La Petite Mort
La Petite Mort vit des jours heureux avec Papa et Maman Mort. Il va à l'école, tombe amoureux d'une fille de sa classe et essaie de se faire des amis. Bref, à quelques détails près, la Petite Mort est un enfant comme les autres, si ce n'est qu'il a un avenir tout tracé : quand il sera grand, il reprendra le travail de Faucheuse de son père.
BD en réalité augmentée Humour noir La Mort Les Licornes
La Petite Mort vit des jours heureux avec Papa et Maman Mort. Il va à l'école, tombe amoureux d'une fille de sa classe et essaie de se faire des amis. Bref, à quelques détails près, la Petite Mort est un enfant comme les autres, si ce n'est qu'il a un avenir tout tracé : quand il sera grand, il reprendra le travail de Faucheuse de son père. Ce qui tombe mal, car la Petite Mort veut être fleuriste !
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Date de parution | 04 Septembre 2013 |
Statut histoire | Strips - gags 5 tomes parus |
Les avis
J'ai lu le premier tome sans savoir qu'il y en avait d'autres derrière. La Petite Mort est le fils de la Mort, même si ça peut faire penser à autre chose. C'est une suite de gags généralement en une page parfois entrecoupés de fausses pubs. Le dessin est mignon tout plein, les couleurs et intercases sont plutôt sur le noir car c'est la mort. Étonnamment il va à l'école comme les autres enfants de son âge. Les autres sont au courant de qui il est et qui est son père. Pas facile de se faire des copains. On sourit pas mal, cela reste sobre et accessible à tous, on ne va pas dans le trash. Il y a quelques dialogues bien sentis, comme quand le petit qui fait ses premières armes de faucheur doit exécuter celui qui est désigné via le poisson de son aquarium. Quand il est réticent, sa mère lui ordonne : "va faucher ton copain de classe !".
L’idée de départ me semblait plutôt intéressante et possédait du potentiel, jouant sur l’humour noir, mais je reste franchement déçu de ma lecture (je n’ai pour le moment lu que le premier tome et ne fais pas une priorité de découvrir les albums suivants). J’ai rigolé à un ou deux gags, et plusieurs autres m’ont fait sourire, certes, mais c’est globalement bien trop inégal et insuffisant pour que j’en conseille l’achat. En effet, de nombreux passages m’ont paru quelconques, avec un humour pas assez creusé, pas assez corrosif, sur un sujet qui aurait pu se prêter à plus de noirceur je trouve. Pour l'ambiance général, il y a quelques accointances avec Family Freak, qui ne m'avait pas non plus enthousiasmé. A lire à l’occasion…
Très bonne surprise que cette BD, aussi inattendue que décalée, joyeusement macabre. Tout d’abord, un bon point pour cette couverture d’un noir funèbre mais délicieusement veloutée, plaisir du toucher… Avoir eu l’idée de faire une BD humoristique sur une famille de squelettes faucheurs vivant comme n’importe quelle famille humaine, du moins cherchant à y ressembler, avec ses préoccupations terrestres quotidiennes, je trouve que c’est carrément mortel ! Le dessin à la fois stylisé et cartoonesque (je ne savais pas que des orbites vides pouvaient être aussi expressives) et la mise en page en font un objet très graphique, avec des cases (évidemment) cernées de noir et un petit os pour séparer chaque strip, des digressions dans un style totalement différents, notamment des fausses pubs « saignantes » (Killer surprise) ou des parodies macabres de Hello Kitty (« Hello Kittu »). Ça ressemble à une espèce de collage improvisé mais ça donne quelque chose de paradoxalement très vivant, presque joyeux, souvent déconcertant mais souvent drôle aussi. Glacial à souhait, cet humour noir pour vieux enfants conscients de l’horloge qui tourne grince comme des articulations de nonagénaire, on entendrait presque tinter les chaînes de la faucheuse ricanant, mais avec un côté candide incarné par le personnage de la Petite Mort, double funéraire d’un Caliméro sous prozac, assez touchant, car oui, il y a un cœur sous cette cape. On n’oubliera pas certains autres personnages, celui de Pépé Mort, « squelette sorti du placard », moitié gouailleur moitié philosophe, et celui de Ludovic, le seul ami de la Petite Mort, cancre acnéique d’une bêtise confondante mais bidonnant à s’en faire péter les côtes. Gothique, insolite, décalé, déconcertant, surprenant, hilarant, philosophique… Les adjectifs ne manquent pas pour définir l’ouvrage. A sentir le souffle de cette Mort-là, mes tibias et mes fémurs ont entrepris une danse macabre drolatique et mon âme s’est subitement réchauffée à l’intérieur de mon crâne. Croyez-le, Davy Mourier tient plus de l’oiseau de paradis que de mauvais augure. Avec lui, si la mort fait trembler, c’est seulement de rire. Elle est rendue inoffensive, devient même attachante, et se paie même le luxe d’apparaître en réalité augmentée sur certaines pages pour les plus geeks d’entre nous ! N’ayez donc pas peur d’adopter cette faucheuse, et soyez enfin le weirdo que vous avez toujours rêvé d’être !
Un album de gags dont le personnage central est amusant puisqu’il s’agit de la « petite mort ». Sa particularité : son père est faucheur, celui qu’il ne fait pas bon croiser car c’est lui qui s’occupe de vous lorsque votre dernier souffle arrive. On suit donc les aventures de ce petit personnage destiné à prendre la suite de son père. Le ton est décalé et très cynique évidemment. On y plaisante sur la mort, ou la leucémie d’un enfant de 10 ans, il n’y a pas de limites. A l’exception de 2 ou 3 gags qui m’ont franchement fait rire, l’ensemble ne permet que quelques sourires par ci par là. Pourtant il y a une certaine variété dans les situations. On trouve quelques passages colorés et acidulés sur l’enfance de notre héros qui tranchent bien avec le reste. Il y a quelques fausses pubs sympas. Cela me laisse un peu la même impression que beaucoup de BD issues de blogs. Il est souvent amusant de lire un ou deux gags par jour mais une fois adapté en albums, l'enchaînement de tous les gags fonctionne moins bien. A noter que cette BD bénéficie du système de réalité augmentée qui permet de bénéficier de contenus supplémentaires à l’aide de son smartphone. J’avoue ne pas avoir essayé. J’ai plusieurs fois repoussé ma lecture de cette BD car je n’avais jamais le mien sous la main, et finalement j’ai renoncé et je l’ai lue comme une BD classique (ou comme quelqu’un qui a un vieux Nokia 3310).
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