Stella

Cette galerie contient des images potentiellement pornographiques. En appuyant sur le bouton ci-dessous, vous confirmez être majeur.

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Fantasmes de marins, partouzes un peu glauques, plaisirs raffinés... une série qui appuie là ou ça fait mal, car c'est bien connu, là où il y a de la gêne, y'a pas de plaisirs !


BDSM Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Les petits éditeurs indépendants

Stella aime le cuir et les bottes noires, c'est une allumeuse experte pour assouvir ses fantasmes. Elle recrute ses victimes dans la rue ou parmi une clientèle de riches châtelains... et surtout elle aime les faire souffrir. Du HSM raffiné et douloureux

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1988
Statut histoire Histoires courtes 5 tomes parus

Couverture de la série Stella © Dynamite 1988
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

18/10/2013 | Agecanonix
Modifier


L'avatar du posteur bamiléké

Je n'ai lu que deux opus et j'ai surtout apprécié le tome 5 où Stella joue les enquêtrices prête à tout pour trouver l'assassin de son amie. C'est un scénario très convenu qui permet d'enchaîner les scènes explicites de sexe à un rythme très élevé. C'est très convenu mais cela se lit facilement. Ici c'est du sexe tradi plutôt soft car j'aime beaucoup moins les épisodes avec instruments. Je suis partagé sur le graphisme. J'aime bien les plastiques proposées par Foxer ainsi que son trait détaillé mais son N&B fait trop scolaire avec des attitudes qui manquent d'expressivité. Cela produit un visuel assez froid comme souligné par les autres aviseurs. Toutefois une lecture acceptable dans le genre.

08/11/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

La colorisation très froide est assez originale, intéressante, avec un grain comme adouci par un frottage, cela donne un ton métallique ou poussiéreux à l’ensemble – j’ai plutôt apprécié cet aspect du travail de Foxer. Le dessin est correct, mais les visages sont parfois « bizarres », figés et comme un peu trop petit par rapport au reste des corps, que je trouve souvent trop raides. C’est surtout « l’intrigue » qui fait défaut ici. En effet, ce n’est qu’une simple suite de sauteries auxquelles se livre Stella (la nuit donc), avec des hommes, des femmes ou les deux. Et surtout, les dialogues et les textes off (les pensées de Stella), ne font que commenter de façon plate, redondante et creuse « l’action », donnant un air assez ridicule et involontairement comique à l’ensemble. L’action (essentiellement des scènes de cul donc), montre quand même certaines qualités du dessin de Foxer. Certes c’est répétitif, mais il maîtrise bien l’anatomie et multiplie les positions et autres Tétris amoureux, avec une multitude de partenaires, prêts à satisfaire les gros besoins sexuels de Stella (qui semble prendre son plaisir sans le montrer, tant ses traits sont inexpressifs – ce qui accentue l’aspect figé des visages, déjà évoqué). Les tenues de cuir ou latex de Stella et sa propension à soumettre volontairement son corps au « tout-venant » font pencher cette série vers du BDSM soft. Je n’ai lu que l’album « Les nuits blanches de Stella », et ça me suffira pour cette série. A la fin de ce premier album, elle épouse un riche bonhomme, ce qui va sans doute lui permettre par la suite d’assouvir ses fantasmes dans des cadres sans doute moins glauques, mais je n’irai probablement pas le vérifier.

03/07/2020 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 3/5
L'avatar du posteur PatrikGC

Glacial est le mot qui m'est venu à l'esprit tout en lisant cette BD. Glacial par les attitudes figées des protagonistes. Glacial par la faible empathie dégagée par tout ce "joli" monde. Glacial par le dessin, certes beau. Pour un amateur de BDSM, il y a là quelques idées à piocher. Néanmoins, j'espère que la mise en place de celles-ci seront plus jouissives et festives que dans les histoires lues. Car l'ambiance générale n'est pas des plus folichonnes, surtout pour quelqu'un à l'esprit plus ludique. Non, le BDSM n'est pas une pratique à exercer systématiquement avec une tête d'enterrement, et avec des attitudes lointaines. Parfois on se demande si on lit une histoire ou si on feuillette un catalogue SM. Belles tenues, beaux accessoires, en effet. Comme je le disais, de quoi donner quelques idées... Côté scénario, on a quand même du mal à y croire, mais ce n'est pas ce qu'on demande à ce genre de BD. Certaines situations sortent de l'ordinaire, d'autres peuvent faire frémir les néophytes et les Vanilles (les pas-BDSM). De beaux dessins bien léchés, et il n'y a pas que ça de léché :) Mais, par la Grande D/s, que c'est glacial !

18/10/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Cette bande de Loïc (ou Jean) Foxer apparaît dans les pages de Bédé Adult en 1987, et peut à première vue s'apparenter à d'autres Bd du même style qui donnent dans le sado-maso, comme Les Malheurs de Janice ou Céline ; elle marche aussi un peu sur le terrain de Histoire d'O. Son héroïne est mariée à un riche comte italien dépravé, affectionne autant la vie de château que les rues portuaires mal famées à la recherche de différents plaisirs, afin d'assouvir sa libido insatiable. Mais là où elle se démarque de ces autres bandes, ce n'est pas par les moyens employés (multitude d'accessoires hérissés de clous, de fouets, de frusques en cuir, de bottes et gants noirs, et autres lanières diverses), non, c'est plus par la mise en page et la qualité du dessin qu'elle marque sa différence. C'est une suite de fantasmes parfois d'une extrême perversité et tous plus ou moins délirants les uns que les autres, qui sont vécus par Stella, héroïne qui semble apprécier ces orgies raffinées. Les femmes aux longues jambes parfois nues ou moulées dans des tenues très spéciales, ont quasiment toutes des visages austères et dépourvus d'émotions. Ceci est accentué par des dessins un peu figés, mais embellis par un trait au lavis et servi par des cases larges, voire souvent des pleines pages. Il n'y a rien d'excitant pour faire naître un quelconque frisson, mais le visuel est assez beau. Attention, certaines pratiques douloureuses peuvent mettre mal à l'aise, sinon, c'est du nu esthétique en général, avec des anatomies réalistes. Faut aimer quoi... mais ma note ne tient pas compte du fond, seulement de la forme.

18/10/2013 (modifier)