Retour au Congo

Décidément, les scénarios du fils entament sérieusement l’aura du père ! En effet, comme souvent j’ai été déçu par le scénario, peu intéressant et peu crédible. S’il était question de rendre hommage ou de faire des clins d’œil à Hergé et Tintin (on peut y trouver quelques références), c’est maladroit et raté. Dès la couverture je me suis posé des questions. Elle n’est pas géniale, et surtout laisse à penser que c’est un album d’humour. Si en effet, l’oncle gaffeur vise cette case, c’est généralement lourdaud (idem pour le collègue vantard et raseur). Surtout, ça ne colle pas avec le ton principal, censé être sérieux, à l’aventure. Quant à ces aventures et surtout cette vengeance, elle reste inexpliquée jusqu’au bout, et ça n’est qu’une suite de scènes qui, bout à bout, ne forment rien d’intéressant. Reste le dessin d’Hermann. Évidemment meilleur que le scénario – même si c’est un peu plus inégal que d’habitude. Bref, on peut aisément se passer de ce voyage au Congo ! Et je n’y retournerai pas, c’est certain.

20/09/2023 (modifier)

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Malgré une couverture moche qui n'incite pas à ouvrir cet album, j'ai quand même franchi le pas parce que l'appel de l'aventure africaine est le plus fort, et c'est tout de même signé Hermann. Sur le plan graphique, rien à dire, encore que sa technique de la couleur directe ne produit pas toujours un dessin joli par endroits, c'est très irrégulier. Sinon, je crois que je suis tombé sur l'un des plus mauvais albums d' Hermann ; l'histoire qui pouvait présenter un intérêt est une fumisterie, totalement rocambolesque en mêlant l'aventure exotique, l'allusion tintinesque et la rigolade à 2 balles. Certes, les clins d'oeil sont nombreux : le héros qui s'appelle Rémy Georget comme un certain... enfin vous le reconnaitrez ; Clifton O'Sullivan qui rappelle un certain Barney Jordan ; et le héros qui part à la fin en Union Soviétique... sans compter d'autres personnages hergéens. Mais surtout, c'est que ce récit est sans queue ni tête, c'est une suite de séquences sans trop de lien, on dirait que Hermann cherche désespérément le moyen de le rendre crédible et passionnant sans jamais y parvenir, avec en plus quelques facilités scénaristiques. Bref, Hermann rate son coup, c'est une grosse déception en dépit de quelques éléments intéressants qui auraient pu être mieux exploités.

23/07/2016 (modifier)

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Si vous avez lu quelques-uns de mes avis concernant les albums de Hermann, vous avez du comprendre que j'étais plutôt fan du bonhomme. Ici je me faisais donc une joie de lire une BD rendant hommage et pastichant notre Tintin international. La déception est à l'aune de mes espérances. Certes encore une fois rien à redire en ce qui concerne le dessin c'est vraiment le scénario qui pêche par manque d'ambition. A chaque instant le récit semble hésiter entre l'aventure proprement dite et la bonne grosse plaisanterie. S'il était drôle de faire intervenir les dupont(d), le capitaine Haddock, la castafiore et Hergé lui même, le procédé trouve très vite ses limites et l'on sourit à peine. L'oncle Celestin qui, comme Tintin a toujours une mèche rebelle, est un alcoolique dont les délires éthyliques ne font pas rire. L'idée était très originale et à mon sens il y avait matière à nous sortir quelque chose de vraiment détonnant. Hélas l'ensemble fait pschitt. Je laisse deux étoiles car ce n'est pas totalement indigeste. Manque d'ambition et trop sage, comme si le mythe Hergé avait tétanisé le scénariste!

06/05/2015 (modifier)

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Retour au Congo joue la carte de l'aventure exotique à l'ancienne mais inclut une touche d'humour un peu caricatural dont je n'ai guère goûté le mélange. Le dessin est celui d'un Hermann qui a atteint depuis longtemps la maîtrise de son style. Il ne surprend plus mais on ne peut que constater que c'est du bon boulot. En ce qui concerne la trame de l'histoire, on se croirait revenu aux scénarios d'aventure héroïque des années 50 et 60, à la manière d'un Jean-Michel Charlier qui envoie ses héros au cœur pur à l'autre bout du monde pour combattre les manigances de quelques malfrats. Ici, c'est un journaliste qui se découvre un oncle disparu en Afrique et qui, en cherchant à le retrouver, se retrouve confronté à la quête mortelle de vengeance d'un mafieux tout juste sorti de prison. On y retrouve aussi beaucoup d'ingrédients des aventures de Tintin, dans les éléments du récits mais aussi dans la très grosse référence du nom du héros. Mais il y a différentes choses qui ne sont pas passées pour moi. D'abord l'aspect convenu et prévisible d'un récit qui sent trop le déjà-vu. Ensuite l'insertion de touches d'humour aux allures un peu trop clownesques, notamment cet oncle alcoolique et ses gaffes à répétition. Enfin il y a des personnages trop stéréotypés, voire caricaturaux, qui se retrouvent sans âme ni saveur. L'album ressort presque pour moi comme un gros clin d’œil trop appuyé mais qui glisse à la surface des choses et s'oublie très vite.

01/12/2014 (modifier)

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La couverture est affligeante, le récit l’est également ! Je me pose la question comment en 2014 peut-on produire ce genre de récit qui passe totalement à côté de la modernité et qui utilise des ficelles aussi grosses. Bref, un vrai foutage de gueule ! Mais bon, l’auteur est une pointure qui a ses adeptes. Vous aurez compris qu’il ne trouve pas grâce à mes yeux car il ne fait aucun effort d’originalité reposant sur ses acquis. Même les péripéties de cette histoire ne sont pas crédibles. Il y a une naïveté aussi déconcertante que le Tintin au Congo. C’est une lourdeur à toute épreuve. Mon avis est sans appel : à jeter car sans intérêt ! Mais respect pour l’œuvre, l’auteur etc… Maintenant, je vais faire un effort pour accorder gracieusement 2 étoiles car c'est tout de même lisible. En effet, il existe des oeuvres totalement hermétiques à une lecture plaisante. Ce n'est quand même pas le cas en l'espèce malgré tous les défauts.

15/09/2014 (modifier)

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Hermann est un dessinateur prolixe puisqu'il nous propose au minimum un album par an. Malheureusement et comme bien souvent, il est difficile de faire coincider quantité et qualité, et ce d'autant plus que son fils n'est pas un grand nom en matière de scénario, ce qui se confirme une fois de plus. Hermann lui même semble tourner en rond avec sa série Jeremiah, et nous donne le sentiment depuis plusieurs années de nous proposer toujours le même type d'histoires. Voila pourquoi l'idée de ce one shot paraissait intéressant puisque le grand dessinateur Belge se proposait de rendre hommage à Hergé en envoyant un jeune reporter couvrir le déplacement du Roi Léopold dans l'ancienne colonie Belge, le Congo. Précision importante, ledit reporter se prénomme Rémy Georget... Vous l'aurez compris Hermann a voulu rendre hommage au plus célèbre des dessinateurs Franco-Belges au travers d'un reporter lancé sur les traces d'un sombre passé familial dont les traits et le nom rappellent furieusement le créateur de Tintin. Plus aucun doute sur les intentions d'Hermann lorsque l'on croise au détour des planches un marin barbu et acariâtre, une cantatrice grecque au timbre de voix surpuissant, et un tandem de policiers patauds, intervenant toujours à contre temps. Le ton du récit est aussi un clin d'œil appuyé au premiers albums d'Hergé avec des courses poursuites rocambolesques, mêlant humain et animaux, le tout raconté sur le ton d'une vaste farce. On est bien loin de la violence habituelle des albums d'Hermann. On regrettera cependant que la psychologie des personnages ne soient plus fouillée, ni même que l'intrigue en soit pas plus approfondie, car finalement on ne saura jamais vraiment les raisons qui ont poussé le vieil oncle de Rémy Georget à avoir été banni de sa famille. Les planches et les couleurs d'Hermann sont superbes comme d'habitude. Cet album ravira ses fans dont je fais partie, mais on ne pourra certainement pas le ranger parmi ses meilleurs albums

18/01/2014 (modifier)

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