Halloween
Un conte très court (une vingtaine de pages), par Boiscommun (dessin + scénario)
Halloween
Halloween, quelque part... Des enfants déguisés jouent à cache-cache dans les rues, mais parmi eux Asphodèle n'arrive pas à se réjouir : son frère, mort, lui manque. Sa rencontre avec un étrange personnage va lui faire changer sa façon de voir les choses.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Septembre 1998 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
En fait, ça se rapproche plus d'un poème mis en image que d'une vraie bande dessinée avec un scénario construit. Et c'est dommage, parce que l'univers construit par Boiscommun est très bon, il a une âme et on a envie de le découvrir, tout d'abord grâce à un très beau trait et une colorisation somptueuse. Oui, mais voilà, que retient-on à l'issue de cet album ? Pas grand-chose... On a lu une enfilade de lieux communs sur la mort, la vie, le deuil, le passage à l'âge adulte, mais on ne s'est guère impliqué aux côtés des personnages, puisqu'il ne leur arrive rien pendant le récit. Par conséquent, on lit tout cela d'un œil bien distrait. Et l'univers fascinant, dans tout ça ? Il existe bel et bien, mais on ne l'a pas du tout exploré. Dommage, vraiment...
Voilà une histoire relativement sympa, et qui surtout bénéficie d’un chouette graphisme. Le coup de crayon de Boiscommun est vraiment bon, et la colorisation est elle aussi de qualité. De ce côté là, pas grand chose à dire. Oui, mais hélas, pas grand chose à dire pour l'histoire non plus, mais pour d'autres raisons: c’est beaucoup trop court. A peine est on entré dans l’histoire qu’elle est déjà finie ! Et du coup j’ai eu l’impression de lire une esquisse, l’ébauche d’un album plus étoffé qui n’aurait pas paru. C’est quand même frustrant. Lecture plutôt via un emprunt.
2.5/5 ! Trop court pour moi pour être réellement intéréssant. Pourtant, j'ai lu cet album seulement en ayant vu le nom de Boiscommun. C'est bien simple, je suis fan de son dessin -et dans cet album, il est au meilleur de sa forme- : ce style très joli, en couleur directe dans les teintes oranges/marrons avec des décors grandioses et de minces personnages attirants, je crois bien que je m'en lasserai jamais. Pour ceux qui ne connaissent pas, son style me fait un peu penser à celui de Turf, en un peu plus moderne. Mais l'histoire, même si elle est loin d'être nulle, méritait à mon sens plus de développement pour être un peu intéressante ou touchante. Je n'ai pas détesté, mais je n'ai rien ressenti à la fin de ma lecture, à part un désagréable sentiment de vide. J'attends de retrouver Boiscommun sur de plus longues sagas ! (A noter, en fin d'album, 4 dessins ayant pour thème "Halloween", ma foi fort joli, d'Alfred, Matthieu Lauffray, Félix Meynet et d'Emmanuel Lepage).
Non seulement le dessin et l'histoire sont insipides à mon sens, (et en plus, c'est court, remarque, tant mieux puisque je n'ai pas aimé) mais bon sang... Ils ne relisent pas leurs auteurs dans cette maison d'édition ? Il y a des fautes d'orthographe invraisemblables. "je m'apperçois", "je t'enmène", "ne craint plus"... De quoi faire passer la bande dessinée pour un loisir d'analphabètes...
J'aime bien la fête d'Halloween. Celle-ci aura d'ailleurs lieu dans quelques jours. Des enfants déguisés sonneront à ma porte pour réclamer des bonbons que je leur donnerai volontiers. Au-delà de toutes ces réjouissances, il faut se rappeler qu'Halloween est d'abord la fête des morts. Or, c'est ce que va prendre conscience une petite fille déguisée au milieu de ses camarades qui s'amusent dans une grande ville déserte au style un peu gothique. Elle va s'isoler car elle est triste. On comprendra qu'elle vient de perdre son frère et qu'elle n'a plus le courage de vivre toute seule. Va commencer une réflexion sur le thème de la vie et de la mort, de ce qu'il est difficile de survivre à la perte d'un être cher. Bref, on n'est pas dans le contexte aussi joyeux de la fête d'Halloween, de cette peur de la mort. La petite fille a juste peur de vivre et non de la mort qu'elle appelle de ses voeux pour mettre fin à sa souffrance. Oui, ce one shot nous fait découvrir la vraie signification de ce que doit représenter Halloween. Et j'ai bien entendu aimé la fin de ce récit qui sonne comme une morale sur le sens de la vie.
Aviser cette BD demande de commencer par le dessin. Boiscommun envoie du bois. Les cases sont grandes ou ne font qu'un avec la page. C'est idéal pour un dessin aussi travaillé et détaillé. La colorisation est si travaillée que l'on pourrait parler de textures. Cette BD est un régal pour les yeux. L'histoire est très limitée en contre partie. La lecture ne demande que quelques minutes. Ce récit onirique est un conte traitant avec délicatesse du douloureux sujet de la mort. Le fait de placer l'histoire le soir d'Halloween est anecdotique. Je conseille cette BD pour les amoureux de beaux dessins.
Mon avis suit la lecture de l’édition parue chez "Le Cycliste". Contrairement à ce qu’annonce ThePatrick, il ne me semble pas que cet album ait fait l’objet d’une parution dans la collection "comix" du même éditeur que je commence à bien connaître. Boiscommun n’a réalisé que "Joe" et "Béa" dans cette collection au format comics (publiés par la suite en grand format chez les Humanos). Cette petite précision apportée, venons-en à mon sentiment sur cette bd . . . Eh bien, c’est pas si mal. Certes, Boiscommun n’est pas scénariste et ça se sent. Mais on ne lit pas non plus du Boiscommun pour ses talents narratifs mais bien pour ses superbes planches ! Admirez le travail dans la galerie, ça se passe de tout commentaire ! Toutefois, si ça se lit vite, je trouve l’histoire plus intéressante et davantage "travaillée" que dans "l’histoire de Joe". On y retrouve toujours Joe et Béa (mais un bref instant) et des décors gothiques avec un passage sur les toits (ce qui semble être une marque de fabrique des albums solo de l’auteur). C’est court mais pas inintéressant ! Bref, on se trouve devant un récit plus riche que ses précédents avec des clins d’oeils en sus ! A lire . . .
J'ai lu la nouvelle version éditée chez les humanos avec 26 planches inédites (et inutiles)... Soit quasiment le double de planche par rapport à l'album original et j'ai plutôt été déçu par le caractère tout à fait anecdotique de cette histoire... Peut-on parler d'histoire? L'argument tient en 3 phrases... J'imagine, même s'il faut aimer la guimauve, que l'histoire dans son format initial était un sympathique petit album d'une trentaine de page vendu pas cher... Maintenant c'est juste un album à l'intrigue inconsistante imprimé trop grand et vendu trop cher... les pages ajoutées sont ridicules, on sent CHAQUE AJOUT, chaque case inutile, ça ampoule vraiment le récit. Certaines de ses "planches" ne sont en fait que des cases uniques intercalées entre deux planches d'origine... des cases ajoutées là où il n'y en avait pas du tout besoin, et où il n'y a aucune justification narrative à une telle grosseur de case... J'ai rarement vu un travail de refonte aussi désastreux, Boiscommun a-t-il consciemment prévu de détruire sa bd? Ca frise la malhonnêteté artistique, ces ajouts n'ont AUCUN intérêt... Il faudrait peut-être arrêter de nous prendre pour des gogos... L'album inutile du mois...
Je ne connaissais pas Boiscommun. Je viens de tomber amoureux de son dessin. J'ai lu la version aux éditions le cycliste. En fait, dans cet album qui se lit en 10 minutes maxi, dans cette BD qui tient plus de la fable que d'une aventure, il est vraiment difficile de dissocier le dessin de l'histoire. Personnellement, en lisant cet album, le contenu m'est allé droit au cœur. Je ne connaissais pas le sujet de cette BD, choisie comme tant d'autre au hasard, principalement guidé par la qualité graphique en feuilletant les pages, et par le titre qui va bien avec ce mois d'octobre. Mon contexte actuel m'a aidé à m'ouvrir facilement au message. J'ai vraiment eu l'impression que l'auteur nous livrait le fond de son âme, il ressort de cette lecture une pure expression de vérité et de vécu. Une sorte d'exorcisme de ces propres doutes et craintes. De ces 26 courtes pages j'ai eu une impression étrange d'une puissance triste émanant de la narration, de la mise en page, des couleurs, du trait de dessin. Il y a une mélancolie qui happe notre âme et on a l'impression qu'il se met à pleuvoir dans notre intérieur. Bref, je suis conquis par cette historiette Un vrai bout de rêve qui fait tout afin de nous aider à voir le bout du tunnel et à prendre la vie du bon coté. La fête des morts, prend alors son sens initial où il est hors de question de louer les morts en se lamentant, mais où l'on se rend compte justement que la vie est trop courte, trop insignifiante, trop aléatoire pour continuer à pleurer. Cela va à l'encontre de notre éducation, c'est dur à accepter, mais c'est ça aussi, la magie de la vie, la magie de la lune et des étoiles. Cette fois ci, la nuit est notre amie et notre alliée et finalement, la pluie s'arrête et derrière les nuages, la lumière de la lune vient illuminer ce monde qui paraissait si sombre.
Les contes ont souvent une part sombre. Toute l'histoire se passe généralement dans une atmosphère de féerie, de luxe: un château somptueux, des princesses en beauté, et seule une petite pointe de noirceur fait basculer le récit, le pimente, pour finalement l'achever en apothéose. Halloween est un conte, mais côté obscur. 31 octobre oblige, l'esprit des morts n'est pas loin. Mais comme dans tout univers magique, lors des instants les plus sombres, un "ange gardien" veille. On aurait pu espérer plus d'un conte en bd: la mise en place du décor est presque inexistante, on aurait aimé trouver plus pour étoffer l'histoire, en apprendre davantage sur chacun des personnages. Les voir taper à plus de portes, faire plus que l'imaginer... Mais cette nouvelle édition étoffe bien la première version plus courte de 26 pages. Cette bd vaut vraiment le coup d'oeil, surtout que c'est bientôt la période... C'était ma première histoire de Boiscommun, et ça va me pousser à aller voir plus d'oeuvre de cet artiste de talent.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site