Django Unchained
1858, sud des États-Unis. Le Dr King Schultz, ancien dentiste devenu chasseur de primes, fais l'acquisition de Django, un esclave à qui il propose un marché : l'aider à capturer les frères Brittle en échange de sa liberté. Tandis que les deux hommes entament leur traque, Django ne perd pas pour autant de vue sa principale préoccupation. Dès qu'il sera libre, il partira à la recherche de sa femme, vendue comme esclave à un riche propriétaire terrien du Mississippi.
DC Comics Esclavage Vertigo Vu au cinéma
1858, sud des États-Unis. Le Dr King Schultz, ancien dentiste devenu chasseur de primes, fais l'acquisition de Django, un esclave à qui il propose un marché : l'aider à capturer les frères Brittle en échange de sa liberté. Tandis que les deux hommes entament leur traque, Django ne perd pas pour autant de vue sa principale préoccupation. Dès qu'il sera libre, il partira à la recherche de sa femme, vendue comme esclave à un riche propriétaire terrien du Mississippi.
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Date de parution | 24 Janvier 2014 |
Statut histoire | One shot (adaptation du film de Q.T) 1 tome paru |
Les avis
Bon, je n’ai pas vu le film de Tarantino, et ne peux donc pas comparer cet album au film dont il est une adaptation. L’histoire se laisse lire, avec ses montées brutales de violence, à la fois paroxystique et quasi gratuite, en tout cas dans la forme – mais Tarantino est un habitué du genre. Elle se laisse lire, mais sans enthousiasme non plus. Je n’ai pas été emballé plus que ça par l’intrigue, malgré le côté assez atypique du co-héros, l’esclave noir émancipé Django. Et l’histoire ne se laisse finalement pas toujours lire si facilement, eu égard aux changements de style graphique en cours d’album (dessin et encrage quasi illisible dans la cinquième partie !). Et plus généralement, je ne suis pas fan des changements de dessinateur en cours d’album, comme c’est le cas ici. Un peu décevant je trouve.
Django est pour moi la quintessence du western moderne. Quentin Tarantino a réussi a ressusciter le genre pour lui apporter un nouveau souffle et surtout une dimension nouvelle et originale. Le film est un monument que je préfère nettement aux films d'antan n'en déplaise aux vieux nostalgiques et jeunes suiveurs. Que dire de cet humour parodique souvent audacieux ? Oui, c'est son film le plus abouti car le plus cohérent. C'est le genre de film qui nous fait aimer le cinéma. Tarantino nous livre sa version en bd. Il est vrai que le passage à ce format n'est pas sans perte. On ne retrouve plus l'humour des situations, le sadisme ainsi que le raffinement. Par contre, c'est compensé par de petites scènes inédites qu'il n'a pu mettre dans son film faute de temps. Les fans pourraient être contents mais c'est un peu comme les bonus de nos blu-ray à savoir totalement dispensables. Pour le reste, le récit de cette vengeance demeure spectaculaire car avec le souffle d'un génie.
J'ai vu il y a quelques jours le film et ayant bien aimé je voulais savoir comment était l'adaptation en bande dessinée, particulièrement qu'il y a des différences avec le film. Sauf qu'hormis un flash-back intéressant, il n'y a rien dans ces changements qui soit vraiment passionnant, le scénario ayant la même trame avec quelques informations complémentaires sur la femme de Django. L'histoire reste tout de même sympathique quoique je préfère le film plus spectaculaire et drôle (ici, je n'ai ri que durant la scène avec les masques). Les personnages m'ont semblé manquer d’âme sans le jeu des acteurs et puis la fin m'a semblé meilleure dans le film. Les différents dessinateurs ne sont pas mauvais sauf celui du numéro 5 qui a un style que je n'aime pas du tout.
Cette adaptation m’est apparue très fidèle au film quant aux événements qui y sont décrits mais l’humour particulier de Quentin Tarantino n’est pas aussi présent. Pourtant cet humour est bien nécessaire pour vraiment apprécier cette histoire ultraviolente de vengeance exacerbée, hommage aux grands westerns du genre (tout en étant résolument moderne dans son traitement). Le réalisateur assure que le comic est plus complet que le film. Hormis l’un ou l’autre détail de peu d’importance, je n’ai pas remarqué de différences notables. Alors, voilà, j’ai adoré le film et le « revoir » via ce comic ne m’a pas déplu… mais il m’aura quand même manqué quelque chose. Il n’en demeure pas moins que l’histoire est prenante et bien menée. Côté dessin, je suis plus mitigé. La succession de dessinateurs (quatre au total) nuit à l’homogénéité de l’ensemble et l’un d’entre eux a un style que j’ai trouvé très approximatif et en rupture totale avec les autres. Clairement, ce n’est pas pour sa beauté graphique que j’ai lu cet album. Pas mal en définitive… mais je préfère quand même revoir le film que lire l’album.
Le carton prévisible du western sanglant et humaniste de Tarantino entraine son adaptation dans la prestigieuse collection Vertigo sous la bienveillance de R.M. Guerra, réputé pour son style crade et inspiré dans Scalped et possède tous les atouts sur le CV pour devenir aussi populaire que son grand frère de pellicule. Django, ancien esclave et désormais homme libre, est repêché par le Dr. Schultz dans une Amérique nauséabonde dans le but de s’associer avec lui en tant que chasseurs de prime. Les deux hommes que tout oppose vont développer une amitié loyale et tenter d’arracher à leur tour Bromhilda, l’épouse de Django vendu comme esclave à l’un des plus vils « négriers » du Mississippi… Un vrai bon moment de cinéma alternant violence, fun et autres contrastes dominé par un casting idéal, de Jamie Fox à De Caprio sans oublier le génial et truculent Christoph Waltz. Pourtant c’est la déception qui pointe au fur et à mesure des 7 chapitres qui constituent ce one-shot. J’avoue avoir beaucoup apprécié le film de Tarantino qui offrait un croisement improbable entre dialogues sans fin, portrait sans fards de l’exploitation des minorités africaines de couleur par des esclavagistes inhumains et clins d’œil appuyés sur le western italien dit également d’exploitation. Mis en musique et en scène, le grand écran offrait un spectacle à déguster comme une grosse friandise alternant moments potaches et scènes chocs se passant de mots, un écrin idéal pour un comics. R.M Guerra semble même être le choix idéal pour illustrer un western, lui qui a été choisi pour illustré Scalped grâce à son talent pour dessiner des chevaux de façon réaliste ! L’objectif rêvé étant de transposer le script initial de Tarantino, scènes coupées y comprise, et d’apporter un « Director’s Cut » de papier au film. Pari tenu mais plaisir limité… En effet, pour avoir vu et apprécié le film en salles, je me réjouissais à l’idée de prolonger le plaisir par une lecture des plus appropriées. Il aurait seulement fallu que le scénariste puisse se détacher un peu plus du matériel d’origine au lieu d’essayer de le reproduire à l’identique.. Le travail d’adaptation est bien trop scolaire pour pouvoir en espérer soutirer autre chose de ma part que quelques bâillements convenus d’usage. Où est donc passé le charisme du Docteur Shultz ? La Cool Attitude de Django ? Seul le personnage de Candie garde un peu de son aura maléfique... J’aurais aimé pouvoir dire quelque chose de réellement positif dans le dessin de R.M. Guerra mais son acharnement à coller au plus près des visages des acteurs du film plutôt que d’en tirer des trognes inédites s’avère pour la plupart des cas raté… A savoir que comme cela se fait souvent dans le milieu du comics, l’auteur cède parfois sa place à 3 autres artistes au style radicalement différent et sans transition aucune ce qui donne un goût hétérogène contrairement à d’autres œuvres où l’ensemble se mélange harmonieusement mais l’effet est raté ici. :( Danijel Zezelj joue les intérimaires de qualité. Il est le seul à tirer véritablement l'épingle du jeu en respectant d'abord son style sans chercher à jouer au "copiste". Dommage que l'encrage remplisse davantage les cases que les décors curieusement absents pour un western... Concernant les apports du script pour la bd, ils restent agréables sans être essentiels à la compréhension. Il y a bien un flashback inédit sur « l’acquisition » de la femme de Django par l’esclavagiste Candie (joué par Di Caprio) mettant bien en lumière l’esprit passablement dérangé et pervers de ce dernier et quelques menus détails parsemés ici et là mais rien de bien particulier offrant une lecture nouvelle de cette histoire. Au final et malgré quelques cover arts très chouettes dont un magnifique représentant Django allumant une clope devant Candieland en flammes, ce Django Unchained aurait mérité de n’être que le bout de péloche sans être décliné en support papier. Il serait forcément très intéressant de lire l’avis d’un lecteur « vierge » de la vision du film afin de nuancer mon avis mais pour tous les autres il y a forcément bien mieux à lire qu’une adaptation sans âme. Dommage est le mot qui revient décidément trop souvent ici…
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