Messalina

Cette série prévue en 6 tomes permet à Mitton d'aborder un sujet propice à la luxure et au sexe exacerbé qu'il a déjà illustré dans toutes ses grandes séries avec plus de retenue. Mais ici, il peut aller très loin, et il se défoule en donnant libre cours à sa folie priapique, car c'est carrément du X pur jus avec des scènes très hard à chaque page. Il n'existe en effet que peu de pages sans cul, ce ne sont que fellations goulues, sodomies frénétiques et torrents de sperme qui s'alignent sous les les yeux du lecteur, faisant ainsi de Rome un gigantesque baisodrome. Lire 4 albums (puis 6) à ce rythme regorgeant de sexe, même bien dessiné, finit par être répétitif et lassant. 3 ça m'a suffi. Le dialogue parfois abondant, est souvent aussi cru que le dessin de Mitton qui est toujours aussi séduisant, exagérant comme beaucoup de dessinateurs de Bd X les braquemards des mecs. Mais j'avoue que si le dessin n'était pas à la hauteur, ça serait vite ennuyeux. D'autre part, pour cautionner la série dans une optique disons, acceptable, Mitton respecte un fond historique relativement bien documenté sur la fin de règne de Caligula et l'avènement de Claude (quelques pages politiques s'intercalent entre 2 orgies), exagérant à outrance le rôle de Messaline qui, bien que notoirement reconnue comme une des plus grandes putains romaines pour ses débauches effrénées par bon nombre d'historiens, a beaucoup manipulé son faible époux, qui finira par la faire exécuter sommairement, avant de se remarier avec Agrippine, mais ça, c'est une autre histoire. Mitton ayant enfin terminé cette Bd, je prend mon courage à 2 mains et replonge 4 ans après dans le stupre et la fornication façon Mitton pour voir comment il conclut cette série. Au niveau de la forme, rien n'a changé, ça baise et ça rebaise toujours autant, des personnages sont tués, le sang coule, le sperme aussi, et Mitton détourne l'Histoire officielle en l'ajustant à sa façon. Le fond reste correct, même si certaines situations sont surprenantes et parfois grotesques par leur côté excessif. Le dessin est toujours aussi propre, bref du Mitton quoi. Au final, c'est une saga hard de qualité malgré ses excès, on peut la voir comme une Bd historique enrobée dans un écrin porno. Note inchangée.

11/10/2013 (MAJ le 23/10/2017) (modifier)

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Autant j'ai bien aimé Vae victis et Ben Hur du même auteur, autant je suis sceptique sur cette série. Je la possède quand même, en tant que grand fanatique de l'Antiquité. Je lis souvent dans les descriptifs que cette BD respecte l'Histoire. Je ne suis pas d'accord! C'est plutôt du grand n'importe quoi, nourri des clichés habituels véhiculés par les historiens-sénateurs romains du 2e siècle ap JC: Caligula le malade mental, Claude l'idiot, Messaline la catin. Mais évidemment, je conçois que sans sans ces clichés, la série n'aurait pas de raison d'être. Au final, si vous êtes amateurs de BD érotique, cette série en vaut largement la peine. Car si vous aimez les fesses, vous en aurez pour votre argent. Mais pour ceux qui pensaient se rincer l'oeil tout en se cultivant, il faudra hélas repasser. Ce n'est que mon avis.

16/08/2016 (modifier)

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2.5 Commençons l'année avec une bd de cul ! Je ne suis pas trop fan des bandes dessinées montrant du porno hard, mais j'aime bien le dessin de Mitton et c'est pour cette raison que j'ai lu cette série. Je n'ai rien à dire contre le dessin de Mitton. C'est excellent en noir et blanc. Je trouve son dessin dynamique et c'est le genre de dessin réaliste que j'aime. Au niveau du scénario toutefois, c'est mi-figue, mi-raisin. J'aime bien le côté politique et historique de l'oeuvre et les filles nues sont très belles, mais la plupart des scènes de cul m'ont laissé indifférent. Il y a des moments qui m'ont semblé un peu ridicules et qui me faisaient penser aux bds Elvilfrance, tellement mauvaises que cela en devenait drôle. Donc en gros une oeuvre avec des scènes inégales et qui ne me semble pas trop indispensable sauf si on est fan de l'auteur.

01/01/2016 (modifier)

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