Pinocchio (Bonifay)
À la recherche de l’inspiration pour son prochain livre, un journaliste italien en visite à Paris croise le chemin d’une enfant à l’imaginaire ultra développé. De cette rencontre naîtra Pinocchio. Le conte est presque bon !
École européenne supérieure de l'image Paris Pinocchio
Paris, 1875. Ce soir, on joue Don Giovanni à l’Opéra Garnier. Une petite fille prénommé Louise est en coulisses pour assister au spectacle. Alors qu’on lui annonce que l’entracte est proche, elle court rejoindre son père, Gaston Reverchon, sur les marches de l’Opéra. Dans son élan, elle bouscule un homme nommé Carlo Collodi. Pour se faire pardonner de sa maladresse, Louise va servir de guide au journaliste italien pour visiter les coulisses de l’Opéra, un lieu qu’elle connaît comme sa poche. Or Louise n’est pas une enfant comme les autres. Gaston Reverchon l’a recueillie lors des bombardements prussiens de 1871 sur Paris. C’était pour lui, « la plus belle des fleurs dans un climat de désolation ». Louise possède une imagination débordante. A peine l’école terminée, elle aime se faufiler dans les arcanes de l’opéra. Avec sa marionnette, elle joue à Zerlina dans Don Giovanni. Collodi est subjugué…
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Date de parution | 16 Octobre 2013 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Mouais. Je n’ai été que moyennement convaincu – et intéressé – par cet album, qui attaque le « personnage » de Pinocchio par la bande, en nous montrant comment Collodi aurait pu avoir l’idée de cette histoire. On découvre donc Louise, jeune ado espiègle, fille du gardien de l’opéra Garnier, qui s’amuse beaucoup, qui connait comme sa poche l’opéra et tous ses métiers et qui, Collodi étant devenu ami de son père, va lui servir d’exemple pour le célèbre pantin. Le dessin est globalement agréable, en tout cas très lisible et dynamique, et le récit se laisse lire. Mais plusieurs choses ne m’ont pas convaincu. D’abord les passages appuyés (parfois répétés), mots, attitudes, exemples, avec lesquels Louise influence Collodi : Bonifay insiste trop sur ce qui d’après lui ne sont que de menus hasards. J’ai trouvé ça un peu lourd au bout d’un moment. Ensuite, toute la seconde partie, lorsque Louise se trouve chez les bonnes sœurs, m’a paru longue et inintéressante, en plus de s’écarter du cœur du sujet. Un album qui dont je suis sorti déçu.
La démarche est intéressante puisqu'il s'agit de remonter à l'origine du conte. En effet, toutes les histoires ont une origine. Celle de Pinocchio remonte dans le Paris des années 1875 et concerne le gardien de l'opéra Garnier qui avait adopté une fille à l'imagination étonnante se prénommant Louise. Elle mentait souvent à son père lorsqu'elle faisait des bêtises. Cependant, ces mensonges étaient trop gros pour être crédibles. Glénat a inauguré une nouvelle collection se basant sur ce principe avec des titres comme La Barbe Bleue ou encore Blanche-Neige. Je poursuivrais l'exploration même si ce présent titre ne m'a pas convaincu. C'est très beau graphiquement avec une mention spéciale pour les décors de cet opéra magnifiquement restitué. Cependant, c'est très onirique et on s'y perd un peu car on s'éloigne du personnage de Pinocchio. La magie n'opère pas et c'est bien dommage.
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