Il faut y croire pour le voir

Note: 2.64/5
(2.64/5 pour 11 avis)

1997 : Prix ACBD. Conte breton d'aujourd'hui.


Bretagne Chats Grands prix de la Critique ACBD Les Roux ! Petits villages perdus

Cette histoire se passe en Bretagne dans 2 villages Morlec et Porlec. Tout débute lorsqu'une nuit un caveau situé à Porlec se retrouve à Morlec... Quel mystère... Le curé Morlec engage un détective (Mr Mulot, écrivain en mal d'inspiration) pour enquêter. Aidé de Paimpol, un gamin du village, il va se rendre compte que ce mystère en cache bien d'autre. Et d'ailleurs d'où viennent tous ces chats ?...

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1996
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Il faut y croire pour le voir © Dargaud 1996
Les notes
Note: 2.64/5
(2.64/5 pour 11 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

09/08/2001 | Pedro
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Etrange album que celui-ci, avec une histoire que j’ai trouvé bancale sur le ton, se cherchant, avec des qualités, mais aussi des défauts qui la plombent un peu. L’histoire de base est assez simple : un écrivain est invité « en résidence d’écriture » dans un village côtier de Bretagne, mais c’est une couverture pour mener une enquête. Celle-ci s’avère très rapidement loufoque (que ce soit son objet ou la façon avec laquelle elle est menée). C’est d’ailleurs l’ensemble de l’histoire qui tombe rapidement dans le loufoque – voire le n’importe quoi. D’ailleurs assumé, et renforcé par des jeux de mots, des traits d’humour, et des personnages assez caricaturaux (dont une jeune femme, amoureuse de « l’enquêteur », au faux air de la Cicciolina). Le tout est compliqué par une touche de fantastique, avec ces chats, omniprésents, qui parlent et agissent comme des meneurs de l’intrigue. De bonnes idées, mais aussi un scénario un peu trop en roue libre, voilà qui donne une lecture pas forcément désagréable, mais pas non plus inoubliable. Note réelle 2,5/5.

20/08/2018 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
L'avatar du posteur gruizzli

Je ne serais pas long : je n'ai pas aimé. Il y avait pourtant tout pour me plaire, mais je ne sais pas. L'histoire semble partir dans tous les sens et la fin est trop perchée pour moi. Je ne suis pas rentré dans cette BD, je n'ai pas retenu grand chose de ma lecture, et l'alchimie n'a pas pris à la deuxième lecture. Rien de bien compréhensible, et je suis resté très indifférent. Le dessin n'est pas trop mal, mais ça ne sauve pas l'ensemble, qui a fini par me lasser. Je passe mon tour, allons chercher ailleurs notre bonheur !

05/10/2017 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 J'ai lu cet album parce que j'adore Ici même. Malheureusement, je n'ai pas retrouvé les qualités de ce one-shot dans 'Il faut y croire pour le voir'. Au début, j'aimais bien car il y avait tout se que j'aime chez Forest : la description d'un monde étrange avec une galerie de personnages intéressants. Sauf que j'ai commencé à ressentir de la lassitude pendant ma lecture après qu'on ait découvert la clé du mystère. Plus rien me n'a intéressé et ça finit un peu en queue de poisson. En gros, cela commence de manière excellente et cela se terminer de manière moyen. Dommage.

30/10/2009 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Avec Jean-Claude Forest, il ne faut pas s’attendre à tomber sur un scénario normal. Je ne sais pas ce qu’il fume (peu m’importe, d’ailleurs) mais ses histoires sont … hallucinées et délirantes, et flirtent parfois avec le grand n’importe quoi. « Il faut y croire pour le voir » ne déroge pas à la règle, et le lecteur doit être averti avant de se lancer dans cette longue aventure. Une longue aventure car non seulement le volume est conséquent (plus de 100 pages), mais de plus narration et dialogues sont très présents. Ne vous attendez donc pas à avoir fini votre lecture en deux temps trois mouvements. Vous voilà avertis. Personnellement, cette fantastique (au sens stylistique du terme) histoire de caveaux en cavale, d’héritage étrange et de bretons peu loquaces, contrairement à leurs chats, m’aura énormément plu. J’ai apprécié les nombreuses expressions imagées, les multiples personnages plus improbables les uns que les autres et le graphisme original d’Alain Bignon. Ce dernier a réellement un trait personnel : une sorte de fauvisme bédéesque. Parfois approximatif et toujours faussement naïf, il ne plaira pas à tout le monde. Personnellement, j’ai autant apprécié le trait que les éclairages. De plus, ce style convient très bien au récit, tous deux flirtant par moment avec le ridicule. La frontière entre la parodie déjantée et le ridicule variant d’une personne à l’autre, je comprends parfaitement que cet album en écœure plus d’un. J’ai cependant eu la chance de rester du bon côté de cette frontière. Spécial, proche du foutoir tant au niveau du scénario que du dessin, mais bien amusant et très original.

20/04/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 1/5

Quelle dégringolade dans la lecture. Au début, j'étais intrigué puis une lassitude s'est installée. Je me suis forcé à finir la BD sans être réellement récompensé de mes efforts. Graphiquement les premières pages m'ont plu puis le dessin s'est chargé de plus en plus, les cases ont commencé à devenir envahissantes. Les couleurs gâchent réellement le rendu. Je me demande pourquoi le choix de nuances grisâtres n'a pas été fait. Le dessin aurait alors eu un charme certain. Le délire du scénario vire également au vinaigre. Les évènements deviennent de plus en plus absurdes et inintéressants. Les personnages sont sans faveur, plus orientés caricature vulgaire et loin d'un humour second degré. Au final, une bd qui me laisse un goût amer.

15/04/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Le début de ce récit est plutôt sympathique d'un premier abord. Un vieil écrivain arrive dans un village breton à la demande du curé afin d'y éclaircir un mystère lié à des déplacements de tombeau. On se dit qu'on va lire une grande aventure intéressante mais hélas il n'en est rien... Très vite, les cases sont remplies de bulles extrêmement bavardes pour pas grand chose. Nous avons droit également après le maïs transgénique, à des chats génétiquement modifiés qui parlent et qui savent même téléphoner. Bref, on sombre dans la pire de mes horreurs : l'absurde !!! Je ne le fais pas exprès de tomber dessus, c'est un hasard. Rien ne prédisposait à cela quand on commence cette lecture. Bon, on a droit également à la star du porno italien la Cicciolina qui s'amourache de notre vieil homme. Et cette histoire qui n'en termine plus... Je ne donnerai pas la note minimale car les dialogues bien qu'assommants restent de qualité avec un rendu assez sympathique. Je comprends que cela puisse plaire.

13/01/2008 (MAJ le 13/01/2008) (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Un récit qui n’est pas sans me rappeler Qui a tué l'idiot ? : ça ressemble en effet à un conte un peu absurde où une enquête dans un petit village breton éloigné du monde « civilisé » révèle ses habitants complexes et étonnants et mène à des découvertes surprenantes, avec ici cependant un peu plus de fantastique et un peu moins d’absurde, quoique, que dans Qui a tué l'idiot ?. Le dessin est assez surprenant. Lâché, pas toujours juste mais relativement agréable à lire et assez amusant aussi parfois (je pense aux nuages par exemple). Les couleurs aussi sont surprenantes : on dirait une colorisation au feutre mouillé. Et là par contre, je trouve ça amusant également mais pas très joli quand même. Bref, c’est visuellement moyen mais pas désagréable à lire. Quant à l’histoire, elle surprend au début par ses petits détails absurdes, les chats qui parlent entre eux, la foudre divine qui frappe l’église à chaque juron du curé, etc. Mais j’ai trouvé ces points amusants, ponctuant par des sourires l’enquête que mène doucement le héros de l’histoire. A mesure que l’histoire approche de la fin, le fantastique prend une part de plus en plus importante dans le récit et vient expliquer les mystères du village et de ses habitants. Sincèrement, j’ai trouvé l’ambiance du récit et de l’enquête assez plaisante et amusante. Forest fait preuve une fois de plus d’une imagination assez rafraîchissante et agréable. Cependant, je trouve tout de même que cette BD tire un peu en longueur au long de ses 100 pages et mériterait d’être un peu élaguée. Certains passages, certaines péripéties me semblent assez dispensables, comme par exemple tout ce qui tourne autour de Mezzocapone. Bref, un récit un peu absurde et amusant, une enquête qui tourne au fantastique soft, une histoire d’irréductibles bretons plaisante même si un peu trop longue et pas toujours suffisamment rythmée à mes yeux.

20/04/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

O_ô Voilà la tête que j'ai faite en lisant le début de cet album. Car j'ai eu très vite l'impression que les auteurs avaient un peu fumé, ou, pire, qu'ils étaient séniles. L'idée de départ était très intéressante, confinant en effet à un conte breton, mais tournant très vite à un grand n'importe quoi. Jugez-en plutôt : des chats qui parlent -et qui ne servent à peu près à rien-, une semi-mondaine qui ressemble trait pour trait à une certaine députée/actrice italienne célèbre, un personnage d'écrivain assez quelconque, des seconds couteaux agglomérés de façon artificielle... Vous l'aurez compris, le scénario est très vite noyé, et ce n'est pas la conclusion, pourtant relativement cohérente, qui le fera surnager, tellement il est mal amené. Quant au dessin de Bignon, il est... spécial. J'ai du mal à dégager un critère de qualité, vu que ce n'est pas ma tasse de thé. C'est un album très particulier, pour lequel seul le titre me semble légitime.

16/05/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5

Pour les fans de Forest uniquement. Le dessin de Bignon est très sympa et très original mais j'ai eu un peu de mal à accepter la résolution du mystère (pourtant très poétique), la clé de l'énigme est un peu mal amenée... Ces défauts font que je vous déconseille cette bd, pourtant loin d'être mauvaise...

21/06/2002 (modifier)

12/20 ah la Bretagne, les côtes d'armor... un bel album... mais un peu long; l'histoire du mafioso est un peu parachuté là sans véritable raison... j'ai l'impression que des coupes on été faite dans le scénar, mais peut etre pas assez... sinon une belle histoire avec de superbes chats... au fait la maison qu'occupe le personnage principal se trouve en bretagne, dans les cotes d'armor, à Plougrescant au lieu dit Le gouffre...

30/08/2001 (modifier)