Gung Ho
Diagonale 2015 : prix de la meilleure série. Dans un futur proche, la « Plaie Blanche » a presque complètement décimé l’humanité, et la civilisation n’est plus qu’un doux souvenir. L’Europe tout entière est devenue une zone de danger, où la survie n’est plus possible qu’à l’intérieur de villes ou de villages fortifiés.
Après l'apocalypse... Auteurs allemands Best-of des 20 ans du site Les meilleures séries courtes Les prix lecteurs BDTheque 2013 Paquet Prix Diagonale/Victor-Rossel
Dans un futur proche, la « Plaie Blanche » a presque complètement décimé l’humanité, et la civilisation n’est plus qu’un doux souvenir. L’Europe tout entière est devenue une zone de danger, où la survie n’est plus possible qu’à l’intérieur de villes ou de villages fortifiés. Les règles sont importantes dans la zone de danger. Même un enfant sait cela. Jusqu’à ce qu’il devienne adolescent... Paresse, insubordination, manque de discipline, violence : Zack et Archer Goodwoody ont largement tiré sur la corde. Depuis la mort de leurs parents huit ans auparavant, les deux frères vont d’orphelinats en orphelinats, chassés à chaque fois pour raisons disciplinaires. Ils ont gâché en profondeur toutes les chances que leur ont laissé les autorités, pour qui il n’y a plus rien de bon à attendre de ces deux éléments. La colonie 16, appelée "Fort Apache", sera leur dernière chance.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 09 Février 2013 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis
Oui, 5 sur 5... Très très belle surprise. C'est un mélange intéressant entre quelques ingrédients de la série Seuls (cf. le thème de la jeunesse isolée) et d'autres séries dans un univers post-apocalyptique. L'équilibre fonctionne très bien, même si je note une très légère descente de rythme dans le 4ème volet paru en ce 1er trimestre 2019. Le dessin a été réalisé sur ordinateur : je ne fais cette précision que pour ajouter combien l'auteur a réussi à sublimer la technique pour la faire oublier et donner à cette saga une ambiance très prenante, jolie mais angoissante. Côté négatif, on ne peut que regretter un rythme de parution digne du Sénat.
Gung Ho nous propose au premier abord un curieux mélange de genres : les histoires banales d'adolescents et la survie dans un monde post-apocalyptique ! On va donc découvrir pendant une longue mise en place deux adolescents rebelles, bannis de leur ville, et qui sont obligés d'aller trouver refuge dans une petite colonie de 400 habitants en plein coeur de la "zone de danger". Là-bas, mieux vaut ne pas traîner au-delà des remparts, car le danger guette ! Je vous laisserai d'ailleurs le soin de découvrir par vous-même la nature de ce danger. Bref, à côté de cet univers très noir, très sérieux et très cruel, on suit la vie quotidienne d'un groupe d'adolescents qui eux font passer la fête, l'alcool, les filles et les provocations envers le règlement avant les aspects tels que la survie, l'entrainement et le travail au sein de la communauté... Le dessin (infographie) très joli, travaillé, détaillé et rempli de couleurs vives nous font d'ailleurs vite oublier le côté sombre de cet univers pour mieux suivre les personnages principaux. Au final, tout ça m'a plongé dans un histoire très prenante dont je suis impatient de connaître la suite qui j'espère sera du même niveau que les deux premiers tomes sortis jusqu'à maintenant.
Comment ai-je pu passer à côté de cette bande dessinée? A vrai dire, je ne voulais plus m'aventurer dans les séries sur plusieurs années. Et là, avec les fêtes, j'ai reçu cette bande dessinée en cadeau. Bref me voilà piégé pour acheter la suite tant l'histoire est prenante! Je ne suis guère un grand lecteur des ambiances post-apocalyptiques (Seul le roman "Malevil" de Robert Merle, m'a laissé un souvenir impérissable; alors que je n'ai pas accroché du tout à la série Walking Dead) et pourtant je suis resté scotché par ce premier volume. Un graphisme somptueux, un premier volume qui s'étire sur 80 pages, ce qui laisse le temps aux personnages de s'installer tranquillement, et une fin haletante comme je les aime. Malgré des couleurs chatoyantes, j'ai ressenti au fil des pages l'ambiance oppressante qui règne au sein de cette communauté retranchée à l'abri de........ à l'abri de quoi effectivement, c'est tout ce que l'on se demande au fur et à mesure que l'on tourne les pages... mais je vous laisse découvrir cette menace omnisciente et pesante (voir le tableau de chasse, page 21, qui sonne comme un couperet) Une série très prometteuse, qui ne m'a pas seulement conquis mais aussi mes enfants. Une réussite. Vivement la suite.
Jamais entendu parler, jamais vu, jamais feuilleté, pourtant Gung Ho n’est pas une œuvre méconnue du grand public mais n’a pas droit non plus aux honneurs d’une grande sortie. Et pourtant cette série prévue en 5 volumes - voire en 10 pour qui prend l’option de les choisir en grand format plus bonus MAIS « coupés » en deux parties chacun - a le mérite de sortir un peu des ornières balisées du récit dit d’anticipation voire de survie. On le sait depuis le chef d’œuvre de Richard Matheson « I am Legend », les récits de fin du monde ont de cela une atmosphère pesante et volontairement pessimiste. C’est donc presque à contre-courant qu’on pourra être surpris par les couleurs si chaudes et le dessin infographique (qui ressemble en plus détaillé aux œuvres d’Arthur de Pins) mais également par le traitement du scénario s’attachant aux émois sexuels et d’intégration de ces deux frangins un poil rebelles. Car les fameuses « brebis galeuses » qui servent de sous-titre à ce premier volume, ce sont eux.. deux frères orphelins dont aucune communauté ne veut et trimballés de campement en campement comme une sanction disciplinaire. Dans ce futur pas si éloigné où la nature semble avoir repris ses droits (la nature est omniprésente à chaque page), les auteurs font un maximum d’efforts pour minimiser la « menace » dont on ignorera tout jusqu’aux dernières pages. C’est de cette ambiance hypocrite où les hommes vivent retranchés derrière des murs, dans une discipline de fer et un entrainement qui ressemble à un jeu que tout se met en place. Ici les adultes font figure de repères périmés, d’autorité ou de dégoût. Pour un peu on pourrait presque s’imaginer qu’il s’agit d’un invariable conte sur les premiers émois amoureux adolescents mais la menace se fait de plus en plus ressentir sans pour autant avoir plus de renseignements… Le récit prend de l’ampleur en construisant un monde fictif crédible et attachant sans susciter d’ennui. Le tout est rehaussé par un style bien particulier mais non dénué de talent, les cases sont superbes, le découpage naturel et les couleurs pastel renforcent une sensation de légèreté qui masque bien le calme avant la tempête Car pour autant il y a suffisamment de détails insignifiants mais dérangeants qui ne cessent de s’accumuler en suscitant la curiosité du lecteur : pari réussi car on n'a de cesse de boucler la lecture sur 80 pages de haute volée… Curieux de voir quelle tournure va prendre la suite de ce récit car j’ai bien pris conscience de n’avoir que la vision émergée de l’iceberg mais je reste confiant en tous points de vue en ce joli récit par lequel la plupart des gens risque d’être étrangement captivé. Et chapeau bas au défi visuel qui prouve que les nouvelles méthodes de dessin infographique peuvent avoir du coffre et de l’âme si elles se laissent apprivoiser au service du récit. Joli coup de cœur, affaire donc à suivre me concernant !
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site