Golden Dogs
Ils étaient quatre, deux filles et deux garçons. Voleurs, escrocs, faussaires, ils unirent leurs talents pour devenir ensemble les plus célèbres voleurs de Londres.
Londres Voleurs et cambrioleurs
Ils étaient quatre, deux filles et deux garçons. Voleurs, escrocs, faussaires, ils unirent leurs talents pour devenir ensemble les plus célèbres voleurs de Londres.
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Date de parution | 24 Janvier 2014 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Une série en 4 tomes qui tourne un peu en rond, c’est dommage, l’idée de départ était sympathique et prometteuse en rebondissements. Mais dès le premier tome, le scénario commence à patiner et manque cruellement d’énergie. Le principe des quatre compagnons inséparables – peu orignal - mais trahis par l’un d’eux est répété comme un leitmotiv qui devient rapidement ennuyeux. Les personnages sont assez caricaturaux et peu attachants malgré les mystères qui les habitent et des enfances terribles dans les bas-fonds de Londres. On a l’impression de ne pas avancer et que le scénariste fait du remplissage. La série est sauvée par le dessin de Griffo qui lui apporte une jolie ambiance aux couleurs chaudes. Les paysages londoniens de ce début de XIXe siècle sont bien restitués ; la saleté, le danger omniprésent, la loi du plus fort y règnent en maître. Bref, cette histoire manque de profondeur, on peut passer son chemin, Desberg en a écrit de bien meilleure.
Dommage! L'intrigue/ l'idée n'était pas mal mais manque cruellement de fond, surtout avec autant d'albums. Clairement ils auraient pu n'en faire que deux albums. Je crois qu'ils l'ont développée en 12 ou 18 mois. Ça se ressent. Il y a aussi beaucoup de répétitions. Les dessins sont pas mal. Dommage. Acheter ou offrir? Non. En plus 4 albums ça fait cher !
Grotesque et pré-fabriqué. Sans vouloir développer de trop il n'y a pour moi rien à sauver dans cette série. Les personnages sont stéréotypés, sans fonds, mal écrits (mention spéciale à l’héroïne prostituée qui a un rôle de pouffe comme on en a rarement vu). Les scènes érotiques à la noix, sans fondements ni pour l'histoire ni pour les personnages, tentent vaguement d'attirer les quelques lecteurs qui tomberaient dessus par hasard. Le scénario, outre qu'il est mauvais, est mal fichu avec des ellipses tellement mal gérées qu'elles portent certaines scènes à la limite de l'incompréhension. La fin du tome 4 est le pompon du grotesque. Cette série qui aurait pu être le nanard ultime de la bd. Elle ne porte malheureusement pas ce côté sympathique et attachant des nanards. Elle restera donc la plus mauvaise série que j'ai jamais lue.
Le moins qu'on puisse dire est que je ne suis pas franchement emballé. Je n'ai pas grand chose à rajouter concernant le dessin qui dans un style semi réaliste est correct et les fonds sont plaisants. C'est en ce qui concerne l'histoire que pour moi les choses clochent. Pour parler clairement, je ne trouve pas beaucoup de charisme à ces personnages et même leurs histoires personnelles ne me touchent pas. La prostituée qui aligne les vols avec sa bande et dans le même temps travaille toujours dans son bordel, (halte aux cadences infernales !), Orwood le mentor qui prend des poses avec ses lunettes "mystérieuses" à la Gary Oldman dans Dracula, Lario, ancien castrat à Venise, au XIXème siècle il me semble qu'il n'y en avait plus beaucoup et enfin la mystérieuse Lucrèce, tant qu'à faire prenons un prénom qui sent un brin le souffre et qui bien sûr possède quelques tendances homosexuelles. Non, j'arrive pas à rentrer dans le truc, je dirais que tout cela est surfait et surjoué, je passe mon chemin sans regret.
J'aime cette ambiance du Londres des années 1820, juste avant l'ère victorienne (Victoria n'ayant régné qu'à partir de 1837), une époque où les bas-fonds de cette ville tentaculaire sont très sordides, cette époque est donc parfaitement restituée visuellement par le dessin plaisant de Griffo, même si je l'ai trouvé un peu moins appliqué en continuité. Il faut dire que vu le rythme effréné de parution, je ne sais pas comment il fait, mais il doit être habitué, il avait à peu près fait de même avec Sherman. L'ensemble est bon, c'est ce qui compte, et ses décors sont riches, bien que la narration graphique prenne des allures étranges par endroits. Est-ce l'interaction avec le développement du scénario de Desberg qui cloche ? Je ne sais pas, il est vrai que ce genre d'argument et ce type d'atmosphère lourde s'éloignent des sujets qu'il traite habituellement, comme Tosca, Sienna, Rafales ou Black Op... Ceci dit, l'osmose entre les auteurs est louable, j'aime bien leur rendu des rues malfamées de Londres, cette description avec ses tavernes et music-halls grouillants et enfumés est assez fascinante, avec sa faune de coupe-jarrets, d'ivrognes crasseux et de prostituées de bas étage... rebuts d'une société misérable. De même que cette équipe de brigands-gentilhommes qui jouent un peu aux Robin des Bois du trottoir, contraste de belle façon avec les Black Birds, détrousseurs brutaux, vulgaires et prévisibles ; ce quatuor est quand même très stéréotypé, et le défaut de cette série, c'est peut-être aussi qu'elle est trop dépendante de son ambiance d'époque qui attire tous les regards, au désavantage d'une étude plus creusée des personnages, on ne s'attache d'ailleurs à aucun d'eux. Desberg livre des informations au compte-goutte sur chacun des 4 Golden Dogs, mais très vite, le récit se dilue, l'intrigue s'étire inutilement, si bien qu'on se rend rapidement compte que cette histoire aurait pu faire un bon diptyque mais pas une série étalée sur 4 albums. Malgré un brin de suspense et un crescendo bien orchestré, on sent que Desberg s'égare dans des digressions dommageables. Au final, c'est une série qui a tout pour séduire mais qui reste inégale dans ses enchaînements et ses relations entre personnages, et qui se rattrape de justesse à la fin pour ne pas sombrer. Reste un bon divertissement.
Au terme de la lecture des 4 tomes de Golden Dogs, je ne suis pas emballé. Cette série est née du travail d'auteurs talentueux, mais qui n'ont guère forcé leurs talents. Griffo dessine comme d'habitude (c'est vrai qu'il n'a pas beaucoup évolué depuis Monsieur Noir). Ses personnages sont toujours un peu raides et leur face est un livre ouvert sur leur caractère et leurs défauts (le juge Aaron est une parfaite caricature, à tel point que je ne suis pas parvenu à le haïr), il n'affectionne guère les panoramas détaillés, et ne se risque pas souvent dans des cadrages trop audacieux. Mais j'aime bien son style. Il réalise un travail plus qu'honnête. Desberg est un grand scénariste mais cette fois il cède à la facilité. Son histoire de quatre malfrats liés par une relation d'amour et d'amitié ne porte pas. Les personnages manquent de profondeur et leurs motivations, leurs passions, leurs folies sont rendues de manière si superficielle que je n'ai pu ressentir la moindre empathie pour eux, même si Fanny, dont les déboires servent de fil directeur au récit, est un peu mieux incarnée. L'ambiance des bas-fonds de Londres à l'époque victorienne n'a plus grand chose d'original tant elle a été exploitée par les auteurs (et certains se sont montrés beaucoup plus inspirés… voir ce qu'en a fait Loisel dans son Peter Pan). Quand à l'histoire elle-même, elle se perd dans des péripéties qui la font traîner en longueur, le rythme est soutenu, mais haché par des ellipses fréquentes, aussi mon intérêt s'est-il évaporé au fil des tomes. Il y a un traître parmi les quatre détrousseurs, devinez qui c'est ? Pas trop dur, malgré les efforts de Desberg pour brouiller les pistes. Dans le genre whodunit dynamique, je conseille plutôt le Quintett de Frank Giroud. En somme, je me suis un peu ennuyé à la lecture de Golden Dogs, pas la pire histoire de Desberg, mais pas non plus passionnante. Je donne un petit 3/5, parce que les auteurs ont fait consciencieusement leur métier, mais je n'en conseille pas l'achat.
J'aime bien habituellement Desberg. Ses scénarios sont souvent formatés, mais il a un certain talent. Ici, malheureusement, je n'ai pas vu ce talent. Je me suis vite ennuyé dans ce scénario sans grand intérêt avec des personnages stéréotypés. Souvent, je trouve la narration bien faite avec ce scénariste et dans le premier et unique tome que j'ai lu (ne comptez pas sur moi pour lire la suite) je l'ai trouvée lourde et les ellipses m'ont parues un peu confuses. En revanche, je n'ai rien à dire du côté du dessinateur. Le dessin de Griffo est toujours bon et j'aime bien les couleurs.
Je connaissais le dessinateur Griffo depuis ma lecture du formidable SOS Bonheur. Autant le remarquer d'entrée : le style du dessinateur n'a pas évolué depuis presque 30 ans. Les cases sont toujours aussi statique, dès qu'il y a un peu de mouvement ou d'action, c'est très mal retranscrit. Dans SOS Bonheur, le génial scénario et l'excellente mise en scène sauvaient avec bonheur (ha ha) un dessin que je juge très moyen. Ici, dans Golden Dogs, la narration est brouillonne, les ellipses souvent mal venues et/ou mal insérées dans l'intrigue, réduisant petit à petit l'intérêt que je portais à l'intrigue au début du livre. L'histoire de cette bande de voleur est sans envergure, il y a un peu trop de sexe non justifié, un faux suspense, un cliffhanger totalement raté. Bref, il n'y a pas grand chose à sauver, et le fait que l'histoire soit bouclée en 4 tomes (tous à paraître en moins d'un an) ne ravivera pas mon intérêt pour la série. À oublier.
Je dois reconnaître que l’auteur Desberg a un certain talent afin de nous emmener dans cette nouvelle saga sur des voleurs professionnels dans le Londres victorien des années 1820. Il y aura 4 tomes pour 4 voleurs dont un traître. Le premier se concentre sur un personnage féminin n’ayant pas eu une enfance très heureuse puisqu’elle terminera dans une maison de prostitution de bas étage. Une rencontre avec le meneur de ce groupe va changer la donne de son destin. On voit également l’esquisse de deux autres personnages mais dont on ne saura pas grand-chose. C’est en tout cas superbement bien amené. Au niveau du dessin, c’est top. J’aime ce graphisme qui met en valeur à la fois les personnages mais également les différents décors de cette capitale londonienne. La narration est diablement efficace. On entre tout de suite dans le récit dont l'approche est assez moderne. C’est une lecture bien plaisante pour une série qui ne va pas plus loin que d'assurer un divertissement minimum. Il faut espérer que la suite sera du même acabit en élevant encore le niveau. Cependant, cela ne sera pas vraiment le cas. Le récit va s'étioler sans jamais parvenir à décoller et faire la différence par rapport à des sagas comparables. C'est dommage !
On a là le tome d'introduction d'une tétralogie, que les auteurs s'engagent à publier en un an! Cela ne peut que contenter les lecteurs/acheteurs, qui n'auront pas à attendre des années la conclusion hypothétique. L'intrigue se déroule dans les bas fonds de Londres, et nous assistons à la formation d'un quatuor de voleurs de haut vol (deux hommes et deux femmes), qui rêvent de s'enrichir et de supplanter leurs concurrents. Une information, donnée rapidement, et répétée de manière lancinante relance le suspense : tout ce que nous voyons n'est qu'un flash back, car un narrateur (l'un des quatre) nous révèle que l'un d'entre eux les a trahis (cette idée me fait penser à "il était une fois en Amérique" de Sergio Leone). Globalement, j'ai trouvé l'ensemble à la fois dynamique et creux. C'est fluide, mais pas passionnant, et du coup l'histoire de la trahison me semble le moyen utilisé pour ranimer artificiellement la flamme... On peut se laisser tenter quand même, car le dessin de Griffo est vraiment bon. Mais pour l'achat, je vous conseille d'attendre - pas trop longtemps donc, la parution de la suite, qui j'espère sera meilleure, car pour le moment je reste sur ma faim.
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