H.ell
Suivez les enquêtes du chevalier déchu Harmond Ellander. Banni par le Roi et condamné à servir comme questeur au sein de la police de la ville, arraché au confort de la cour royale et plongé dans les bas-fonds de la cité, il doit apprendre les codes de son nouvel univers. Et il devra le faire sans tarder : un mystérieux prédateur rôde dans les ruelles et laisse dans son sillage des cadavres atrocement mutilés...
Serial killers
Le chevalier Harmond Ellander a commis une faute irréparable. Il est banni par le Roi et condamné à servir comme questeur au sein de la police de la ville. Arraché au confort de la cour royale et plongé dans les bas-fonds de la cité, il lui faudra apprendre les codes de son nouvel univers. Et il devra le faire sans tarder : un mystérieux prédateur rôde dans les ruelles et laisse dans son sillage des cadavres atrocement mutilés...
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Date de parution | 15 Novembre 2013 |
Statut histoire | Série abandonnée (abandon éditeur) 2 tomes parus |
Les avis
Mouais. Je n’ai d’emblée pas été convaincu par cette série, qui marchait sur des chemins déjà pas mal arpentés, balisés, la surprise ne semblait pas être au rendez-vous. Et le côté fantastique (la prostituée « multiforme » par exemple) ne me convient pas ici. Comme l’emploi de certains termes (comme le mot « flic ») trop et inutilement anachroniques. Le personnage principal est passé brutalement de chevalier renommé à proscrit condamné à devenir questeur, sorte d’enquêteur – sans que la cause de cette sanction (pourtant mainte fois rappelée par d’autres protagonistes) ne nous soit clairement donnée – même si quelques bribes nous sont livrées au compte-goutte. Le scénario de Desberg n’arrive pas à s’écarter du déjà-vu, ni à sortir d’un côté flou, nébuleux (je ne sais pas si c’est volontaire de sa part), surtout au niveau des enquêtes menées par notre questeur, qui ne m’ont pas passionné. Quant au dessin de Vrancken, c’est plutôt là que réside l’aspect le plus réussi. Hormis l’inutile étalement de courbes féminines (je n’ai rien contre, et elles sont toutes très jolies, mais c’est très loin d’être toujours justifié !), j’ai bien aimé son dessin, l’ambiance sombre qu’il arrive à instiller (même si parfois certaines planches sont peut-être un peu trop difficiles à lire, mais en tout cas la colorisation de MiKl est plutôt réussie). J’ai d’ailleurs davantage été touché par les décors (constructions, architecture, rue des villes) que les visages et plus largement les personnages (où là c’est moins heureux). Mais au final, je ne suis ni surpris ni très déçu de l’abandon de cette série, j’ai lu ces deux albums sans réel enthousiasme, et j’aurais tôt fait de les oublier je crois.
Bien que je n’en ressorte pas très convaincu, je n’ai pas pour autant envie de descendre cette série qui possède certaines qualités indéniables. Les intrigues sont à la portée de n’importe qui et ne nécessitent pas une grande attention, on est un peu dans le thriller historique proche du Le Pacte des Loups mêlé à un côté fantastique déjà-vu. Cependant même avec des histoires très simples j’ai trouvé que la narration manquait de fluidité, la composition est assez lente et pénible pour un thriller. En fait l’intrigue de premier plan on s’en moque complètement car les vrais enjeux se situent dans le passé de Harmond Ellmander et les personnages gravitant autour et qui sont responsables de sa déchéance. Mais je ne vois pas trop l’intérêt si c’est pour s’ennuyer sur les enquêtes. Et puis ce personnage principal surnommé « H.ELL », moitié lénifiant moitié neurasthénique les trois quarts du temps, moi ça me fout le cafard de suivre des personnages comme lui. Reste les très belles illustrations de Bernard Vrancken et les couleurs de Mikl qui posent une ambiance raccord avec le ton de la série, énigmatique et ténébreuse, et Bernard qui se fait plaisir (et contente par la même les lecteurs) dans des dessins réalistes putassiers comme cette couverture du tome 2 qui n’a pas grand-chose à voir avec le contenu.
Le prologue est un peu flou, car les raisons de la déchéance et de la dépossession de ses titres et droits de Harmond Ellmander restent peu claires. Desberg déçoit dans cette série avec un scénario approximatif et confus, ou mal étayé, qui adopte un style de narration sans saveur et pas captivant. Le dessin de Vranken m'a surpris, il change son style Ligne Claire adopté sur I.R.$. pour un dessin plus travaillé mais par endroits pas toujours très esthétique. L'intérêt, c'est qu'il est aussi moins rigide que dans I.R.$., la mise en page est aussi très différente. Je ne sais pas comment il a puisé son inspiration pour ses décors, mais j'y ai reconnu des châteaux tels celui de Pierrefonds (en Picardie) pour le château royal, et le donjon de Bazoges-en-Pareds (en Vendée) pour le donjon des questeurs.. je ne crois pas que ce soit des hasards, il a dû les choper quelque part ; en tout cas, ce sont de bonnes références pour ce récit médiéval fantastique, mais cette série n'est pas convaincante, c'est dommage, elle aurait pu présenter un univers assez mystique et fascinant de Moyen Age de légende, si Desberg s'était un peu plus appliqué..
A la sortie de cet album, je n'avais pas été attiré par l'histoire. Il a fallu que je l'emprunte à la médiathèque pour m'en faire enfin une idée. J'avoue que le dessin de Vrancken ne m'a guère laissé indifférent, au contraire certaines planches voire certains découpages assez variés m'ont vraiment bluffé. Par contre, je n'ai pas du tout adhéré au scénario de Desberg, qui par le passé nous avait habitué à mieux (le premier cycle de Black Op ou encore le dernier volume de Le Scorpion étaient d'un niveau autre). Comme Mc Arthur, j'ai trouvé assez lourd la répétition introspective sur la transformation de Harmond Elllonder en H.Ell. Cela devient lassant au fil de la lecture. Et puis le personnage du questeur n'est pas très original. On le retrouve sous les traits de Conrad de Marbourg dans Le Troisième Testament ou encore de Guillaume de Baskerville dans le roman "Au nom de la Rose". Ce premier volume est assez mal équilibré, entre une enquête qui oscille entre la réalité et le fantastique et le fil rouge de la série (comment le désormais H.Ell en est arrivé à son statut de questeur, véritable banni dans ses propres terres). Bref , j'attendais mieux d'une telle collaboration.
Décidément, les nouvelles séries de Desberg ne m'intéressent pas trop. On est loin de l'imagination qu'il avait dans certaines de ses vieilles séries. Je trouve pourtant que cet l'univers aurait pu m'intéresser sauf que je me suis ennuyé du début jusqu'à la fin pour plusieurs raisons. Je trouve le dessin froid quoi qu'il est lisible. Je ne trouve pas les personnages passionnants et je ne comprends pas du tout la motivation du personnage principal. Peut-être que je le comprendrais en lisant la suite, mais je n'ai pas envie de la lire. Rien n'a réussi à capter mon attention. C'est le genre d'album que j'oublie après avoir fini ma lecture. Si j'avais à faire un résumé, je ne saurais pas quoi répondre.
La narration est quelque chose d’important dans une bd. Très souvent, cela commence par quelques phrases de présentation. Le narrateur peut être le héros de l’aventure. On entre alors dans l’introspection. Ces quelques phrases me permettent souvent de déterminer si je vais m’ennuyer ou pas. En effet, très souvent, on parle pour ne rien dire. En l’occurrence, j’ai tout de suite accroché ce qui n’était pas évident. Le personnage principal a été banni par le roi. Il a été également trahi par son épouse. Le voilà questeur pour enquêter sur des meurtres commis dans les bas-fonds du royaume. Cette position n’est guère enviable mais il saura en tirer avantage. J’ai beaucoup aimé la mise en place de ce premier tome très prometteur. On espère que la suite sera au même niveau et pourquoi pas un cran au-dessus.
Nouveau projet des deux auteurs de I.R.$., ce H.ell s’annonçait prometteur. J’avoue en effet apprécier d’ordinaire autant le travail de Stephen Desberg que celui de Bernard Vrancken. Le premier est un scénariste qui maitrise son sujet. Je sais qu’avec lui, le suspense sera présent et bien dosé, la narration sera soignée et que l’équilibre action/explications sera respecté. Bernard Vrancken, quant à lui, m’a toujours séduit par la précision de son trait et le soin qu’il accorde tant à ses personnages (faciles à identifier) qu’à ses décors (pourvus d’une réelle profondeur). Ces qualités, je les ai retrouvées dans ce premier tome… Et même plus encore car le style graphique adopté ici par Bernard Vrancken a de quoi surprendre ! La colorisation apporte beaucoup de noirceur sans que le trait ne perde en précision. Certaines cases d’ambiance sont vraiment de toute beauté. Pourtant je ne suis pas du tout convaincu après ce premier tome. J’ai en fait le sentiment de m’être retrouvé devant une œuvre de commande réalisée dans la précipitation. En fait nous avons droit à une série de Dark Fantasy qui voudrait suivre le sillon creusé par A Game of Thrones mais qui ne rivalise pas en termes de complexité avec cette dernière. Nous naviguons dans un univers médiéval fantasmé, créatures étranges incluses et, pour héros, nous avons un noble chevalier trahi et déchu, obligé pour punition d’on ne sait encore trop quoi d’officier comme enquêteur. Jugement original s’il en est et déjà là, je me demande ce qui incite notre héros à accomplir sa tâche avec autant d’application. Les informations livrées sur le passé du personnage sont distillées avec parcimonie et il m’est vraiment difficile de comprendre ses motivations. Il est évident que le passé du personnage et sa quête de vérité seront le fil conducteur qui reliera les tomes entre eux. Par ailleurs, ce premier tome offre une première enquête… qui m’est apparue très pauvre. Tout d’abord, nous sont présentés des êtres dotés d’un pouvoir assez fabuleux. Etrangement, ces êtres n’occupent pas des positions stratégiques dans la société présentée mais, au contraire, sont réduits au rôle de prostituée ou de bouffon (pour ceux que l’on croise dans ce premier tome). J’ai du mal à y croire… à nouveau. Soit… Une série de crimes est commise et H.ell part en quête du meurtrier qui, on le comprend rapidement, doit être une de ces créatures. Il n’a aucune piste ni aucun indice mais bouclera quand même son enquête en deux pages d’une manière que je trouve là encore très ‘facile’ (je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler). Comme nous ne savons rien des motivations du tueur à la fin de ce premier tome, je suppose que cette enquête est amenée à rebondir dans les tomes suivants (on subodore méchamment le gros complot, là). Enfin, je n’ai pas aimé la manière dont Stephen Desberg insistait sur le nom de son héros durant ce premier tome. J’ai eu le sentiment qu’il était vraiment fier de sa trouvaille (il place son H.ell dans beaucoup de ses monologues et même parfois sans aucune raison), qu’à titre personnel je trouve presque sans intérêt. Ces multiples ‘détails’ ont fait en sorte que je reste très réservé sur cette série… d’autant plus que mes attentes sont grandes au vu du pédigrée des deux auteurs. Attention, j’insiste : on a affaire à des pros et le travail réalisé est soigné. Il n’est pas question de parler d’une œuvre bâclée mais bien d’une série qui me semble démarrer sur des bases trop légères. J’espère que la suite me donnera tort, auquel cas je me ferai un plaisir de revoir ma note à la hausse. Mais jusqu’à présent, et malgré le beau travail graphique réalisé, ça reste « bof »…
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