Le Royaume suspendu
Dans un 19ème siècle revisité, la Terre est menacée par des tornades gigantesques...
Après l'apocalypse... La vie en suspension Les petits éditeurs indépendants Les Uchronies Steampunk
19e siècle. Depuis le cataclysme sans précédent de 1779 qui a vu les océans recouvrir la Terre, quelques millions de survivants dérivent désormais au gré des vents grâce à un ensemble de parcelles flottantes immenses nommées «Royaume Suspendu,» dirigées par un Conseil International. La plus dangereuse des menaces pesant sur ce microcosme n’est pas une tenace inégalité des classes, ni même la nouvelle Pègre hantant les bas-fonds insalubres, mais de terribles exterminateurs naturels : les tempêtes gigantesques générées par l’Océan Unique. Le Professeur Ivanienko, un scientifique renommé du Royaume, aidé par son jeune assistant, Ethan Gordon, apporte la dernière touche à son ultime création : « Le Nexus Élémentaire », un mécanisme révolutionnaire capable de neutraliser un typhon. C’est alors que la Pègre, désireuse de disposer d’un moyen de pression sur le Conseil, enlève le vieux scientifique.
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Date de parution | Janvier 2013 |
Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
J'aime bien en général les récits Steampunk d'aventure débridée mais là j'ai eu trop de mal à rentrer dans cette histoire pour réussir à l'apprécier. Ça a commencé dès les premières pages avec un dessin que je n'ai pas trouvé mauvais mais que j'ai trouvé fouillis. La mise en page est encombrée, assez originale et éclatée certes mais trop confuse et mal agencée à mon goût. Il y a ensuite des dialogues un peu trop présents et écrits avec une certaine lourdeur qui plombent le rythme de lecture. Il y a une narration qui manque de clarté, qui abuse des transitions abruptes vers de nouveaux endroits et nouveaux personnages. J'ai mis un moment trop long à agencer les pièces du puzzle et bien saisir qui sont les personnages, où se trouvent chaque lieu et le rapport entre chacun. Et puis il y a surtout une histoire qui ne m'a pas passionné, avec trop de passages et de péripéties convenues et sans saveur. Ça ne décolle pas, l'ambiance ne s'imprime pas pour moi. Bref, malgré un effort visible et de qualité sur le dessin et une envie sensible de raconter une histoire d'aventure sincère avec des tentatives d'humour, je n'ai pas accroché.
Encore un album ramené de mon petit périple à St Malo lors du festival Quai des Bulles : c'est en passant au stand d'Akileos que j'ai été attiré par la couverture très réussie de ce premier album et que je me suis arrêté discuter avec le dessinateur Mickaël Ribaltchenko, dont je découvrais le travail. Rencontre très sympa au demeurant :) Cet album alléchant avait tout pour me plaire, grand fan de SF et de steampunk que je suis. Et c'est ma fois un pari plutôt réussi pour cette "première" que nous proposent ce duo d'auteurs. L'univers proposé par Hepken au scénario fourmille de partout et se révèle au fil de l'album d'une grande richesse, tant dans les grandes lignes que dans les détails ; son découpage de la société, les personnages, le cadre dans lequel tout ce petit monde évolue : on sent que ce ne sont pas les idées qui manquent pour rendre ce petit monde vivant et étayer sa construction. C'est à la rigueur principal reproche que je pourrai faire à cet album : la trop grande quantité d'informations qu'on nous distille au fil des pages. Ok, c'est un tome introductif qui doit poser le cadre de l'univers qu'on nous propose, mais attention à ne pas perdre le cap et noyer la narration sous trop d'info. Au dessin, Mickaël Ribaltchenko est assez étonnant. Si la représentation de ses personnages sont un peu moins juste sur certaines cases, l'ensemble est plus que bon ! J'ai adoré l'expressivité qu'il fait passer à ses personnages rien qu'avec le dessin des mains, ou encore la façon dont il s'amuse à composer ses planches avec de la machinerie ou une rose pour agrémenter ses cases de texte. Ce sont tous ces petits détails et son magnifique travail sur l'architecture ou les machineries qui donnent corps à ce monde steampunk. Un premier tome prometteur dont j'attends maintenant la suite avec attention.
A l'époque de sa sortie cet album m'avait attiré l'oeil de par son titre et sa couverture. Je l'avais perdu de vue, et puis l'occasion s'est représentée de le lire. Je ne me suis pas gêné. Il s'agit d'un récit alternatif, émargeant à la fois dans le steampunk et l'uchronie, dans un 19ème siècle où la Terre est complètement recouverte par l'océan, et l'Humanité réfugiée dans des grandes nacelles suspendues en l'air. Mais bien sûr cette situation ne satisfait pas tout le monde, et les autorités peinent à contenir l'influence grandissante de la pègre. et au coeur du conflit se trouve un scientifique, capable de contrer, voire annihiler les nouvelles menaces climatiques... Il s'agit donc d'un récit assez dense, avec de nombreux éléments propres à développer une intrigue riche. Le scénariste, dont c'est a priori le premier album, joue la carte du multiple point de vue, puisque nous voyons un peu toutes les parties concernées par l'histoire : les scientifiques, les flics, la reine Victoria, la pègre... Un peu au détriment de la clarté narrative, même si on voit bien la toile de fond et les enjeux collectifs et personnels. Michaël Ribaltchenko, lui aussi novice, apporte sa patte graphique, très fouillée au niveau des véhicules et des machines (dimension steampunk oblige) mais encore brouillonne sur les visages. Sandrine Berthe apporte sa contribution aux couleurs, qui sont un peu sombres parfois, mais il y a de la recherche, le talent est là, sans aucun doute. Pour l'heure c'est un peu brouillon, mais l'univers développé, s'il n'est pas forcément original, semble tenir la route. A suivre donc.
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