ! Encore une fois on reste scotché à son récit, en ne lâchant l'album qu'une fois notre lecture compulsive achevée... Quant au dessin, il est toujours aussi efficace et nous réserve même quelques petits bijoux de planches dont j'ai grandement apprécié la construction. Alors maintenant il n'y a plus qu'à prendre son mal en patience et attendre le prochain opus de cette série qui s'annonce tout aussi grandiose que la première...
"Si vous avez aimé UW1, vous aimerez UW2." Il est bien sûr un peu tôt pour savoir si cette série sera à la hauteur du premier opus. Ce qui est certain, c'est qu'elle en prend le chemin. La prise en main par rapport à UW1 est bien faite, on peut lire ces 2 tomes sans avoir approché UW1. Ça n'est pas optimal, mais c'est bien résumé et expliqué. La continuité et la cohérence avec la série initiale est complète (on n'en demandait pas moins). Les personnages sont construits et attachants, le scénario semble en béton armé, et j'apprécie les dessins. Si j'avais un reproche, ça serait, hum, peut-être une continuité un peu proche avec la série initiale (le fameux wormhole), mais c'est vraiment osé de dire ça après seulement 2 tomes. Bref, vivement le T3 !
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