Beaux rivages
L'errance d'un jeune homme en quête d'une vie meilleure.
L'Île de Pâques La Normandie Marine moderne
Seul héritier d'une famille désunie, Charles Dutrou-Bornier est hanté par l'image de son père absent ; il a été confié à son oncle et sa tante qu'il méprise. Accusé d'un meurtre, puis blanchi par le vrai coupable, il décide de tirer un trait sur sa vie et de partir à la recherche de son père disparu. Il devient alors Victor de Beauxrivages et s'embarque comme clandestin sur un cargo. Que va-t-il trouver ?
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Date de parution | Janvier 1995 |
Statut histoire | Série abandonnée 2 tomes parus |
Les avis
Mon avis ne fera que confirmer celui d’Agecanonix : cette série ne sert à rien et n’aboutit à rien. C’aurait pu, en d’autres circonstances, déboucher sur une chouette histoire d’aventure maritime mais, là, on a un peu le sentiment que Cothias ne sait pas quoi raconter. Ca se traine, les personnages sont peu charismatiques, les scènes d’action frisent parfois le ridicule. Le dessin de Juszezak est déjà intéressant même si les physionomies ne sont pas encore bien maîtrisées. Les silhouettes sont souvent semblables tandis que certains visages sont disharmonieux. Les décors, eux, sont plus que corrects. Une série sans grand intérêt à une époque où Cothias multipliait les collaborations mais semblait ne plus savoir quoi raconter. La narration reste fluide, cependant… mais ça s’arrête là.
Je ne sais pas vraiment où Cothias a voulu en venir avec ce récit assez mal ficelé et guère passionnant, mélange de policier et d'aventure maritime. C'est dommage, car il y a des éléments intéressants, on sent qu'il y a un potentiel, mais tout semble en attente, prêt à bondir et puis rien ne vient... Au début, c'est un peu long à se mettre en place, on a droit à des scènes un peu ridicules (une évasion par la fenêtre qui ne sert à rien), puis on aperçoit l'île de Pâques et ses géants de pierre qui aurait pu constituer un décor intéressant, mais finalement, il n'y a pas de base solide, et l'épisode sur le cargo n'est pas plus convainquant. Graphiquement, Juszezak dessine des décors bien restitués, autour de Caen en Normandie, mais son trait sur les visages et les personnages n'est pas encore tout à fait au point, c'est sa première série importante, juste avant "Oki". Au final, on s'emmerde un peu dans cette série dont la fin est laissée vacante, car Cothias devait être tellement peu inspiré que le tome 3 titré "Tampico" annoncé en 1997, n'est jamais paru, ce qui a ôté toute chance à cette série avortée d'avoir une cohérence.
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