Arq
Deux hommes, Montana et Joyce, une prostituée Laura et un couple, Travis et Alanna, que rien ne semblait devoir réunir, exceptée la fréquentation du même hotel, se retrouvent soudainement projetés dans un autre monde, curieux désert montagneux.
Andreas Auteurs allemands Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Les meilleures séries terminées en 2015 Science-Fiction, le best-of
Séparés par d'étranges cavaliers humanoïdes, ils devront alors, chacun de leur côté, assurer leur survie tout en cherchant à découvrir la raison de leur présence dans cet univers dont les lois leur échappent.
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Date de parution | Septembre 1997 |
Statut histoire | Série terminée (3 cycles de 6 tomes) 18 tomes parus |
Les avis
En résumé : 4/5. Une note qui reflète un pari sur l'avenir, car cette série nécessitera des relectures pour, je pense, l'apprécier chaque fois plus. C'est un univers entier proposé par Andréas, dont je découvre l'auteur à travers ARQ. C'est impressionnant, vraiment hors norme. Je précise tout de suite quelque chose de bizarre : j'ai pas tout compris, tout le temps, mais l'ensemble paraît cohérent. Plusieurs relectures s'imposent. Franchement, avec une accroche narrative comme celle-ci, il faut avoir du toupet pour choisir la BD comme support, et je reste poli ! Chapeau! Forcément, comme -presque- toute longue série, il y a des passages qui nous intéressent moins que d'autres. Ce fut le cas pour moi des tomes 7 et 8, qui m'ont fait stopper la lecture. Reprendre était aussi bien une erreur que la meilleure idée au monde. Une erreur parce-que récupérer ARQ en milieu de parcours, c'est reconstituer un puzzle de 10.000 pièces avec une seule couleur. La meilleure idée au monde parce-que la fin doit être lue : l'intrigue monte crescendo et on atteint la vérité avec plaisir. Et quand la fin d'une série de 18 tomes comme celle-ci est impeccablement réussie, c'est du génie! Trop concentré sur la compréhension du scénario je n'ai pas eu d'attache particulière envers les personnages, mais je les trouvais intéressants car complexes eux aussi, complémentaires, chacun jouant un rôle. J'ai particulièrement aimé suivre Montana et son duel avec Nonac. Les dessins, toujours une question de goûts. La palette de couleurs des premiers tomes vieillit difficilement, même si elle représente bien l'ambiance paranormale. Les traits ne m'ont pas vraiment transportés : trop anguleux ou trop courbés, je n'arrive pas à trouver un juste milieu dans tout ça. Pareil au niveau du noir et blanc. Au-delà de l'esthétisme qui n'a m'a pas convaincu, je n'ai pas vraiment compris cette transition sans couleur pour les derniers tomes, et c'est dommage car d'une part, la colorisation devenait agréable et d'autre part, le noir et blanc a compliqué inutilement la compréhension du récit. Les planches sont par contre une franche réussite: le découpage est superbe, tout est réfléchi là encore pour dégager une magnifique complexité. En définitive, ça ne plaira pas à tous, mais si vous aimez : la science-fiction sans vaisseau spatial, vous triturer la tête, comprendre chaque fois plus une BD à mesure que vous la relisez... Vous trouverez une série unique qui ne vous laissera pas indifférent et qui participe à repousser les limites de la bande dessinée. Attention c'est du lourd, dans tous les sens du terme!
Encore une série dont je n'arrive pas à comprendre l'engouement et cette flopée d'étoiles. J'ai vraiment beaucoup de mal avec Andreas, il bâtit ici un univers trop complexe pour moi, trop mystérieux, trop abscons, trop déconcertant, trop déroutant et trop étrange pour que j'accroche, même si la Bd n'est pas aussi hermétique que Rork. Mais cette ambiance zarb qui ne ressemble à rien de connu, ce monde qui oscille sans cesse entre rêve et cauchemar, il m'est impossible de rentrer dedans. A ce moment là, je préfère carrément la science-fiction spatiale où je peux identifier des trucs, même si cet univers ne me met pas à l'aise, mais là je n'ai aucun repère, c'est une SF atypique sans technologie à outrance, ça fait drôle... A cela s'ajoutent d'autres éléments qui me rebutent : les personnages sont inintéressants et antipathiques, on ne peut pas s'attacher à des gens comme ça, ils me laissent totalement indifférent. Ensuite, la lecture est poussive, c'est lent, on avance péniblement et rapidement j'étais gagné par l'ennui, d'autant plus que je ne comprenais pas grand chose, déjà au bout de 3 tomes j'en avais marre... j'ai continué en me faisant violence et m'obligeant à finir au moins un cycle, puis j'ai survolé plusieurs autres tomes, qui de plus en plus sont gagnés par des dialogues envahissants, mais je n'ai rien trouvé d'intéressant pour me faire changer d'avis. 18 tomes, c'est vraiment trop. Quant au dessin, j'ai aussi du mal, je ne le trouve pas hideux, il y a bien pire, mais il n'est pas joli, les têtes des personnages ont l'air comme aplaties, c'est une sensation bizarre, les silhouettes sont longilignes et assez disgracieuses, bref je n'aime pas. Le seul truc que je trouve pas mal dans cette Bd, c'est le découpage hardi et l'organisation élaborée des planches qui sont d'une certaine richesse formelle. Mais l'étrangeté de cet univers n'est vraiment pas pour moi.
Arq est désormais une série terminée. Sur les 18 ans sur lesquels sa production s'est étalée, elle a d'abord largement attisé l'intérêt, puis atteint des sommets de perfection mais finalement s'est conclue sur une touche légèrement moins enthousiasmante. Dès le départ, cette série était captivante. On y retrouve le goût d'Andreas pour le mystère, la découverte peu à peu d'un univers complexe et exotique, la quête de l'explication de cette histoire totalement originale qu'il a créée, l'élaboration d'hypothèses, la recherche d'indices... Les points positifs sont surtout ce scénario, cet univers qu'est "Arq", les personnages, le mystère... Quasiment à chaque nouveau tome, Andreas s'amuse à bouleverser l'idée que se font les lecteurs du monde ou des mondes qu'ils découvrent peu à peu. Et pourtant tout se tient depuis le début, chaque détail, chaque parole, tout était prévu à l'avance et il n'aurait presque tenu qu'à nous de découvrir les rebondissements avant qu'ils ne nous soient dévoilés avec brio. La série est scindée en 3 cycles de 6 tomes, chaque cycle disposant d'un format d'album et d'une colorisation différente. Alors que dans les premiers tomes, l'histoire était assez diluée, orientée vers l'action et la découverte avec des albums se lisant un peu trop vite, la série gagne de plus en plus en complexité et en densité au fil des cycles, devenant très bavarde et presque trop complexe à suivre dans le dernier cycle. Le rythme est également inégal. Dynamique et mouvementé pour le premier cycle, il se tasse un peu sur le second cycle, et devient assez embrouillé pour le troisième. Tant et si bien qu'après des moments de pur bonheur de lecture (notamment le tome 7 par exemple, beau, original et tellement bien réalisé), j'ai finalement été un peu déçu par les tous derniers tomes de la série. Les explications tenaient la route mais je n'étais plus accroché par l'ambiance du récit qui imprégnait les premiers tomes, m'étant peu à peu détaché des personnages malgré une relecture de l'intégrale en une seule fois. En outre, la toute fin m'a un peu déçu. Il lui manque quelque chose qui fait qu'elle m'a nettement moins impacté et satisfait que les fins, pourtant parfois très ouvertes, des autres séries d'Andreas. Peut-être le mystère engendré par le début de la série a-t-il entraîné trop d'espoir. Pourtant, ça reste une excellente série, foncièrement originale, bien construite et belle et surtout formidable pour les amateurs d'intrigues complexes où le lecteur doit réfléchir et chercher les indices dispersés un peu partout. Je lui préfère néanmoins les chefs d'oeuvre que sont à mes yeux d'autres séries d'Andreas telles que Rork ou Capricorne.
« Arq » m’a fait le même effet que Universal War One, je n'ai pas accroché à cause des personnages que je trouve franchement désagréables, tous d’ailleurs, principaux comme secondaires, il n’y en a pas un seul qui m’ait un tant soit peu été attachant ou que j’aie trouvé intéressant, comment donc apprécier une histoire dans ces conditions ? Je me suis arrêtée sur le tome 5, mais ayant acheté la série les yeux fermés pour son fabuleux dessin, son découpage et de nombreux avis positifs, j’ai lu certains résumés de première page afin de voir si ça allait me déclencher l’envie de lire la suite, hélas non, là aussi ça m’a très vite ennuyée et ce qui arrive à tout ces gens m’indiffère totalement. Je n’ai pas plus apprécié l’univers proposé que je trouve trop tarabiscoté et bizarroïde, ainsi que peu agréable à parcourir, et comme le dit Ro dans son avis, par la suite certaines explications ne sont pas satisfaisantes, je n’insiste pas, allez hop, série à la revente.
Du grand Andreas. On déroule au fur et à mesure de la lecture de ses nombreux tomes l'écheveau du scénario alambiqué sorti du cerveau de son auteur. Comme à son habitude dans ce genre de série fleuve, l'auteur prépare son terrain petit à petit, un fait anodin trouvera un écho plusieurs tomes plus tard. Arq est un homme, un monde, un mystère à lui seul dont on ne sait pas si la clé nous sera donnée à la fin. C'est ce qui est dommage dans cette histoire, devoir attendre de nombreux tomes de 48 pages qui se lisent chacun assez vite, rester sur sa faim et se lasser au fil des ans. Tout cela au lieu de faire quelque chose en 3 tomes mais plus gros. Heureusement en quelque sorte que je me suis mis à cette série sur le tard, j'ai pu lire les 12 tomes dans un laps de temps court. Pour le reste, une grande série aussi bien pour son histoire dont je tairai les détails que son dessin et les compositions superbes d'Andreas.
Avis sur le premier cycle. J'ai longtemps repoussé la lecture de cette série car j'avais peur de tomber sur un truc aussi incompréhensible que Rork. Puis, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai lu les 6 premiers tomes. J'ai été agréablement surpris de voir que l'histoire était aussi compréhensible. Certes, certains éléments m'ont un peu troublé, mais j'ai compris 90% de ce que je lisais. Les personnalités des protagonistes sont intéressantes et la mise en page est dynamique. Bref, je comprends que plusieurs personnes adorent 'Arq'. Pourquoi est-ce que ma note est si basse ? Parce que malgré ses qualités, je n'ai pas trouvé le scénario extraordinaire. C'est typiquement le genre de série que je lis en me disant 'Hé ! C'est bien fait !' sans que ça ne dépasse le stade du 'pas mal'. Les différentes énigmes ne m'intriguent pas trop et je ne suis pas du tout pressé de découvrir la vérité. Je pense que ça vient du rythme de la série. Comme il y a 18 tomes, Andréas prend son temps et ça se voit. J'ai l'impression que les 6 albums que j'ai lus pouvaient être faits en 3 tomes, particulièrement le 6ème tome.
Et voilà que je replonge dans Andreas ! Andreas est l'un des rares auteurs que je me réserve et que je prends soin d'oublier tant que faire se peut, pour mieux en apprécier mes relectures. Car après réflexion, pour essayer de déterminer ce qui caractérisait mes « 5 étoiles » et le statut de « culte » qui va de paire, je crois que j'ai fini par trouver cet argument majeur : c'est une série que je peux soigneusement ranger sur le hauteurs de ma bibliothèque et que je tente d'oublier le plus longtemps possible, pour la redécouvrir avec autant de fraicheur possible et se faire surprendre à nouveau... (J'ai donc encore quelques belles critiques « cultes » à pondre sous le coude, mais soyez patients !) Et avec "Arq", ça marche parfaitement ! Que dis-je, ça fonctionne même encore mieux ! Un détail par-ci que l'on avait zappé ; une réplique "anodine" par là qui tout d'un coup (re)prend tout son sens : rien n'est gratuit. Andreas nous sort le grand jeu pour construire rien moins qu'un nouveau monde. Et lequel ! Car la SF et le fantastique nous en ont réservés des univers (lointains, parallèles, oubliés, engloutis, virtuels et j'en oublie...), mais Andreas parvient encore à nous surprendre. Et ce monde (je ne veux pas trop en dévoiler non plus) d'une rare complexité, est d'une solidité à toute épreuve... Andreas, en démiurge averti qu'il est, ne se la joue pas à la petite semaine avec 3 clous, 3 planches et une couche d'enduit pour colmater le tout ! La cosmogonie qu'il bâtit se fait sur des fondations des plus solides et parées à toute épreuve ! Et ce monde il nous le fait découvrir tout en douceur... ou presque. Car ce ne sont pas les rebondissements , ni les changements impromptus qui manquent ! Ce monde est vivant, et ce n'est rien de le dire ! Tout se construit comme un tableau de Seurat, par touches de couleur juxtaposées : prises une à une, celles-ci restent inefficaces, mais elles composent pourtant au final une toile de maître... Et graphiquement, Andreas continue de nous étonner. Sans cesse à rechercher, à explorer de nouvelles facettes et de nouvelles façon de lier contenu et contenant, quitte à faire plier son éditeur à ses exigences, comme il nous l'expliquait lors d'une rencontre à Nantes il y a peu. Le format des tomes change en cours de parution, les pages de garde servent à imprimer les résumés des tomes précédents, la narration se fait de droite à gauche sur les doubles pages, etc. Rien n'est figé, tout évolue ! C'est de nos jours trop rare pour passer à côté d'une telle qualité. Andreas est pour moi l’auteur contemporain majeur capable de tels découpages, tout en gardant un tel degré de narration. Alors si vous aimez les expériences, si vous vous sentez l’âme d’un aventurier et d’un explorateur d’univers étrange mais maîtrisé, passez cette porte tarabustée et laissez-vous glisser jusqu’au bout en ayant toujours l’œil en coin pour ne rien rater de ce qui vous attend !
Le premier mot qui vient à l'esprit pour qualifier cette série, ou tout du moins ce premier cycle, est déconcertant. En effet, comme il est mentionné dans les avis précédents, Arq est une série hors normes. Différencier réel et irréel relève souvent de l'exploit tant Andreas s'évertue à nous mettre des bâtons dans les roues. Il faut dire que le scénario, tout en étant béton, est sacrément tordu. Moi qui débute dans le monde d'Andreas avec cette BD, j'ai été sacrément secoué. On oscille constamment entre réel et virtuel, mais même arrivé à la fin du premier cycle on se demande encore dans quel univers on évolue. Bref, totalement déstabilisant, bien qu'on ait une idée sur l'ancrage du réel. Côté dessin, c'est à l'image de l'histoire. C'est bizarre. On sent que c'est travaillé, que l'auteur a décidé de tout faire pour nous dépayser, nous proposer quelque chose d'original. Cependant, le cachet graphique renvoie à une période révolue au niveau des couleurs, même si l'ensemble ne manque pas de nuances. Il faut également évoquer le remarquable travail effectué au niveau du découpage. Il ajoute encore plus une atmosphère étrange à cette BD. Dans l'ensemble, c'est une lecture déconcertante, déstabilisante. Si vous souhaitez tenter l'aventure, préparez vous mentalement car il n'est pas dit qu'Arq vous soit ouvert. En résumé, franchement bizarre. Edit: Après lecture du second cycle (ou du moins des 5 tomes sur 6 :!) je passe la série en culte. Ce second cycle est certes moins déstabilisant que le premier, mais l'histoire est toujours aussi captivante.
Entrer dans le monde d'Andréas demande souvent un effort pour le lecteur. Une mise en page étonnante, des dessins très particuliers qui n'accrochent pas vraiment l'oeil, un scénario complexe qui se déroule plutôt lentement. Après Rork, je me suis mis à Arq et j'ai acheté les premiers albums que j'ai lus avec plaisir. Puis, au fil des tomes, je me suis lassé de l'originalité de cette série. Au dixième album, j'ai fini par arrêter ma collection. Dans quelques temps peut-être, je redécouvrirai Arq et achèterai la suite.
C'est sans doute la meilleure série d'Andreas, en tout cas, celle que je préfère. Il maîtrise aussi bien l'aspect technique que scénaristique. Les cases sont superbement structurées avec un découpage frôlant la perfection. Les albums sont d'une grande richesse iconographique et visuelle. Quant au récit, il est proprement révolutionnaire avec ces univers parallèles et ces multiples clés. Percutant, dense et instructif. Arq est devenu au fil du temps un classique de la science-fiction mais qui n'est pas facilement abordable pour tous les lecteurs. L'auteur a réussi à construire un univers fertile proprement déconcertant et unique en son genre. Les personnages sont confrontés à quelque chose qui les dépasse. Le mystère reste entier et on va de surprise en surprise au fil des tomes. On se demande si on navigue entre le rêve ou le cauchemar. C'est captivant à souhait. Passionnant et imaginatif. Que dire de plus ? Découvrez Arq !
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