Une Histoire d'hommes
Après s'être séparés plusieurs années auparavant, une bande de copains et membres d'un groupe de rock se retrouvent chez l'un d'eux, Sandro...
Auteurs suisses Les week-ends entre copains
Après s'être séparés plusieurs années auparavant, une bande de copains et membres d'un groupe de rock se retrouvent chez l'un d'eux, Sandro. Certains ont réussi, d'autres moins. Au détour de flash-back sur les concerts, la drogue, les amours passagères, ils comprennent les événements mal perçus à l'époque et découvrent que quelque chose de plus fort que la musique unit certains d'entre eux.
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Date de parution | 11 Septembre 2013 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je ne sais pas si le titre est un clin d'oeil au regard de son Titeuf qui est plutôt une histoire de gamins, mais des hommes responsables dans sa série je n'en ai pas rencontré beaucoup. Peut-être JB, mais à qui Zep a flanqué une personnalité si transparente que c'est à pleurer. Car si Zep voulait me rendre ses personnages antipathiques il a bien réussi. Entre les remarques homophobes de Frank, sexistes de Sandro et l'ado-loser Yvan, ce ne sont vraiment pas ces modèles de pères que je voudrais pour mes enfants. La base du scénario a été visitée de nombreuses fois : une sorte de huis clos entre quatre potes 18 ans après leur séparation pour solder les comptes du passé. Zep installe son récit dans des atmosphères qu'il semble bien apprécier : le rock et le slip. Cela donne des dialogues d'une profondeur abyssale entre les "tarlouzes" de Frank ou "la reine de la pipe" de Sandro. On a du Titeuf version adulte. Pour combler les vides, on a droit à moult flash-back dans les toilettes et un drame qui vire au pathos guimauve. Inutile de dire que j'ai moyennement adhéré. Le graphisme est correct encore que certains personnages, Frank en particulier, présentent des proportions et des gestuelles bizarres dans certains cadres. Heureusement la lecture est très rapide ce qui empêche de trop s'ennuyer.
De Zep, je ne connaissais que Titeuf. J'avais l'âge de le lire à l'âge auquel on pouvait encore l'apprécier. Un groupe de potes, anciens musiciens aux portes de la célébrité jusqu'à ce qu'un accident n'en laisse entrer qu'un, se retrouvent chez celui qui est devenu une idole du Rock. Parmi eux, il y a le petit frère de la star, avec qui il n'a pas établi de contact depuis plus de 15 ans pour des raisons plus ou moins obscures. On suit donc l'histoire de ce séjour durant lequel certaines vérités vont éclater. Pour ce récit, j'ai très vite oublié le crâne d'œuf à la mèche blonde. J'avais peur du syndrome Harry Pot-Pot avec Daniel Radcliffe. Je suis vite rassuré, tout n'a rien à voir donc je plonge dans les planches. Non sans déception, parce-que graphiquement je ne vois pas comment m'emballer. C'est assez neutre, la bichromie est terne, les expressions des personnages sont mesurées, ça fait la gueule assez facilement, les décors sont un tout petit peu là mais s'ils n'y étaient pas ça serait pareil, bon bon bon... Il y a un ton mélancolique à tout ça et qui tend vers le dépressif, certes, mais ce genre d'ambiance peut tout à fait me plaire. Sauf qu'ici, je ne m'y retrouve pas car le récit me laisse ni chaud ni froid. Le déroulé est cohérent et clair, mais je suis resté désintéressé des uns et des autres. Les répliques potaches du boulet rock'n'roller, Franck, ne m'ont pas fait rire et je le pressentais dès la première planche. JB est un fantôme dans le scénario. Le leader Sandro m'a ennuyé au plus haut point. On perd des cases à ce qu'il raconte ses anecdotes de stars rencontrés, celle de Madonna avec qui il a couché, les implants qu'il s'est fait parce-que c'est une star (et Franck le boulet qui revient à la charge parce qu'il est chauve)... Pfff, c'est lourd ! Il n'y a que Yvan, le personnage le plus central, pour qui j'ai eu un tantinet d'intérêt. Mais ça ne casse pas trois pattes à un canard. Ca se lit vite, tant mieux. L'éditeur offre un joli grammage, les pages sont épaisses et agréables à feuilleter. L'épilogue redresse la barre mais ne rattrapera pas mon insatisfaction générale. Pour un premier test de Zep en dehors de son best seller, je sors insatisfait. Pas pour moi.
J’étais curieux de voir ce que Zep pouvait produire en dehors de son Titeuf, qui remplit les rayons des supermarchés (et ses poches j’imagine). Eh bien c’est un roman graphique qui se laisse lire. Rapidement, pas désagréablement, même si je ne sais pas si j’y retournerais. L’histoire, en tout cas dans les grandes lignes, ressemble pas mal à celle du film « Mes meilleurs copains ». A savoir de vieux potes, qui furent terriblement unis, jouant dans un groupe musical, qui se sont séparés – et dont seul l’un d’entre eux a poursuivi et « réussi » une brillante carrière. Réunis pour un week-end, ils se retrouvent, évoquent souvenirs et évolution, et quelques non-dits refont surface, le passé s’invite aux retrouvailles. C’est moins humoristique que le film évoqué – même si quelques dialogues, quelques bons mots entre ces quadragénaires fusent. Mais les personnages, les liens qui les unissaient, les causes de leur séparation donnent de l’épaisseur à cette histoire, dont le ton doux-amer perce régulièrement. Zep a réussi ici à bâtir une histoire équilibrée, de retrouvailles, de catharsis, de douleurs qui s’expriment pour mieux être extirpées des cœurs et des mémoires. Certains personnages en sortent grandis. Note réelle 2,5/5.
Je vais être un peu plus positif que la plupart des autres posteurs. Certes, ce n’est pas l’album du siècle mais je dois reconnaitre que j’ai passé un bon moment de lecture. Le scénario n’est pas original (c’est le moins qu’on puisse dire !) mais il fonctionne bien. Evidemment, les révélations de fin d’album ne surprendront pas grand monde mais l’histoire dans son ensemble est plaisante. Les personnages sont marrants et les dessins de Zep sont excellents. Une histoire d’hommes est un roman graphique plutôt sympa. A découvrir.
Zep change de registre! Si vous n'avez pas entendu causer de ce nouvel album, c'est que vous habitez sur une autre planète. Moi quand je vois ça, illico je me méfie, trop de battage risque de tuer la bête. Au final nous voilà avec une histoire de quadras, ex stars en devenir du rock’n’roll que la vie a séparés, et je dois avouer que tout ça est quand même très clichés, la vie est passée, les illusions, et donc chacun se retrouve qui restaurateur, qui vendeur en surgelés, qui looser professionnel. En soit tout cela n'est pas forcément idiot mais manque un peu de cet esprit rock'n'roll justement. A part le gars Frank plus lourd que drôle, tout ce petit monde se retrouve dans un confort petit bourgeois qui n'est pas d'un intérêt absolu. L'histoire ne résonne pas trop mal mais j'ai eu du mal à vraiment me prendre au jeu de ces gars. Reste le dessin plutôt sympa une fois que l'on a gommé Titeuf de son esprit. Voilà un album juste sympa, sans doute pétri de bonnes intentions mais qui ne va pas rester des siècles dans ma mémoire.
2.5 Je mets la note moyenne car j'aime bien le dessin, la narration est bonne et je ne me suis pas vraiment ennuyé durant ma lecture. En fait, je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotions lorsque j'ai lu ce one-shot. Il faut dire que les histoires portant sur des hommes adultes qui agissent encore comme s'ils étaient encore des adolescents ne m'intéressent pas trop la plupart du temps. J'ai toujours l'impression que ce sont toujours les mêmes trucs qui reviennent et ce scénario manque vraiment d'originalité. Ce n'est pas mauvais, mais j'ai lu ce récit dans une indifférence totale.
L'histoire, au final est sans surprise, pourtant les dessins et le découpage m'ont captivé. Je reconnais que certains dialogues peuvent choquer et dans ces moments on se dit quelle bande de nuls. Mais en fait, c'est parce que cela colle bien aux personnages. J'ai retrouvé l'ambiance cliché du rock et des légendes passées (avec les mythes évoqués) associées à notre difficulté d'être humain: son besoin de se faire souffrir, de ne pas dire les choses et de se révéler grâce aux enfants.
Le dessin me faisait peur, de prime abord mais finalement il s’est révélé agréable à l’usage. Les personnages sont bien typés, expressifs au besoin. Les décors ne sont pas oubliés et si l’un des personnages féminins a une bouche étrange à mes yeux, je m’y habitue bien vite (et d’autant plus vite qu’elle n’a finalement qu’un petit rôle). L’histoire en elle-même est assez classique. Le groupe de potes qui a éclaté et les rancœurs qui en découlent, c’est un thème déjà souvent vu. Mais c’est bien construit. Ceci dit, je trouve que l’on devine un peu vite le fin mot de l’histoire. Les personnages sont intéressants et l’absence de manichéisme est quelque chose que j’apprécie beaucoup. Le fait qu’il n’y ait finalement pas de véritable salaud a donc joué dans mon appréciation globale. Pas mal du tout, en somme. Mais l’album se lit tout de même très vite et n’est guère original. Achat conseillé uniquement si vous êtes fans du genre. Sinon, dans le genre, je pense qu’il y a d’autres récits plus prioritaires.
Une histoire d'hommes... ouais... une histoire sérieuse en tout cas où Zep nous joue le couplet des anciens amis qui se retrouvent près de 20 ans plus tard pour faire semblant de passer un moment d'amusement mais où ils s'agit surtout de revenir sur leur passé commun et d'essayer de panser une plaie encore ouverte. L'origine de ce mal est dévoilé peu à peu même si on comprend très vite que tout tourne autour du fait que le groupe rock qu'il formait à l'époque s'est brisé du jour au lendemain et que seul l'un d'entre eux a ensuite eu un véritable succès artistique, plongeant en contrepartie son propre frère dans un marasme dont il n'est pas encore sorti. Avec ce thème tournant autour du rock et d'adultes qui ont gardé un esprit un peu adolescent, on retrouve l'univers qu'affectionne Zep. Son graphisme y sert très bien l'histoire et son semi-réalisme fait tout à fait oublier sa lointaine parenté avec le style de Titeuf. L'intrigue n'est pas mauvaise mais je dois avouer qu'elle ne casse pas trois pattes à un canard. Je n'ai pas trouvé les personnages particulièrement attachants et l'intrigue elle-même a un tout petit peu titillé ma curiosité mais sans me captiver pour autant. Le résultat est un récit qui sonne assez juste et n'est pas mal au final, mais ce n'est pas une lecture qui me marquera.
Très très déçu de cette bande dessinée Le dessin ? Pas terrible justement Les visages sont parfois maladroits... Zep dessine trois personnages par petite case... comme pour bien expliquer au lecteur comment bien lire l'histoire, comme si dans la vraie vie vous aviez trois personnes devant vous en permanence c'est lourd au niveau lecture ! Le coup de Sandro dans son manoir... en star du rock, alors là non... non et non, pourquoi dans un manoir ? Toutes les stars de rock vivent dans un manoir ? Le découpage est limite incompréhensible ; des flash back assez patauds... des dialogues vulgaires "allez les pédés..." sans arrêt, on dirait une assemblée de gros beaufs... "une histoires de mecs... de vrais mecs quoi..." Assez limite... Les situations sont tellement caricaturales et tellement convenues qu'on dirait presque une bande dessinée d"un fanzine des années 80. Un éditeur n'en aurait pas voulu... Bande dessinée à éviter !
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