Green Arrow
Alors qu'on le croit mort depuis 10 ans, Oliver Queen, l'"Archer d'Émeraude" original, refait surface... Un come-back orchestré par Kevin Smith, scénariste-réalisateur de "Clerks", "Mallrats", "Méprise Multiple", "Dogma" et "Jay & Bob contre-attaquent" et grand fan de comics.
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Voici 10 ans qu'Oliver Queen alias Green Arrow est mort dans l'explosion d'un avion. Tous ceux qui l'ont côtoyé (Black Canary, son ex ; Arsenal, l'un de ses disciples ; Batman et Superman, ses collègues de la Justice League of America...) ont du mal à oublier ce vieil original caractériel. Une nuit, un vieil homme en haillons verts, armé d'un arc et de flèches fabriqués à partir d'objets récupérés dans les poubelles, sauve la vie d'un milliardaire... Ce clodo, c'est Oliver Queen, l'Archer Vert ! Rééquipé à neuf par le milliardaire en question, son bienfaiteur, Green Arrow reprend ses activités de super-héros. Rapidement, il se révèle qu'Oliver Queen est amnésique : il a oublié sa mort présumée dans l'explosion de l'avion, et ce qu'il a fait au cours des 10 années qui ont suivi. En fait, il ne sait même pas que 10 années se sont écoulées depuis sa disparition : il est persuadé qu'il n'a été absent que quelques mois...
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Date de parution | Mai 2002 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
3.5 J'aime bien le personnage de Green Arrow et donc il fallait que je lise cette série ! Green Arrow était donc mort depuis des années et il revient non seulement à la vie, mais en plus il ne se souvient pas de tout ! On suit donc sa vie après sa résurrection, notamment lorsqu'il retrouve ses copains et on va avoir droit à des explications sur son retour (je trouve d'ailleurs que la réponse est assez originale et surprenante). Au début je trouvais le récit pas mal et puis au fil des pages j'ai commencé à le trouver de plus en plus prenant. Green Arrow est vraiment attachant et un des points forts du récit est l'humour qui marche bien. C'est du pur divertissement, mais fait de manière intelligente. Il n'y a pas de grosses ficelles et l'histoire n'est pas qu'une suite de combats entre les gentils et les méchants. Le dessin est pas mal.
J'avoue que là je suis bien embêté pour noter ce comics car j'aime le personnage, je l'ai adoré à une époque, pas à ses débuts qui remontent à 1941, non mais à sa grande époque de relooking déjà en 1969 et 70 lorsque le scénariste Dennis O'Neil et Neal Adams (oui toujours lui, c'est le meilleur) ont repris la série en remaniant ce vieux héros en lui donnant un aspect plus proche de Robin des Bois, avec une tunique verte ressemblant à un pourpoint médiéval, un petit chapeau à plume, des gants d'archer, des bottines et ses yeux cachés derrière un loup. J'adorais alors cette période, il venait d'intégrer la Justice League, faisait équipe avec Batman, leur interaction était toujours agréable à suivre, et puis Neal Adams en fait ensuite le fidèle équipier de Green Lantern, tandis que Speedy l'ancien acolyte de l'Archer Vert est remplacé par la belle et troublante Black Canary, alias Dinah Drake avec qui il va connaître une tendre romance. L'association avec Lantern sera l'occasion de donner plus de relief au duo de super-héros, en dénonçant en même temps des fléaux sociaux comme la drogue. Ce qui était intéressant chez ce personnage de Green Arrow, alias Oliver Queen, c'est qu'il était identique à Batman : un ancien milliardaire, qui met sa fortune au service de la justice à la suite d'un accident sur une île du Pacifique ; dénué de pouvoirs, il ne peut compter que sur ses gadgets, son arc et ses flèches de différents types. Pas étonnant que ce personnage au riche potentiel inspire le concurrent Marvel dans la création de Hawkeye. J'adorais donc ces aventures que je lisais dans les pockets Flash ou Green Lantern édités dans les années 79 et 80 par Arédit. Quelques épisodes paraissaient aussi chez Sagédition en grand format couleurs. Malgré tout ça, je trouve que ce héros est encore très méconnu en France, aussi quand j'ai vu ce nouveau comics moderne, j'ai pensé que ça pouvait relancer le personnage car c'est bien là l'intention, et le scénario qui propose une relecture complète est fort bien écrit, mais le seul frein pour moi fut le dessin que je trouve très moyen et limite peu joli ; bref, ça ne rend pas justice à ce héros attachant.
Après la lecture des 2 tomes. "Green Arrow" n'est pas le personnage le plus connu de DC. Cette série nous apprend à mieux le connaitre et est prétexte à sa résurrection. On est à la limite d'un récit cross-over car beaucoup de personnages DC interviennent et interagissent dans ce scénario. L'histoire part un peu dans tous les sens mais le final rattrape bien l'ensemble. J'aurai préféré quelque chose de plus simple et plus développé. Malgré la densité d'idées exploitées de façon parfois anarchique, j'ai passé un bon moment. Le dessin est dynamique mais je n'ai que moyennement apprécié l'encrage à la truelle... Cette série est avant tout un divertissement à la croisée de grands évènements dans l'univers DC, la lecture est plaisante malgré les inspirations volatiles, le fil conducteur est parfois difficile à suivre. Heureusement que tel un chat, le récit retombe sur ses pattes.
Houps !... J'allais mettre mon avis MAIS : en ayant lu les autres, je me suis rendu compte que ce qui est proposé chez SEMIC (merci quand même pour ce personnage) n'a VRAIMENT PAS grand chose à voir avec ce justicier... Voici donc son histoire : Son nom est Oliver Queen. C'est une sorte de play-boy qui parcourt les mers de l'hémisphère Sud. Survient un naufrage. Echoué sur une île déserte, Oliver devra chasser pour survivre. Il va alors se construire un arc puissant. Sauvé, et de retour dans les grandes villes (des jungles, mais urbaines celles-là), il décide de mettre à profit son expérience et son habileté à l'arc pour combattre le crime. Il devient ainsi -sous le nom de Green Arrow- une sorte de Robin des Bois moderne. Outre son arc, il va confectionner moult nouvelles armes, des fusées incendiaires, des boomerangs, un véhicule spécial (l'Arrowcar) qui l'aideront à lutter contre les gangs et organisations criminelles. Il sauvera un jeune garçon -Roy Harper- de la mort ; garçon qui deviendra son assistant sous le pseudo de Speedy. Ses premier pas ?... Il apparaît pour la première fois dans un comic US : "More Fun Comics", et ce dès le n° 73 de DECEMBRE 1941 (!). Hé oui, notre Green Arrow est une très vieille création. Ses auteurs premiers ?... Mort Weisinger est au texte, George Papp au dessin. Sa vie ?... Il paraît dans le dit comics jusqu'en 1946. S'ensuit un long entracte. 1958 : il revient dans "World's Finest Comics" (où Jack Kirby s'est mis au dessin). 1961 : il intègre la "Justice Ligue of America" où ses histoires le feront rencontrer Batman. 1969 : nouveau dessinateur -Neal Adams- qui le transforme en une sorte de super-justicier. 1970 : un nouveau scénariste -Denny O'Neil- le fait rencontrer "Green Lantern". Adams est toujours au dessin. Ensemble, ces deux personnages vont vivre diverses aventures (dans le comic-book "Green Lantern"). Speedy, d'ailleurs, sera "oublié" par ces auteurs et laissera sa place à la dangereuse Black Canary. 1981 : disparition de notre Archer Vert des comics. La fin ?... Non, car... 1987 : il revient à l'avant-plan. Mike Grell reprend la série et va entraîner notre archer dans de nouvelles -et violentes- péripéties qui paraîtront chez D.C. Comics. Qu'en dire ?... Je l'aime bien, Green Arrow. Je l'ai découvert au début des années 80 dans ces périodiques "Green Lantern" traduits en français. J'aime, je le répète, ce personnage qui -en réalité- n'est pas un super-héros tel qu'on le conçoit. Ses seuls pouvoirs sont en réalité sa capacité de s'adapter à quasi toutes les situations "malfaisantes" qui se présentent à lui ; ce en utilisant la ruse, son instinct, sa combativité, son esprit de décision et... ses armes "fabriquées maison". Un bien bon personnage, à part des autres ; un être humain avec ses joies, ses doutes, ses peurs, ses malheurs... et c'est ce qui fait sa force. Ma cote réelle : 3,5/5
Cet album raconte la renaissance d'un héros du label DC méconnu en France : l'archer vert. Celui-ci ayant disparu pendant 10 ans réapparaît dans la ville de ses exploits. Le reste de la JLA s'interroge sur cette résurrection. J'ai bien aimé ce double album, les explications du retour de Green Arrow sont assez intéressantes. Quant au personnage, on peut considérer que cet album a marqué son retour en force au sein de l'univers DC. D'ailleurs, l'archer vert a un rôle très important dans la nouvelle saga "Identity Crisis" qui a bouleversé les fondements du label DC. Le dessin cependant est assez moyen.
Une bonne surprise pour moi qui n'ai acheté cette série (d'occasion) que par curiosité, car je ne connaissais pas le personnage de Green Arrow et voulais voir à quoi pouvait bien ressembler les histoires d'un super-héros archer. J'ai mis quelques pages à entrer dans l'histoire, car le début est un peu abscons pour quelqu'un qui n'a pas lu la continuité des publications DC Comics jusqu'à cet épisode marquant le retour du personnage de Green Arrow, en principe décédé plus de 10 ans auparavant. Tous les mystères du début d'histoire s'expliqueront cependant en cours de lecture. Et surtout, le véritable avantage pour le lecteur néophyte comme moi, c'est que le personnage de Green Arrow lui aussi se retrouve plus ou moins amnésique et nous nous verrons donc doucement expliqués avec lui une grande partie des évènements ayant amené à la situation actuelle. Bref, un bon moyen d'entrer dans l'histoire et de découvrir le personnage et son environnement pour quelqu'un qui ne les connait pas déjà (à la condition toutefois de connaître un peu l'univers DC Comics). Le récit nous met en présence de tous les grands noms de DC. Green Arrow ayant été membre de la Justice League of America, Batman, Superman, et autres grands noms de super-héros font partie des véritables personnages de cette série. Et ici, pas de super-combats contre des super-méchants, mais une intrigue plus en douceur, plus intelligente, mettant en valeur chaque personnage et leur personnalité. Et justement, la personnalité de ce Green Arrow, que je découvrais, m'a vraiment bien plu. Militant écolo, réactionnaire, farouche opposant du capitalisme, il présente également beaucoup d'humour et d'acidité dans ses paroles. Et de voir cet esprit fort et plein de réparties confronté à une situation où toute sa vie, voire son âme, est remise en question, cela donne lieu à quelques dialogues et séquences qui ne manquent pas de piquant et d'humour. C'est un super-héros humain que je trouve bien attachant. Le scénario de cette histoire en 2 tomes est bon, voire très bon. Prenant, intelligent, il amène à une fin dont on finit bien par se douter. Il se termine sur une touche un petit peu trop fantastique, voire mystique, jouant sur la toute fin un peu la carte de la facilité, mais cela permet quand même d'avoir une histoire complète de très bonne qualité. En outre, c'est avec un réel plaisir que j'ai découvert l'imbrication entre une partie de ce récit et la toute première histoire de Sandman, personnage que j'adore littéralement. Le tout est servi par un dessin de style comics de bonne qualité et qui a une certaine personnalité grâce à un encrage que d'aucuns pourrait effectivement trouver un peu trop épais mais qui ne m'a aucunement gêné. Bref, un dyptique de très bon niveau pour qui aiment l'univers DC et les histoires de super-héros relativement intelligentes sans pour autant nous priver de grand spectacle.
Le dessin est sympa, dynamique (mais l'encreur a la main un peu lourde). Au passage, signalons que, contrairement à ce qui est écrit sur le rabat de la couverture de l'édition française, le dessinateur Phil Hester n'a pas travaillé avec Kevin Smith sur l'adaptation BD des aventures de Jay & Silent Bob, mais sur une adaptation de "Clerks". Le scénario tient la route mais est assez conventionnel ; les dialogues sont plutôt marrants, mais font un peu trop souvent référence à des événements survenus dans d'autres séries non distribuées en France, comme "JLA", "JSA" ou "Teen Titans", ce qui est assez agaçant. Difficile de prononcer un avis définitif sur la série puisqu'un seul tome est paru jusqu'à présent, mais je vous avoue que, pour l'instant, même si c'est une BD assez agréable, je suis un peu déçu car je m'attendais à quelque chose d'un peu plus original de la part de Kevin Smith, dont je suis un grand fan...
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